Les
Clerc-Clair dans le canton de Saint-Haon le Châtel et
alentours
pour la
période de 1515 à 1815
Préambule
Monsieur
Paul Damiron a édité
en 1996 un excellent ouvrage intitulé “Les
Maîtres de la Verlye”. Il y racontait
l’histoire de plusieurs familles du canton de Saint-Haon
à travers de nombreux documents tirés
d’archives familiales et deux chapitres traitaient
particulièrement des familles CLERC à partir du
17° siècle.
Depuis cette parution, quelques nouveaux
documents concernant cette
famille ont été retrouvés dans des
archives. Ils précisent certains détails sur la
période déjà
étudiée par Monsieur Damiron et ont permis de
remonter l’arbre généalogique des CLERC
au début du 16° siècle.
Voici donc une mise à jour pour
placer chronologiquement les
renseignements déjà connus avec les nouveaux
ainsi collectés. (schématiquement, pour une
période allant de 1515 à 1815)
Il est très évident
que ce travail
présente beaucoup d’insuffisances et des erreurs
ont dues être faites, particulièrement sur les
filiations proposées.
Pour la clarté de
l’exposé, les
généalogies ainsi reconstituées ont
été classées, d’abord par
lieu de résidence puis par génération,
la première étant celle de
l’ancêtre “mytique” Antoine
CLERC.
-
Le berceau
de la famille des
CLERC.
Le berceau de la famille des Clerc peut
être situé à la limite de la paroisse
de Renaison et de Saint-Haon le Vieux, au-dessus de la croix
Saint-Paul, au village connu sous le nom de “La
Judée”.
Ce hameau de la Judée
était divisé en
deux parties : le haut ou “village des Clairs” et
le bas ou “Chez Gauthier”. Ce nom de lieu
“La Judée” devait être
très ancien et figurait déjà sur un
document datant de 1650.
Le nom de village des Clair fut
utilisé pour
désigner ce lieu, sans discontinué durant trois
siècles dans tous les textes que nous avons pu consulter sur
la famille.
Dans les registres paroissiaux, ce
n’est que dans un acte de
baptême du 7 décembre 1791 de Laurent Clair que
nous voyons réapparaître le nom de la
Judée, et encore pour le voir biffé et
remplacé par le nom si connu de village des Clairs. Au
milieu du 18° siècle, c’est le village des
Clair qui est mentionné sur la carte de Cassini à
cet endroit.
Le nom de
famille
Au cours du temps, le nom de famille
s’est écrit de plusieurs façons. La
graphie la plus ancienne semble avoir été
“CLERC” et a été
employée sur toute la région de Saint-Haon
jusqu’aux environs de 1660. A partir de cette date, nous
voyons apparaître la forme “CLAIR”, tout
d’abord à Saint-Rirand. La forme ancienne se
maintiendra à Renaison et à Saint-Haon le
Châtel en concurrence avec la nouvelle, jusqu’en
1720/1740, étant entendu que sur certains actes nous pouvons
trouver la graphie “CLERC”
jusqu’à la fin du 18° siècle.
Parfois même, les deux formes peuvent se retrouver sur un
même acte.
Les habitudes orthographique des bons
curés de
l’époques ont été
certainement déterminantes dans ce changement.
Mais le fait que cette innovation soit
apparue à
Saint-Rirand peut aussi donner un commencement d’explication.
En effet, une dévotion à Saint Clair semble avoir
existé dans ce village.
Ainsi, dans l’inventaire de 1766,
il est dit que dans le
choeur de l’église et sur l’autel, se
trouvait la représentation de deux saints, le premier
étant bien sûr Saint Révelien et le
second Saint Clair. Et un très petit pélerinage y
était signalé vers 1930, avec invocation de Saint
Clair contre les maux d’yeux. Alors,
phénomène d’assimilation ?
Tous les personnages portant le nom de
CLERC ou CLAIR, cités
dans ce travail font partie (sauf erreur) de la même
lignée.
A remarquer cependant que nous trouvons
à Saint-Haon le
Châtel quelques familles venues s’installer dans la
région en provenance de Charleroi ou de la région
de Besançon portant le nom de LECLERC ou AUCLERC qui
finiront par se transformer en CLAIR. Aucunes d’elles
n’ont été
répertoriées. Et puis nous trouvons à
Ambierle des familles CLESLE en provenance de Saint-Bonnet qui verront
leur nom transformé en CLAIR. (voir à ce sujet,
Ambierle)
Le
statut social
Les
membres des diverses familles CLERC que nous
rencontrons dans les archives semblent avoir eu, dès le
début du 17° siècle, un statut social
plus élévé que la moyenne de
l’époque. Ils sont marchands, meuniers, tanneurs,
etc..... Ils possèdent des stocks de marchandises et par
voie de conséquence ils tiennent un embryon de
comptabilité pour gérer les créances.
Ils participent à la vie communale et deviennent consuls.
Ils s’allient à d’autres familles au
rang social identique. Et beaucoup savent signer.
Les archives
Pour faire les recherches sur les familles
CLERC,
il a été utilisé les archives
suivantes :
a) Archives publiques :
1) registres paroissiaux de Renaison,
Saint-Haon
le Vieux, Saint-Haon le Châtel, Saint-Rirand.
2) archives notariales de :
- -
Maître
Demartinières (Archives départementales de la
Loire, réf. 5 E 1886).
- -
Maître
Demartinières (Médiathèque de Roanne,
ref. 3 E 36)
- -
Protocoles de
Maître Vyalon (Médiathèque de Roanne,
ref. 3 E 12 à 3 E 32)
- -
Divers notaires du
canton de
Saint-Haon le Châtel dont les archives sont
détenues par l’Etude Notariale de
Saint-Haon-le-Châtel.
b)
Archives d’origine
privée :
- -
Fonds
NOÉLAS.
(Médiathèque de Roanne). Les actes des familles
CLERC provenant de ce fonds semblent avoir pour origine, le couple
Claude CLERC/Etiennette DAVID
- -
Fonds de Madame
Claire VAN
KINH. Contient trois actes de 1537 et 1539 et deux actes de 1571 et
1572 concernant la famille Clerc.
- -
Fonds de Monsieur
DAMIRON. A
fait l’objet d’une importante étude
intitulée “les Maitres de la Verlye”
dont plusieurs importants chapitres sont consacrés aux
CLERC. Les documents relatifs à la première
famille CLERC étudiée semblent commencer par le
couple Benoit CLERC/Nicole ROBERJON et la seconde par le couple Gilbert
CLERC/ Marguerite ROUCHON.
- -
Fonds Jean-Baptiste
CLAIR au
Chambon de Renaison. Ce fonds contient de nombreux actes relatifs aux
familles MICHON et ROBIN. Les actes relatifs à la famille
CLERC apparaissent dans ce fonds en 1702, date du mariage de Jean CLERC
avec Nicolle ROBIN.
Première
génération (ca 1515-1565)
Antoine CLERC
Nous rencontrons pour la
première fois
le nom de famille CLERC dans deux actes rédigés
au début du 16° siècle. Le premier de ces
actes est daté du premier avril 1537, le second du 20 avril
1539 et concernent des ventes de terres à vignes.
A la lecture de ces deux actes, nous
apprenons que les terres
échangées se situaient toutes près de
la Croix Saint-Paul, monument servant de limite aux paroisses de
Renaison et de Saint-Haon.
Le bénéficiaire de
ces ventes était
Antoine CLERC. Il devait être adulte au moment de ces
transactions et dût donc naître vers1510/1515. Il
était décédé en 1572.
Il fut le père de Claude CLERC
et de Jeanne CLERC, qui
suivent.
-
Deuxième
génération (ca 1540-1600)
a - Jeanne CLERC.
Par un acte établi le 6
février 1572 par Maître TARON notaire à
Saint Haon le Châtel, nous apprenons que Jeanne CLERC
était la fille de feu Antoine CLERC et était
mariée à Jean PERRIN habitant de Saint-Haon le
Châtel.
Dans cet acte Jean PERRIN reconnaissait
avoir reçu de
Jehanne CLERC, la somme de trente sept livres - outre la constitution
de dot de mariage par Antoine CLERC - et il s’engageait
à restituer cette somme, le cas se présentant.
Et à titre de garantie, Jean
PERRIN hypothèquait
une vigne lui appartenant d’une surface de sept
oeuvrées. Parmi les témoins nommés
à la fin de cet acte figuraient Claude CLERC de Renaison (il
doit s’agir du frère de Jeanne) et Claude MAYEURE.
b - Claude CLERC.
Claude CLERC est mentionné pour
la première fois
dans un acte d’achat d’une terre et bois
qu’il paya vingt trois livres le 4 novembre 1571. Le tout
était situé au territoire de Pramenaud
à Saint-Haon-le-Vieux, limité au sud par le
chemin allant de Saint-Haon à Saint-Rirand.
Puis, nous le voyons mentionné
vingt ans après
dans deux actes rédigés par Maître
Demartinières.
Le premier acte, daté du 13
avril 1597 concernait
l’achat par Claude et Antoine CLERC de huit
livrorées de terre et d’un petit coin de
pré situé au territoire de la Croix Saint-Paul
sur la paroisse de Saint-Haon le Vieux. Cette pièce de terre
était délimitée entre autre par une
vigne appartenant à Bresson Bleterie et consorts et par le
chemin de Saint-Haon à Perdrière.
Le prix en était fixé
à 26
écus avec faculté de rachat pour les vendeurs,
Antoine VALLIER et Etiennette MIZARD. Il devait s’agir en
réalité, comme cela se faisait beaucoup,
d’un prêt d’argent gagé
assimilable à un prêt hypothécaire.
Le second, le plus intéressant,
enregistre une transaction
passée le 13 février 1598 devant notaire pour
régler un litige entre les familles CLERC et ROLHET.
Ces deux actes ne nous revèlent
pas le nom de
l’épouse de Claude CLERC, mais nous y
découvrons le prénom de deux de ces enfants
à savoir Agnès et Antoine. Nous connaissons aussi
Françoise qui se mariera avec Pierre VIGY le 13 novembre
1593 ainsi que Jean qui était mentionné comme
étant son frère à la fin de ce contrat
de mariage. En résumé, il eut donc au moins les
quatre enfants suivants :
- -
Antoine
- -
Françoise
- -
Agnès
- -
Jean
Enfin, grâce
à une table figurant dans les registres de Maître
Demartinières, nous savons qu’à la fin
de l’année 1598, Claude CLERC fit son testament.
Les détails ne nous en sont pas connus, l’acte lui
même n’ayant pas été
trouvé à ce jour.
-
Troisième
génération (ca 1570-1635)
a - Antoine CLERC x
Françoise PLASSE
Antoine dût naître
vers 1570.
Dans l’acte du 13 février 1598, il est dit
“fils de Claude”. Il se maria vers 1590 avec
Françoise PLASSES. Le couple vécut au village Clerc
et le seul acte de
baptême que nous possèdons d’un de leurs
enfants a été rédigé par le
curé de Renaison. (Jeanne, née le 1°
août 1617 à Renaison).
En ce qui concerne sa femme,
Françoise PLASSES, nous
apprenons, grâce à l’acte du 13
février 1598, que son père se
prénommait également Claude, mais toujours aucune
information sur la mère. Et cela est bien regrettable, car
il nous aurait peut-être permis de deviner
l’origine du litige réglé par ce
contrat.
Dans ce même contrat, il est dit
que Françoise
PLASSES était âgée au moins de 25 ans
à ce moment là (en 1598). L’on peut
donc supposer qu’elle était née vers
1573. Et comme il est dit aussi qu’elle avait 16 ou 17 ans au
moment de sa dot en mariage on peut admettre que son mariage avec
Antoine CLERC eut lieu vers 1590.
Ce qui est certain c’est
qu’il y eut division et
partage dans la maison ROLHET et que Françoise PLASSES
devait posséder des droits dans ce partage. Autre remarque :
les parents de Françoise PLASSES devaient être
déjà décédés
à ce moment là, car elle n’aurait
certainement pas pu signer seule la quittance dont il est question dans
le texte.
Et puis, il est aussi question
d’échanges par
mariage d’Agnès CLERC et de Françoise
PLASSES. Cela fait penser fortement aux coûtumes
pratiquées dans les communautés agricoles. Alors,
la maison ROLHET aurait-elle été avant partage,
la réunion des trois familles ROLHET/PLASSES/CLERC ?
Il semble d’ailleurs que ces
partages de biens
possédés par des communautés
familiales aient été assez fréquents
à cette époque dans la région. On peut
citer à titre d’exemple le partage des consorts de
Jean DELACOUX qui eut lieu en 1594/1595. Ces biens étaient
d’ailleurs proches de ceux des CLERC puisque
situés en dessous de la Panetière vers la Croix
Sainte-Agathe, la Bratière, Oudan. Ainsi, une des terres,
faisant l’objet du partage située au terroir des
Garennes jouxtait une de celles appartenant à Claude et
Antoine CLERC.
Le couple eut plusieurs enfants :
- -
Jeanne,
née à Renaison le 1° août 1617
- -
Etiennette,
(marraine
d’un fils de Claude CLERC en 1638)
- -
Jean, peut-être
marié avec Françoise VILLE
- -
Etienne, (mentionné
dans l’acte de mariage de 1637)
- -
Claude,
marié avec Etiennette DAVID, (voir plus loin)
- -
Antoine,
marié en 1637 avec Claudine VACHIER (voir plus loin)
Antoine
CLERC devait être encore vivant
en 1629. Il était décédé
à l’automne 1637 lorsque son fils Antoine se maria
avec Claudine VACHIER.
b - Françoise CLERC,
Fille de Claude, Françoise
CLERC dut
naître vers 1573/1575.
Le 13 novembre 1593, Maître
Demartinières
rédigea un contrat de mariage entre Pierre VIGY de
Saint-Haon le Vieux et Françoise CLERC qui nous apprends que
Françoise CLERC était la fille de Claude CLERC et
qu’elle était veuve de Jean FARJET de Mably.
Ce document règlait les
détails pour les
habituelles questions d’argent et se terminait par
l’énumération des témoins. Y
figurent Antoine et Jean CLERC, frères de
l’épouse.
Françoise CLERC mourut le 14
février 1612
à Saint-Haon le Vieux (B.M.S.)
c - Agnès CLERC,
Fille de Claude. Elle est
mentionné
dans l’acte fixant la transaction entre les familles CLERC,
PLASSES et ROLHET. Il est possible qu’elle ait
été mariée avec un ROLHET.
d - Jean CLERC,
Fils de Claude. Il est témoin
en 1593
au mariage de sa soeur Françoise CLERC avec Pierre VIGY.
Peut-être s’agit-il de ce Jean, marié
avec Antoinette X qui eut un fils à fin février
1606 et prénommé Jean. (B.M.S. de Saint-Haon le
Vieux)
e - Etienne CLERC x Madeleine
MAYEURE
Etienne CLERC était soit un
frère, soit un cousin d’Antoine CLERC mais aucun
document n’a permis de retrouver à ce jour le nom
de ses père et mère. L’acte de vente du
31 août 1621 qui nous le fait découvrir nous
précise qu’il s’agit d’Etienne
CLERC l’aîné, qu’il
était cordonnier établi à Saint-Haon
le Châtel et qu’il était
marié avec Madeleine MAYEURE. Par cette transaction Etienne
CLERC vendait une maison située à Saint-Haon le
Châtel pour le prix de 66 livres, maison qu’il
avait acheté quelques temps auparavant pour 60 livres
à Ypollyte JAMES. Il encaissa de son acheteur les 6 livres,
lui laissant le soin de payer les 60 livres restantes au vendeur. Bonne
opération semble t-il qui pourrait s’assimiler
à un prêt hypothècaire.
On peut supposer que c’est ce
même Etienne CLERC
qui pris au titre de bénévis une terre de cinq
oeuvrées, située à Saint-Haon le
Châtel, territoire d’Ardailhon. L’acte
fut passé entre lui et Jean MOSSIER le 4 mars 1621 devant
Maître BERNARD. A la lecture de ce document (très
abimé), nous apprenons qu’une certaine
quantité de vin pure et marchand devait être
livrée chaque année par Etienne CLERC
à Jean MOSSIER en contre partie de cet
abénévis. Il appartenait également
à Etienne CLERC de planter cette terre en vigne.
f - Jeanne CLERC,
Aucune informations sur
l’origine de
cette Jeanne CLERC. Nous savons par un acte du 18 mars 1597
qu’elle était l’épouse de
Antoine GRIZAY, vigneron de Renaison
Générations
suivantes
Dès le
début du
17°
siècle nous voyons les divers membres de la famille CLERC
s’établir dans les villages situés aux
alentours du domaine des CLERC à Renaison.
Bien sûr, les registres
paroissiaux de la région
ont commencés à s’ouvrir à
cette époque : Ambierle, Saint-Bonnet des Quarts
dès la fin du 16° siècle et pour quelques
autres dans le premier quart du 17° siècle
(Renaison, Saint-Haon le Vieux etc....) ce qui permets de mieux
connaître et de répertorier plus facilement les
divers membres d’une famille ainsi que leurs
déplacements.
Mais, cet éparpillement peut
aussi s’expliquer par
un changement dans l’organisation de la
société de l’époque.
Jusqu’alors, de grandes communautés familiales
règnaient dans toute la région. Ces
communautés retenaient dans son sein tous les membres de la
famille afin de mettre en valeur et de cultiver le domaine. Et cela
évitait aussi à la communauté de payer
des sommes importantes pour régler les apanages des enfants
sortant de la communauté. En cette période de
rareté de l’argent cela pouvait mettre en danger
l’existence même de la communauté
familiale dans son ensemble.
Mais à partir de la seconde
moitié du 16°
siècle on voit de nombreuses communautés
“venir à partage”.
Il semble que les CLERC aient
abandonnés
l’organisation sociale des communautés vers
1570/1580 et la cellule de base vécut dorénavant
sur un domaine pouvant être être exploiter par une
seule famille composée des père et
mère, des enfants mineurs, parfois d’un
frère du chef de famille devenu veuf ou resté
célibataire et de quelques autres familiers.
Ce domaine “minimum” ne
pouvait pas être
morcellé sans mettre en péril la survie des
membres qui en assuraient l’exploitation.
Aussi, pour éviter un
morcellement excessif au moment des
successions, la transmission des biens, soit par contrat de mariage,
soit par testament, se faisait généralement en
désignant un héritier universel (souvent le fils
aîné) qui recevait une part importante des biens
à léguer (avec préciput ou hors part),
à charge pour lui de payer les légitimes aux
autres héritiers.
A ce sujet, la lecture du contrat de
mariage de Claude CLAIR et
Catherine VIGNAUD, passé devant Maître LARIVIERE
en novembre 1818 (fin de la période qui nous
interèsse) est fort instructiveet éclaire bien la
mentalité des chefs de famille de l’Ancien
Régime. Tout était fait pour préserver
le domaine familial.
Malgré le fait qu’ils
aient
été souvent défavorisés
dans la succession des biens de leurs parents, cela
n’empêchera pas certains cadets, grâce
à de judicieuses alliances matrimoniales, de
prospérer et de s’enrichir en prenant la
tête de domaines importants.
Ce sera le cas de Antoine CLERC qui, en se
mariant avec Claudine
VACHER, prendra la tête, non seulement du domaine
Biané à Saint-Rirand, mais aussi du domaine
Grégoire, qui portera le nom de “Clair”
pendant une grande partie du 17° siècle.
Ce sera aussi le cas de Benoit CLERC qui
après son mariage
avec Nicole ROBERJON deviendra meunier en prenant possession du moulin
La Roche à Renaison, désigné sur la
carte de Cassini au 18° siècle sous le nom de
“Claire” et un peu plus tard de Jean CLERC le jeune
qui en se mariant avec Nicole ROBIN prendra possession du domaine
Chambon, toujours à Renaison.
Générations
suivantes
Table
générale des mariages classée par le
nom de l'épouse
Les
Clerc à Renaison (quatrième et
cinquième génération)
Les
Clerc à Renaison (sixième et septième
génération)
Les
Clerc à
Renaison (huitième, neuvième et
dixième génération)
Les
Clerc à
Saint-Haon le Châtel
Les
Clerc à
Saint-Haon le Vieux
Les
Clerc à Saint-Rirand
La
Judée à Renaison