Les Clerc de Renaison (Loire) (2)

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SIXIEME GÉNÉRATION

Claude CLERC,


Fils de Benoît CLERC et de Nicole ROBERJON, il était né le 3 juin 1664 et avait eut comme parrain et marraine Claude GOY et Claire CLERC. Il exerça le métier de vigneron. Il savait signer.

Il se maria deux fois, la première fois avec :

- 1° Marguerite VEYRIER

Née le 7 décembre 1672 à Renaison, elle était la fille d’Estienne VEYRIER et de Marguerite PILONCHERIE.

Le contrat de mariage fut établi par M° BOUCHAND et le mariage eut lieu le 13 septembre 1689 à Renaison.
Claude Clerc possédait sur la paroisse de Renaison un domaine pour lequel il confia l'exploitation à François Barret, marié avec Claudine Belin. Lors de la naissance de Claude, fils du couple Barret/Belin, marguerite Veyrier devint la marraine du petit enfant.
Marguerite VEYRIER mourut le 2 mai 1694.

La seconde fois avec :


- 2° Catherine DETOURS.

Elle était fille de Pierre DETOURS et de Marie BAYON de Saint-Haon le Châtel.

Le mariage eut lieu le 6 juillet 1694 à Renaison. Il faut remarquer que ce mariage eut lieu au début de l’été, époque propice semble t-il, aux mariages de veufs et veuves, contrairement aux jeunes couples qui se formaient généralement au début de l’hiver.
En 1705, il décida de s'engager dans les troupes levées par le sieur de Chancé. Il signa un engagement le 9 mars de cette année, fit son testament auprès de Maître Janel.
Il désigna dans ce document son oncle Claude pour son héritier fidei commis en le chargeant de payer le legs qu'il avait fait à chacun de ses enfants à savoir Marguerite safille et de sa première femme, Marguerite, Isabeau, Philibert, Michel et Eustache ses enfants et de sa seconde femme.
Claude CLAIR était décédé en janvier 1715, lorsque son fils Philibert se maria avec Bonne FRANCILLON.

Jean CLERC (l’aîné)

Jean CLERC “l’aîné”, né le 28 janvier 1675 à Renaison, était le fils de Benoît CLERC et de Nicole ROBERJON. Il avait eut comme parrain et marraine Jean CLERC et Isabeau GOY.
Il était meunier et dût prendre la suite de son père au moulin la Roche à Renaison.

Un acte de vente passé entre lui et Antoine Tamain le 5 avril 1710 nous apprend que ce jour là, Jean Clerc, meunier, vendit un pré pour la somme de 120 livres à Antoine Tamain, meunier demeurant au moulin Margueron. Ce pré, d’une contenue d’un char de foin, était limité à l’est par le moulin Margueron, toujours à l’est et au midi par un bief, à l’ouest par un pré appartenant à Antoine Tamain et au nord par la rivière de Renaison.

Comme l’indique donc cet acte de vente, le moulin Margueron se trouvait sur la rive droite du Renaison. Il figurait encore sous ce nom sur la carte de Cassini. Ce lieu porte maintenant le nom d’Ambaloup.

Il se maria deux fois :

- 1° Louise POTHIER.

Elle était la fille de Toussaint POTIER de Roanne

Il semble qu’un contrat de mariage fut établi par M° BOUCHAND. Le mariage fut célébré à l’église de Renaison le 5 février 1697.
Louise POTHIER mourut quelques jours après, le 27 novembre 1712 à l’âge de 35 ans

Jean se remaria avec :

- 2° Antoinette NICOLET.

Née le 3 mai 1693, elle était fille de Pierre NICOLET et de Marie LACOLONGE.

Le contrat de mariage fut établi par M° MARET au mois de juin 1713 (15) et le mariage eut lieu le 13 juin 1713 à Renaison. Petite remarque à ce sujet : Benoît CLERC père de l’époux, qui savait pourtant fort bien signer n’apposa pas son paraphe au bas de l’acte de mariage. Etait-il déjà affaibli par l’âge au point de ne pouvoir le faire (il mourra un an plus tard) ou cela révèle t-il un désaccord sur ce remariage ?

A noter que les parrains et marraines des enfants du couples semblent avoir été tous choisis parmi les enfants du premier mariage de Jean CLERC.
Fait remarquable pour une femme de l’époque, Antoinette NICOLLET savait signer. En effet, elle apposa sa signature au bas de son acte de mariage ainsi que sur l’acte de baptême d’une petite fille de Michel CLERC et de Gabrielle CHAMPROMIS en tant que marraine le 16 janvier 1716. Elle est décédée le 1° mai 1738 à l’âge de 45 ans à Renaison.

Jean CLERC “l’ainé” est décédé le premier avril 1753 quelques mois avant Jean son autre frère cadet à l’âge de 80 ans.

Jean CLERC (le jeune)

Fils de Benoit CLERC et de Nicole ROBERJON, Jean CLERC “le jeune” était né le 23 mai 1677 à Renaison et était le second porteur du prénom d’où le qualificatif de “jeune” ou de “cadet” employé dans son contrat de mariage. Il eut comme parrain et marraine Jean GIRARDE et Nicolle CLERC.

Il se maria deux fois :

- 1° Nicole ROBIN.

Elle était fille de Claude ROBIN et de Marie GIRARDE et était née le premier avril 1679 à Renaison.

Un contrat de mariage fut établi le 23 janvier 1702 (12) par M° Dombes. Ses frères aînés, Claude et Jean lui constituèrent à cette occasion respectivement les sommes de 100 et 300 livres. De son côté, le marié apporta une somme de sept cent livres en deniers, obligations et marchandises.

Les parents de l’épouse, pour leur part, firent donation de tous leurs biens meubles et immeubles, à charge pour l’épouse d’entretenir ses parents leur vie durant et de payer une somme de cent livres à chacun de ses trois frères (Jean, Jean et Claude) et une autre somme de deux cent quarante livres à sa soeur Antoinette.

La valeur des fonds, ainsi transmis à la mariée par ses parents, devait être importante. En effet, un mémoire (12) rédigé une cinquantaine d’années plus tard à la suite d’un litige (voir plus loin) nous donne quelques précisions sur les biens immeubles apportés par la mariée dans la communauté :

“Nicole Robin avoit un bien en la paroisse de Renaison, au village Chambon concistant en maison, grange et autres batimens, cour renfermée de murailles, jardin, chenevière, des prés à faire quinze chars de foin en quatre endroits, cinquante oeuvrées de vigne, quatre cent mesures de terre, quatre bois taillis, une rente foncière de quatorze livres quatorze sols due par Jean Boisson, beaucoup de meubles et bestiaux, le dit bien chargé seulement d’une rente de trois livres à l’église de Renaison et de valeurs de.............. faite de la dite rente seule de plus de quinze mille livres”.
- à 0,0528 hectare pour une oeuvrée de vigne cela faisait deux hectares 64 de terre à vigne. 400 mesures de terre à 0,1055 hectare devaient faire une superficie d’environ 42 hectares. Quant aux prés produisant 15 chars de foin, compte tenu des rendements de l’époque, ils devaient avoir aussi une surface importante.

Rien ne nous dit pourquoi les époux Robin/Girarde ne choisirent pas un de leur fils comme héritier de leurs biens familiaux. Cela aurait permis à ces biens de rester entre les mains d’un représentant de la famille Robin. Pourtant, on peut supposer que des questions d’argent furent déterminante dans ce choix, puisque le marié apporta de l’argent frais dans la maisonnée.

Le mariage eut lieu le 7 février 1702 dans l’église de Renaison.

C’est à la suite de ce mariage que Jean Clerc le jeune prit aussi le surnom de “Chambon”. En effet, les membres de sa belle-famille portait aussi ce surnom qui correspondait à leur lieu de résidence, non loin de la rivière de Renaison.

Laboureur de son métier. Il ne semble pas avoir su signer.

Dans le fonds Noélas est déposé un curieux petit carnet composé de 10 feuillets et intitulé “Quittances de Taron de plusieurs années”. On y trouve une quinzaine de quittances attestant de versements des cens et servis dûs au seigneur du château de Taron sur les terres détenues par la famille ROBIN puis par Jean CLERC et ses succésseurs .

La première quittance est datée du 10 janvier 1690, la dernière du 25 novembre 1746. Elles sont établies environ tous les 4 ans et s’élèvent à environ 10 livres. Les premiers versements sont fait par Laurent ROBIN et Claude ROBIN, son fils, puis à partir de 1708 par Claude ROBIN et par Jean CLERC conjointement. Dans plusieurs de ces quittances il est dit que Jean CLAIR est de “chez Laurent ROBIN” et qu’il est le gendre de Claude ROBIN. Dans la dernière quittance de 1746 il est seulement mentionné Jean CLERC père et fils.

Voici les enfants du couple :
Le prénom double donné au petit Jean-François a été formé en prenant les prénom de son parrain (Jean CLERC, son oncle) et de sa marraine (Françoise MARIDET, femme de Claude GIRARDE). Cette manière de faire, bien inhabituelle dans la région, dénote l’importance sociale que devait avoir la marraine. D’ailleurs, le curé la qualifie de “Damoiselle”

Nicole ROBIN, décéda à Renaison le 18 août 1713 à l’âge de 35 ans en donnant naissance à un fils que sera prénommé Michel. Avant de mourir, elle dicta son testament à M. COSTE, prêtre qui était venu l’assister.

2° Marie CAQUET,

Elle était la fille de Charles CAQUET et de Françoise DEFFOND et était née le 14 novembre 1680 à Renaison. Elle se maria en premières noces avec Michel MICHON. Un contrat de mariage fut établi par M° Janel le 26 janvier 1702. Devenue veuve en 1705 elle se remaria donc avec Jean CLERC le jeune. Ce remariage fut célébré dans l’église de Renaison le 9 juillet 1714 alors que le contrat de mariage fut rédigé par M° MARET le 20 juin 1714.

Le couple eut les enfants suivants :
Le 25 juillet 1750, Marie CAQUET sentant ses forces décliner fit venir aux Chambons, le notaire pour établir son testament. Ce fut Maître RAMEY qui rédigea le document.

Elle lègua à chacune de ses trois filles, Marie CLERC veuve de Gilbert PERRET, Claudine CLERC femme de Louis DARCON et Eléonord CLERC femme de Pierre CHAPE de Riorges la somme de dix livres pour tous droits, la modicité de ces legs étant justifié par le fait que ses trois filles avaient été suffisamment “légitimées” lors de leur mariage.

Et pour le reste de la succession, elle nomma Claudine MICHON, sa fille née de son mariage avec Claude MICHON, son premier mari.

Claudine MICHON était mariée à Jean CLERC, fils d’autre Jean CLERC et second mari de Marie CAQUET. Ainsi, par le jeu de cette alliance matrimoniale, l’ensemble des biens se trouvant au Chambon resta dans la famille CLERC.

Marie CAQUET mourut le 31 juillet 1750 à l’âge de 70 ans.

Quant à Jean CLERC, arrivé au bel âge pour l’époque de 76 ans, et peut-être déjà affaibli, il fit son testament devant Maître RAMEY le 27 août 1753 de fort curieuse façon. Après les donations habituelles à l’Eglise, il légua à chacun de ses enfants, garçons et filles la plus que modique somme de cinq livres pour tous droits sur sa succession. Et il les nomma : Jean, son fils aîné, autre Jean CLAIR, prêtre vicaire à Saint Jerôme en Bugey, Jean-François, Michel, Marie, Claudine et Léonord.

Et il légua à Laurent CLAIR, son petit-fils la totalité de ses biens, ignorant complètement son fils aîné Jean, marié avec Claudine MICHON. La manière pas très équitable de régler la succession ne fut pas du goût des autres enfants et nous verrons plus loin que cela engendrera un procès qui sera gagné par deux de ceux-ci.

Jean CLERC “le cadet”, mourut le 25 septembre 1753 quelques mois après son frère aîné.

Michel CLERCx Gabrielle CHAMPROMIS.

Michel CLERC, né le 9 avril 1680 à Renaison était le fils de Benoit CLERC et de Nicole ROBERJON et Gabrielle CHAMPROMIS était la fille de Claude CHAMPROMIS, vigneron de Saint-Haon le Châtel.

Il se marièrent le 16 novembre 1706 à Renaison et un contrat de mariage fut passé devant M° MARET. Ce document, qui n’a été retrouvé nous est cependant connu grâce à l’acte de vente dont il va être maintenant question.

Donc, quelques mois après ce mariage, Claude CLERC frère aîné du marié vendit au jeune couple une maison et une terre de dix livrorées située au village Clerc pour la somme de 430 livres. L’acte de vente fut passé par devant M° DOMBES le 29 janvier 1707. (voir description en annexe)

Il fut décidé que cette somme de 430 livres serait ainsi payée :

- 100 livres par annulation de l’engagement qu’avait pris Claude CLERC envers son frère Michel de lui payer cette somme pour droit de légitime.
- 100 livres que Michel CLERC s’engageait à payer en lieu et place de Claude, son frère aîné pour régler également les droits de légitime que ce dernier devait à Antoine Clerc, le dernier des frères, lorsque celui-ci se marierait
- 35 livres que Michel CLERC promettait de payer à François GUYONNET pour réglement d’une obligation prise par Claude CLERC.
- 100 livres qui devaient être reçues par Michel CLERC de son autre frère Jean, meunier de Renaison pour droits de légitime et qui, de ce fait ne lui furent pas versées mais remis directement par Jean CLERC à son frère aîné Claude.
- 95 livres que Michel CLERC s’engageait à payer à Claude son frère en plusieurs échéances ne dépassant pas l’année 1707.

Finalement, rien ne fut payé à la signature de l’acte. 35 livres durent être payées quelques semaines plus tard, mais le reste de la somme de 430 livres ne fut apuré que par annulation de créances (les réglements de dots) ou que par création de nouvelles reconnaissances de dettes. Les espèces sonnantes et trébuchantes faisaient cruellement défaut à cette époque.

Enfin, nous apprenons aussi par ce texte que Claude CLERC avait changé la culture sur certaines de ses terres en passant de la culture du chanvre à celle de la vigne. Il est certain qu’en agissant ainsi il devait trouver son intérêt. En effet, le vin se vendait bien mieux depuis que le marché parisien avait été rendu accessible par l’ouverture de canaux reliant le bassin de la Loire à celui de la Seine.
Michel CLERC devint donc vigneron au village des “Clairs”. Il ne savait pas signer.
De façon quelque peu inattendue, Gabrielle Champromis fit son testament devant M° Allier le 27 janvier 1710. Elle était encore jeune et se déclarait en parfaite santé. Elle testa pourtant en faveur de Pierre Champromis, son frère, prêtre sociétaire de Saint-Haon le Châtel, après avoir fait les legs habituels à ses enfants, nés et à naître. Ce document était peut-être établi pour garantir quelques avances conséquentes que Pierre Champromis aurait pu faire à sa soeur.

Gabrielle CHAMPROMIS mourut le 21 novembre1752 à l’âge de 75 ans.

Michel CLAIR est décédé le 24 avril 1759 à l’âge de 82 ans

e) Antoine CLERC x Michelle DARCON

Antoine CLERC était né le 23 mai 1683 à Renaison de Benoit CLERC et de Nicole ROBERJON. Michelle DARCON était la fille d’Alexandre DARCON et de Philiberte FIGOLET et était née le 23 mai 1686.

Le contrat de mariage fut établi par M° JANEL le 18 février 1708 et le mariage eut lieu le 20 février 1708 à Renaison.

Antoine CLERC ne savait pas signer.
Le couple eut les enfants suivants :
Michelle DARCON est décédée le 13 janvier 1711 à Renaison.

Antoine CLERC, devenu veuf, s’est remarié à Saint-Haon le Vieux avec Bonne BROSSARD. (voir à Saint-Haon le Vieux).

On peut noter qu’un Antoine CLERC, habitant de Saint-Haon a été parrain de Marie, fille de Jean CLERC et de Marie CAQUET, le 10 septembre 1717.
Antoine CLERC décéda à l’âge de 64 ans le 28 juin 1747.

SEPTIEME GÉNÉRATION

Philibert CLERC x Bonne FRANCILLON

Parfois prénommé “Gilbert” dans certains actes, Philibert CLERC était fils de Claude et de Catherine DETOURS et était né le 17 février 1699 à Renaison. Son parrain fut Philibert GOUTAY et sa marraine Louise POTHIER, sa tante paternelle.

Bonne FRANCILLON était la fille de Bernard FRANCILLON maître Maçon de Saint-Haon le Vieux et de Marguerite ROBBIN.

Le contrat de mariage du couple fut établi par M° MARET le 20 décembre 1714 et le mariage eut lieu à Renaison le 22 janvier 1715. Le couple habita au village des CLAIR. Philibert ne savait pas signer.
En novembre 1717, il fut contraint de vendre cinq oeuvrées de vigne situées au territoire de Chevalière bordée par le chemin allant à Saint Haon, près de la maison des CLERC. (17) La somme de 300 livres qu’il obtint de cette vente lui permit de rembourser plusieurs dettes que Claude CLERC, son père avait laissé à sa mort.

Philibert CLAIR décéda le 11 octobre 1738 à l’âge de 38 ans et sa femme, Bonne Francillon décéda le 19 octobre 1773 à l’âge de 76 ans.

Claude CLERC x Antoinette NICOLET (dite la cadette)

Claude CLERC était le fils de Jean et de Louise POTHIER. Il était né le 2 avril 1698 et avait eut pour parrain Claude CLERC et pour marraine Pernette GILBERT.

Antoinette NICOLET était la fille de Pierre et de Marie LACOLONGE.

Le mariage eut lieu le 2 février 1722. Claude CLERC prit la succéssion de son père et devint aussi marchand meunier.
Dans l’acte de baptême de Bonne née le 9 février 1740, le curé a indiqué comme prénom de la mère NICOLE au lieu d’Antoinette. Il est probable qu’il s’agit d’une erreur. Cela fait une liste d’enfants impressionnante (16 en tout). Dans cette liste il faut remarquer que lorsqu’un enfant meurt en très bas âge, l’espace de temps séparant la naissance suivante est bien plus plus court que lorsque l’enfant survit. (12 mois contre 20 à 22 mois en moyenne)

Claude CLERC exerçait le métier de marchand meunier. Il décéda le 14 décembre 1745.

Antoinette NICOLLET, sa veuve se remaria avec André MOULIER originaire de Saint-Rirand le 2 juin 1747. André MOULIER, son second mari décédera le 26 février 1759 à Saint-Rirand.


Antoine CLAIR x Catherine DUMOULIN

Antoine CLAIR était le fils de Jean CLAIR et de Louise POTHIER, né le 22 juillet 1707 à Renaison. Ont été parrain et marraine Antoine CLERC, oncle de l’enfant et Gabrielle CHAMPROMIS.

Catherine DUMOULIN était la fille de Benoit DUMOULIN maître boulanger d’Ambierle et de Michelle DREUX.

Le couple se maria à Ambierle le 27 novembre 1742 à Ambierle et vécut à Renaison ou Antoine CLERC exerça les métiers de tonnelier et de vigneron. (l’un n’étant pas incompatible avec l’autre !)

Catherine DUMOULIN fut la marraine en 1744 de Catherine CLAIR, fille de ses beaux-parents
Devenue veuve, Catherine DUMOULIN se serait remariée avec Antoine CONDAMINE. Elle mourut à l’âge de 59 ans le 20 janvier 1780


Jean CLERC x Claudine MICHON

Jean CLERC était le fils aîné d’autre Jean et de Nicolle ROBIN. Il était né le 29 mai 1704 et son parrain fut Jean ROBIN et sa marraine Isabeau GOUY.

Claudine MICHON était la fille de Michel MICHON et de Marie CACQUET.

Le contrat de mariage fut établi par M° Ramey le 24 janvier 1722 et le mariage eut lieu à l’église de Renaison en février de la même année. Les deux jeunes gens ont dûs être élevés très jeunes ensemble et de ce fait devaient être très proches. En effet, le père de l’époux s’était marié avec la mère de l’épouse lorsqu’ils étaient encore enfants. (voir plus haut). En outre, l’on peut remarquer que Jean se maria le même jour que Claude CLERC, son cousin.

Un an après, en décembre 1723, Jean ROBIN, son oncle et prêtre de Renaison fit une donation à Jean CLAIR, son petit neveu de diverses terres à vigne situées à Renaison, ce qui dut encore enrichir la famille qui devait être déjà fort à l’aise.

Jean Clair savait signer.
Jean CLERC est décédé le 15 août 1775 à l’âge de 72 ans. Etait présent à l’enterrement Laurent CLAIR, son fils.


Jean-François CLAIR x Colombe FORIAT.

Jean-François était le fils de Jean CLERC le jeune et de Nicole ROBIN et était né le 6 avril 1706 à Renaison. Son parrain fut Jean CLERC et sa marraine Damoiselle Françoise MARIDET.

Colombe FORIAT était la fille de Jean FORIAT et d’Agathe BOUFFARON

Un contrat de mariage a été rédigé par devant M° PATIN le 5 février 1727. Dans ce contrat, Jean CLAIR, père du marié et autre Jean, frère du marié firent donation d’une somme de 600 livres pour tous droits que l’époux aurait pu avoir dans la succession de ses parents. Le couple se maria à l’église de Renaison le 18 février 1727.

L’oncle maternel, Jean ROBIN, prêtre de Renaison lui fit aussi donation d’une somme de 200 livres.

La marié, de son côté reçut la totalité des biens possédés par Jean FORIAT et Agathe BOUFFARON, ses parents, à charge pour elle de payer à chacune de ses soeurs, Claudine, Jeanne, Louise et Agathe FORIAT une somme de quatre cents livres à leur majorité, accompagné du trousseau accoutûmé.
Jean-François CLAIR, qui était le frère cadet de Jean, (marié avec Claudine MICHON) dut se sentir lèser dans la répartition des dots successorales et un peu plus d’un après la mort de son père il entama une procédure avec son frère Michel qui habitait à Saint-Haon le Châtel. Ils obtinrent apparement satisfaction puisqu’un réglement transactionnel fut établie le 18 mai 1755 (12) obligeant leur neveu Laurent, fils héritier de Jean, leur frère aîné à leur payer à chacun une somme de 250 livres. De tous temps, lorsqu’il s’agit d’argent, les relations familiales deviennent toujours plus difficiles !

Colombe FORIAT mourut le 9 avril 1774 à l’âge de 65 ans et son mari, Jean-François CLAIR quelques mois plus tard le 4 août 1774 à l’âge de 72 ans.

Jean CLERC.

Jean CLAIR était le fils de Michel CLAIR et de Gabrielle CHAMPROMIS. Il était né le 26 février 1708 à Renaison. Il avait eut comme parrain et marraine Jean CLERC et Nicolle ROBIN .

Jean CLAIR se maria deux fois :

1° avec Nicole GIRARDE.

Nicole était la fille de Pierre GIRARDE et de Gilberte ALLIER

Son premier mariage fut célébré à Saint-Haon le Châtel le 4 février 1727.
Nicole GIRARDE décéda le 27 avril 1742 à Renaison.

A la suite de ce décès Jean CLAIR se remaria à Renaison :

2° avec Claudine FORGES.

Claudine FORGES était la fille de Benoît FORGES et de Marguerite DESORMIERES. Jean CLAIR, son époux signa au bas de l’acte de mariage qui fut établi le 22 novembre 1746.

a) Elisabeth, née le 8 janvier 1748. Décédée le 6 décembre 1749.
b) Benoît, né le 5 avril 1750.

Dans l’acte de baptême de Claudine CLAIR, fille de Claude et de Marguerite DADOLE, du 5 décembre 1750, la marraine est Claudine FORGES, veuve de Jean CLAIR. Ce Jean CLAIR est donc bien décédé le 24 novembre 1750 à l’âge de 40 ans.

Claude CLAIR x Marguerite DADOLE.

Lui était le fils de Michel CLAIR et de Gabrielle CHAMPROMIS, né le 30 avril 1724 à Renaison. Son parrain avait été Claude THAMIN et sa marraine Isabelle MONDE. Elle était fille de Claude DADOLE et de Bonne GAY.

Le couple se maria à Renaison le 13 janvier 1743.
Quelques années après, le couple s’installa au village Girarde sur le territoire de la paroisse d’Arcon. Il eut les enfants suivants :
C’est au village Girarde que Claude CLERC mourut à l’âge de 40 ans, le 22 mai 1765.

Quant à Marguerite DADOLE, elle mourut le 30 octobre 1780 à l’âge de 55 ans, également au village Girarde, paroisse d’Arcon.


Pierre CLERC x Marguerite PAYRE.

Pierre CLERC était le fils de d’Antoine CLERC et de Michelle DARCON et avait dû naître le 12 février 1709. Sont parrain fut Pierre ............... et sa marraine Louise POTHIER.

Marguerite PAYRE était la fille de Claude PAYRE et de Marte BERGER.

Le contrat de mariage fut passé devant M° RAMEY le 31 janvier 1726 et ils se marièrent à Renaison le 19 février 1726. Pierre CLERC ne savait pas signer. Le couple vécut au village Figolets à Renaison.
En septembre 1747, Pierre CLERC tomba gravement malade. Comme à l’accoutûmée en pareille situation, on fit venir le notaire dans sa maison aux Figollets pour qu’il puisse lui dicter ses dernières volontés. Ce fut Maître RAMEY qui fut appelé le 27 septembre 1747.

Après les recommandations et donations aux oeuvres religieuses habituelles il lègua à Amable, sa fille aînée, une somme de trois cents livres et à chacun de ses autres enfants, la somme de deux cent quarante livres, en ajoutant également pour chacune des fille, un lit garni.

Les meubles meublants, les effets mobiliers, papiers, denrées et bestiaux évaluées à huit cents livres échurent à Marguerite PAYRE, sa femme. En outre elle obtint la jouissance des immeubles jusqu’à la majorité de l’héritier. Cet héritier universel fut Claude CLERC, leur fils. Marguerite PAYRE fut également nommée tutrice de tous ses enfants tandis que Claude DARCON de Saint-Haon le Vieux devint curateur.

Finalement, Pierre CLERC se remit de sa maladie et ne mourut qu’une quarantaine d’années plus tard, le 22 mars 1786 à l’âge de 78 ans.

Quant à Marguerite PAYRE, elle mourut le 6 mars 1774 à l’âge de 70 ans.

Antoine CLAIR x Claudine DUGARET.

L’acte de mariage de ce couple n’a pas été retrouvé. Peut-être à rechercher à Cherier.

a) Antoine, né le 2 novembre 1729 à Renaison

Jean CLAIR x Marie JUTANAY.

Lui était le fils d’Antoine CLAIR et de Bonne BROSSARD et était né à Saint-Haon le Vieux le 29 octobre 1712. Ses parrain et marraine avaient été Jean CLERC et Barbe DETOURS.

Elle était la fille de feu Jean JUTANAY et de défunte Marianne MITET.

Le couple se maria à Renaison le 12 janvier 1740.
Jean CLAIR est décédé à Renaison le 9 décembre 1784.