Papetiers originaires de Gênes
Extrait de l'ouvrage de Monsieur Briquet
Les actes des notaires de Marseille témoignent à leur tour des emprunts
constants de maîtres et d'ouvriers que les papeteries de Provence
faisaient à l'industrie de Voltri; en 1620, on mentionne Antoine
Ripaille (actes de M° L. Martinet); en 1622, Antoine Camouiran (actes
de M° L. Motet); en 1627, Guillaume Camoiran, fils de Bernard (actes de
M° L. Motet); en 1630, Antoine Fasson, Jean et Nicolas Dondo (actes de
M° L. Martinet), tous originaires de Voltri. Un accord passé le 4
février 1634 (actes de M° L. Martinet) pour fixer le salaire des
ouvriers (le salaire, par le fait de la concurrence, allait sans cesse
en augmentant), nous montre les six battoirs existant à cette date sur
les territoires d'Aubagne, de Roquevaire et de Marseille, tenus et
exploités par six maîtres papetiers, tous « originaires de Oultry, en
rivière de Gênes, » à savoir Jean Dondo, Antoine Fasson, Jean-Baptiste
Paradon, Marc-Antoine Camoyran, Angelin Carbon et Nicolas Dondo. En
1635, Sébastien Pignon, maître papetier, « originaire d’Outtry, en
rivière de Gênes », afferme le battoir à papier du conseiller Antoine
de Bousset (actes de M° L. Martinet). Signalons encore, en 1643,
Philippe Chausson, « originaire de Loano, en rivière de Gênes » (même
notaire) et en 1648, André Sibelly, maître papetier, « du lieu
d'Outtry, en rivière de Gênes » (même notaire).