papeterie de Saint-Alban Leysse (Savoie)

Guillaume Viceriat et Alix Montelier

Le couple venait de la papeterie du Bourget du Lac où il avait travaillé pendant plus de 10 ans. Il arriva à Saint-Alban Leysse les 1653. Un enfant y naquit :
Alix Montelier est probablement décédée au cours de l'année 1653. Devenu veuf, Guillaume Viceriat se remaria à Saint-Alban ? avec :

Guillaume Viceriat et Pernette Rollier


Enfants nés à Saint-Alban Leysse :
Guillaume Viceriat est décédé le 4  avril 1667
Registre paroissial de Saint-Alban Leysse

Le 9° 7bre, environ une heure après minuit.1718, le feu prit à la maison de feu Benoît Porraz et se communiqua aux autres du même village de Cheste,  du côté de la Cluse au nombre de 18 à 20. soit maisons soit granges.

Le Roi Victor amé second après avoir abdiqué en faveur de Charles Emanuel III son fils en 7bre 1730 vint demeurer à Chambéry avec son épouse Mad° la Marquise de Sping et le 16 mai 1731 choisit la maison de Mr le Marquis Corsa de ma parroisse de St Alban pour y passer une partie de l’été.

Quoiqu’il eut une chapelle dans  sa maison, il allait très souvent à l’Eglise où ne voulant ni faire aucune distinction, il assistait aux offices avec une piété qui édifiait le peuple et qu’il soulageait par les aumônes donné à notre Sacristie un calice sous le pied duquel j’ai fait mettre son nom et il m’a donné une chasuble de satin à différentes fleurs garni de galon et une autre garnie de dentelles que je laisse.....Il parti de St Alban dans le Piemont.

Rivière ou plutôt torrent du mandement de Chambéry. qui prend sa source au pieds des montagnes situées au revers occidental de celles des Bauges, dans les montagnes ou les communes de La Thuile de Curienne. de Puysgros. de Thoiry et des Déserts. Apres que ses deux branches se soient réunies près de la papeterie de Laisse, où elles forment de yrès jolies cascades, cette rivière coule dans la plaine qui se tend depuis St-Alban jusqu’à Chambéry où. prenant sa direction à l'ouest-nord. elle reçoit à quelques distances de la ville les eaux de l’Albanne et de l'Hyére, longe les grandes prairies qui s étende jusqu'au Bourget où elle se jette dans le lac. Tantôt le lit de Laisse n'offre que des cailloux, et tantôt rivière impétueuse elle débonde et inonde toute la plaine où elle cause de grands ravages.

Village, partie de la commune de St-Alban et partie de la Ravoire (Savoie-propre) A pris son nom ou la donné au torrent dont on vient de parler On a mis à profit les eaux de cette rivière pour des moulins et surtout pour une papeterie qui y fut établie dès 1740 par Claude Rosset, de Lonex en Vivarais.  Ayant passé à divers propriétaires, elle fut achetée et améliorée par Augustin Montgolfier qui. en 1786. la vendit à Augustin Ausseday. Le village de Laisse est un but de promenade pour les habitants de Chambéry. dont il est éloigné de 3/4 d'heure. Il y a plusieurs guinguettes où l’on va goûter le dimanche. Au-dessus de la papeterie, il faut voir le site dit le Bout-du-Monde. qui plaît au voyageur ami de la nature sauvage. C’est une gorge resserrée entre deux montagnes coupée à pic et fermée à son extrémité supérieure par une masse énorme de rocher, du haut et des lianes desquels se précipitent en cascades des ruisseaux qui forment par leur confluent une partie de la rivière de Laisse, qui fait mouvoir la papeterie.


Antoine Caprony et Hélène Francois.

Folio 603 - notaire Vachier


Obligé passé par honorable Antoine Caprony, marchand papetier habitant à Leysse en faveur d’honorable Roman Copier conseiller du Roy et accesseur de la mayrie de Grenoble de 595 # tournoises du 6° juin 1697.


Teneur d’obligation passée en faveur du sieur Louis Pany par Antoine Caperony de Leysse.

L’an mil sept cent et un et le onziesme jour du mois de janvier par devant le notaire ducal royal et présent les témoins nas nommés s’est personnellement établi Antoine fils de feu Hercule Caperony de la Serraz, maître papetier habitant à présent à la papeterie de Laisse appelée le Cul du Monde, confesse devoir et promet de payer à Louis Pany marchand bourgeois de Chambery la somme de 462 florins, monnaie de Savoie.

Antelme Caprony et Claudine Noble


Antelme Caprony était le fils d’Antoine et de Jeanne Pichat, baptisé au Bourget du lac le 3 juin 1667. Claudine Noble était la fille de claude Noble, procureur au Sénat de Chambery.

Marchand papetier à Leysse

Le couple passa un contrat de mariage devant maître Francois le 13 août 1702. Parmi les témoins, on peut noter la présence de Charles Noble, frère de l’épouse, Joseph, fils de feu Jean Dunant de Nantua. (AD. de Savoie - tabellion 2C 216 - photo 655)

Le 25 mars 1705, devant maître Chanterel, notaire, Antelme Caprony de la Serraz, habitant à Leysse reconnaissait avoir reçu de Jean Thiollier, avocat, la somme de 750 florins pour paiement de la part de Claudine Noble de 3.000 florins de capital dû sur le testament de Claude Noble, son ayeul du 23 août 1687 (AD. de Savoie - tabellion 2C 215 - photo 509)

Un enfant naquit à Saint-Alban Leysse, issu de leur mariage :
Antelme Caprony décédait à Saint-Alban Leysse de 8 décembre 1707 à l’âge d’environ 40 ans.

Joseph Dunant et Jacqueline Rosset


Maître papetier. Né à Nantua (Ain) le 21 novembre 1669, fils de Jean Dunant et de Antoinette Brun

Le couple passa un contrat de mariage le 5 juillet 1699 devant maître Claude Francois. 

Contrat de mariage  entre Joseph fils de feu Jean Dunant, maître papetier de Nantua, habitant à Laisse d’une part et Jacqueline, fille de Claude Rosset, chandelier de Chambery, Jacqueline Rosset apportait à la communauté une somme de cent florins promise par cedulle établie en sa faveur par feu maître Gaspard Bertier le 7 juin 1698, une autre somme de 300 florins, léguée par testament par feue Jeanne Baptiste Rex, sa tante et enfin des meubles évalués à 400 florins, consistant principalement en deux coffres de bois noyer fermant à clef, plus deux lits aussi de bois noyer garnis, plus une table avec deux bancs et quatre sièges, le tout de même bois noyer, plus huit draps toile mêlée moitié usés, plus une douzaine de chemises aussi toile, plus deux douzaines et demi de serviettes, plus une douzaine de tabliers, plus un poids et une romaine avec un fer propre à défriser le linge, plus une garde robe bois sapin, plus deux bassinières, plus quatre petits tableaux, plus trois nappes, plus trois paires d’habits, plus trois pots à feu, un chaufel..., une poîle et un poilon et autres meubles se trouvant la maison de la future épouse, ces meubles appartenant à l’épouse en toute propriété, lui ayant été donnés par Jean Baptiste Rex sa tante. Claudine, fille de feu Claude Laperrière de la Bastie d’Albanois, veuve de Gaspard Bertier et tutrice des enfants promit de payer aux futurs époux deux sommes, l’une de trois cents florins, l’autre de cent florins. Claude Rosset, père de l’épouse donna à cause de noces tous et uns chacuns ses biens en quoi qu’ils consistent, sauf dix florins pour en disposer, les futurs époux promettant de le nourrir et entretenir de tout leut pouvoir et faculté. De son côté le futur époux donna une somme de quatre cents florins, monnaie de Savoie. Fait en présence d’Antoine Caprony, marchand papetier de la Serraz, deGabriel Doyet, Claudine de la Perrière

Enfants du couple, nés à Saint-Alban Leysse :
Jacqueline Rosset décéda le 13 avril 1714. Elle était âgée de  35 ans.

Joseph Dunant et Gasparde Bellemin

Le mariage eut lieu à Saint-Alban Leysse le 7 mai 1714 :

Le septième may mil sept cent quatorze après les publications des bans faittes selonl’ordonnance du diocèse à St Léger et dans cette paroisse sans qu’on se soit apparu d’aucun empêchement canonique comme il conste par l’attestation du Sr Roux du Bourget du courant et après avoir obtenu dispense d’un ban obtenu de Monsieur Deville official du 6° may ont receu la bénédiction nuptiale honorable Joseph Dunan, maître papetier à Leysse et honorable Gasparde fille d’Antoine Bellemain de Chambery e présensce d’honorable Jean Bellemain et de Jean Maillard.

Un enfant naquit : Il est probable que la mère et l’enfant ne survécurent pas à cet accouchement difficile,.

Joseph Dunant et Françoise Roberty

Note sur le registre de Saint-Alban Leysse : Le 16 7bre (1721) honorable Joseph Dunan a espousé la Françoise Roberty de Chambery.

Le mariage eut lieu en la paroisse de Saint-Léger de Chambery :

Le 16 7bre 1721 ont esté espousés après les publications requises Joseph Dunand, veuf de la Gasparde Bellemain de la paroisse de St Alban et Françoise Roberti de cette paroisse en présence de Gabriel Dayet et de Enard Brunier.

Enfants du couple :
Jean-Pierre Guillot et Françoise Dunant

Jean-Pierre Guillot était le fils d’Antoine et de Claudine Nicollet, né le 2 janvier 1702 à Nantua (Ain)

Le couple se maria le 29 juillet 1732 à Saint-Alban Leysse

Le vingtneufvieme juillet mille sept cent trente deux appres les proclamations ordinaires dans cette paroisse et dans celle du Bourget, n’aiant découvert aucun empêchement j’ay donné la bénédiction nuptiale à Jean-Pierre Guillot, fils de feu Antoine Guillot, natif de la paroisse de St Michel de Nantua en Bugey et habitant dans la ditte paroisse du Bourget dès son bas âge et à honorable Françoise fille de honorable Joseph Dunant en présence de François Guichon dit Tardy et François Driport.

Le mariage célébré, le couple partit s'installer à la papeterie du Bourget du Lac


Claude Rosset et Claudine Delay Terme

Maître papetier.

Le couple venait de Coublevie (Isère) où il travaillait à la papeterie. C’est là que Claude Rosset et Claudine Delaterme s’étaient mariés le 16 août 1719 et où trois de leur enfants étaient déjà nés. Puis, ils s'installèrent quelques années  à Saint-Alban Leysse. Trois autres enfants y naquirent :
Dès 1728, nous retrouverons le couple de nouveau installé à Coublevie. Cependant pendant son séjour à Leysse, Claude Rosset avait dû acquerir la papeterie.

En effet, en date du 16 décembre 1738 et par devant maître Barbarin, notaire à Chambery, Claude Rosset, fils de feu Pierre Rosset, natif d’Annonay et habitant à la Tivolière près de Voiron en Dauphiné louait pour une période de six ans la papeterie qui se trouvait à Saint-Alban Leysse à Pierre Fourneton, fils de feu Antoine Fourneton, natif de Saint-Jean de Moirans en Dauphiné et à Antoine Fourneton, père et fils. La location devait commencer le premier janvier 1739, au prix de cent livres, payable par moitié au premier juillet et en fin de chaque année.


Antoine Fourneton et Claudine Bertelon (Bertholon)


Maître papetier. Le couple était originaire de Saint-Jean en Moirans (Isère) où il s’était marié en novembre 1733 et où un enfant y était né. Appelé pour prendre la direction de la papeterie de Saint-Alban Leysse vers 1738, un autre enfant naquit à la papeterie de Leysse :

Le onzième novembre mille sept cent trente neuf a été batisé Claude, fils d’honorable Antoine Fourneton maître papetier et de Claudine Bertelon mariés a été parrain honorable Claude Roulier, marraine Anne Petraz, sa femme.

Que c'est-il passé au cours de l'année 1741 ? Apparemment, Antoine Fourneton fut mis en difficulté et une procédure judiciaire fut lancée contre lui :

Archives départementales de la Savoie. - 2B 13965 - Procédures criminelles et civiles. banqueroute frauduleuse. Jugement en première instance : interdiction d’exercer. - année 1741.

Antoine Fourneton, papetier des moulins de Leysse disparaît brutalement avec ses livres comptables

Antoine Fourneton et Claudine Bertelon quittèrent donc précipitament Saint-Alban Leysse et repartirent à Saint-Jean Moirans où nous les retrouverons dès 1742.


Benoit Dumas et Marie Poyard


Marie Poyard (écrit Poyade à Rives) était la fille d’Antoine Poyade, (probablement née le 9 mars 1733 à Rives) et de Marie Cartelier. :

Le sixième juin mil sept cent cinquante deux après les proclamations requises faites à Coublevie en Dauphiné et au Bourget sans avoir découvert aucun empêchement ont été épousés honorable Benoît fils à feu Hugues Dumas et Marie, fille de feu Antoine Poyard de Rive en Dauphiné habitante dans ma paroisse, en présence d’honorables Jean Baptiste Masset, de Georges Lebon et de Claude Roulier.

Après ce mariage, Benoît Dumas et Marie Poyade allèrent travailler à la papeterie se trouvant à Saint-Rambert en Bugey. (Ain)


Georges Lebon et Thérèse Caprony

Après s’être mariés au Bourget du lac le 29 avril 1737, le couple s’installa à Saint-Alban Leysse en reprenant la papeterie qui s’y trouvait.

Si l’on croit les termes du contrat d’acquis passé quelques trente après (le premier août 1779) par Barbe Grisard, la papeterie de Saint-Alban Leysse aurait été achetée par Georges Lebon et Thérèse Caprony de Jean-Jacques Roullier et des frères Richard, dit Collet par contrats du 4 octobre 1750 et quinze septembre 1754, passés chez Maîtres Pillet et Deperse, notaires.

Thérèse Caprony décéda le 24 septembre 1759. Devenu veuf, Georges Lebon ne tarda pas à se remarier :


Georges Lebon et Barbe Grisard


Le curé de Saint-Alban nota sur son registre : Honorable Georges Le Bon papetier a épousé le 27 9bre la Barbe Grisard à Saint-Leger.

Le mariage religieux eut lieu effectivement en la paroisse de Saint-Léger de Chambery :

Ensuitte de la dispense de deux bans accordée par Révérend sieur Alex official du décanat de Savoye, le vingt sept novembre 1759 après une proclamation faite dans les paroisses respectives sans avoir découvert aucun empêchement ont été épousés honorable Georges fils de feu Blaise Lebon natif de la paroisse d’Ambert en Auvergne, diocèse de Clermont, veuf d’honorable Thérèse Caprony habitant à Laisse  sur la paroisse de St Alban depuis vingt trois ans et veuf sur icelle et honorable Barbe fille de feu François Grisard, native et habitante de cette paroisse : le mariage a été célébré en présence d’honorable Jean Jacques Grisard, frère de l’épouse et d’honorable Marc Arnaud, beau-frère de la ditte épouse, tous deux habitants de cette paroisse, témoins requis

Préalablement, un contrat de mariage avait été passé devant maître Magnin, notaire, contrat insinué (AD. de Savoie - 2C 362 photo 418)

Georges Lebon décédait  à Saint-Alban Leysse le 30 juin 1760. Devenue veuve, Barbe Grisard se remaria :


Gaspard Magnon et Barbe Grisard.

Le sixième juillet mil sept cent soixante trois une proclamation etant faitte ayant obtenu dispense de deux bans de Monseigneur l'évêque de Grenoble, j'ay donné la bénédiction nuptiale à Sr. Gaspard Magnon, fils de feu Gaspard et de feue demoiselle Marie Dauphin natif de la paroisse de Ste Marie Allois habitant à Domène d'une part et demoiselle Barbe, fille de feu François Grisard et Marie Vautier, veufve en première nopce de Sr. Georges Bon de cette paroisse sans avoir découvert aucun empêchement ny opposition en présence de Joseph Vallier et de François Pernet.

Pierre Favier et Claudine Guichard

Compagnon papetier. Pierre Favier et Claudine Guichard venaient de la papeterie du Bourget du lac où ils s’était mariés en 1740 et où ils avaient déjà travaillé une quinzaine d’années à la papeterie du lieu.

Ils arrivèrent à Saint-Alban vers 1754 et y restèrent quelques années. C’est là que naquirent et moururent deux de leurs enfants :
Il est probable qu’ils quittèrent Saint-Alban après le décès de leur maître, Georges Lebon, survenu en 1760. Ils retournèrent travailler au Bourget du lac.

Joseph Matthieu et Louise Delay Terme.

Joseph Matthieu et Louise Delay Terme, probablement liés à la profession de papetier se marièrent à Saint-Alban Leysse le 28 juin 1767 :

Le vingt huit juin mil sept cent soixante sept après les trois publications canoniques dans les paroisses respectives et certificat de liberté sans nous être aperçu d’aucun empêchement ny opposition j’ay donné la bénédiction nuptiale à Sr. Joseph fils de Sr. Etienne Matthieu et de Jeanne Ferling de la paroisse de Saint-Jean en Royans, diocèse de Die d’une part et honnête Louise Delaterme de la paroisse de Coublevie de ce diocèse d’autre en présence de Sr. Pierre Torrillon et de Sr. Pierre Cheminade.

Le couple ne semble pas être resté à Saint-Alban Leysse

Augustin Montgolfier

Achat de la papeterie de Saint-Alban Leysse


Le premier août 1779,  Maurice Augustin Montgolfier, maître papetier à Rives (Isère) passait par devant maître Benoît Magnin, notaire à Chambery, un contrat pour l’achat de la papeterie de Saint-Alban Leysse. Propriété de Barbe Grisard, mariée en première noce avec Georges Lebon, puis avec Gaspard Magnon et enfin, semble t-il avec Michel Muffat Dutour, la papeterie de Saint-Alban Leysse était apparemment quelque peu délaissée à ce moment.

On apprends à la lecture de ce contrat que la propriété avait été acquise par Georges Lebon de Jean-Jacques Roullier et des frères Richard, dit Collet par contrats des 4 octobre 1750 et 15 septembre 1754 et que Georges Lebon en avait fait donation à sa seconde femme, Barbe Grisard.

Outre les bâtiments, il était vendu un mouloir de cuivre pesant soixante sept livres, cent soixante livres de cordes de tilloz (chanvre), quatre bois de lit, une grande armoire de noyer, un grand coffre sapin, deux grands fauteuils bois noyer, un mortier de marbre avec le pilon de fer, une grande romaine à peser la patte, une meule à aiguiser, les outils avec la garniture de fer, une crémaillère avec les chenets et pincettes de fer, un bureau de noyer, deux tables bois chêne pour apprêter le papier, une pétrissoire en bois noyer, quatre redressoirs et un buffet en bois sapin, dix maillets de chêne, quatre escabeaux en bois noyer et autres différents bois pour l’entretien de la fabrique.

La vente fut faite pour le prix et somme de trois mille quatre cent une livres et treize louis d’or neufs de France, pour épingle.

Et comme les bâtiments et artifices étaient en mauvais état et vacants depuis longtemps et exigeaient  des réparations indispensables, il était convenu qu’il serait fait un état des lieux par devant notaire le seize août de la même année par moyen d’experts. Parmi les constatations faites, l'un des experts des experts signalait :

"qu'il y a deux arbres avec deux roues en mauvais état, dont l'un mène  cinq piles formant quinze maillots et l'autre, quatre piles formant douze  maillots, le tout en bois blanc et hors de service, sauf deux piles en pierre qui sont en mauvais état, led. moulin ne pouvant travailler sans une réfecrtion à neuf, les chenaux et prises d'eaux pour porter l'eau sur les artifices sont toutes détruites et le canel entièrement comblé de manière que l'eau n'y peut parvenir"
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Augustin Aussedat et Marie Dhenry

Augustin Aussedat était né à Davezieux (Ardèche) le 6 novembre 1756, fils de Jean et de Marie Caillot. Il eut pour parrain Augustin Montgolfier et pour marraine Thérèse Montgolfier.

Marie Dhenry était la fille de Vincent Dhenry, tisseur à Annonay et de Louise Dervieux, née vers 1758

Le couple se maria le premier octobre 1781 à Annonay d’où Marie Dhenry était native. Leur trois premiers enfants naquirent à Davézieux.

Augustin Aussedat exerça tous les métiers propres à la fabrication du papier. C’est ainsi que dans l’acte de baptême à Davezieux du 20 janvier 1784 de Marie Augustine Aussedat, le curé précisait que le père était à cette époque formaire à la papeterie.

Par acte du 22 juillet 1788, Augustin Montgolfier vendait à Augustin Aussedat la papeterie de Leysse qu’il avait acquise quelques 10 ans auparavant. (AD. de Savoie - 2C 488 - vue 789). L’ensemble ainsi vendu figurait sur la mappe de Leysse aux numéros 1599-1600-1601-1602-1606 et une partie de 1605 et dépendait du fief du seigneur marquis Deville. (A.D. de Savoie - C 3786 - mappe 263 - vue n° 1)

La vente fut fait moyennant le prix de 17.373 livres et 14 sols à régler de la façon suivante :
les intérêts étant fixés au taux de 5%

D’autres enfants du couple naquirent à Saint-Alban Leysse dont :
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