papeterie de Saint-Alban Leysse (Savoie)
Guillaume Viceriat et Alix Montelier
Le couple venait de la papeterie du Bourget du Lac où il avait travaillé pendant plus de 10 ans. Il arriva à Saint-Alban Leysse les 1653. Un enfant y naquit :
-
- Jeane, baptisée le 23 mai 1652. Marraine Jeanne Garbalat.
Alix Montelier est probablement décédée au cours de l'année 1653.
Devenu veuf, Guillaume Viceriat se remaria à Saint-Alban ? avec :
Guillaume Viceriat et Pernette Rollier
Enfants nés à Saint-Alban Leysse :
- - Louise, baptisée le 10 septembre 1654. Parrain Louis Rollier, marraine Pernette Bonigan. (Le nom du père : Leisseraz)
- - François, baptisé le 29 octobre 1656. Parrain François Bonnaire, marraine Marguerite Rollier.
- - Guette, baptisée le 16 août 1683. Parrain spectacle Jean Humbert Roux, marraine demoiselle Guette Bonjan.
- - Octavian, baptisé 26 février 1667. Parrain Octavian Exartier, marraine Clauda Roulier.
Guillaume Viceriat est décédé le 4 avril 1667
Registre paroissial de Saint-Alban Leysse
Le 9° 7bre, environ une heure après minuit.1718, le feu prit à la
maison de feu Benoît Porraz et se communiqua aux autres du même village
de Cheste, du côté de la Cluse au nombre de 18 à 20. soit maisons
soit granges.
Le Roi Victor amé second après avoir abdiqué en faveur de Charles
Emanuel III son fils en 7bre 1730 vint demeurer à Chambéry avec son
épouse Mad° la Marquise de Sping et le 16 mai 1731 choisit la maison de
Mr le Marquis Corsa de ma parroisse de St Alban pour y passer une
partie de l’été.
Quoiqu’il eut une chapelle dans sa maison, il allait très souvent
à l’Eglise où ne voulant ni faire aucune distinction, il assistait aux
offices avec une piété qui édifiait le peuple et qu’il soulageait par
les aumônes donné à notre Sacristie un calice sous le pied duquel j’ai
fait mettre son nom et il m’a donné une chasuble de satin à différentes
fleurs garni de galon et une autre garnie de dentelles que je
laisse.....Il parti de St Alban dans le Piemont.
Rivière ou plutôt torrent du mandement de Chambéry. qui prend sa source
au pieds des montagnes situées au revers occidental de celles des
Bauges, dans les montagnes ou les communes de La Thuile de Curienne. de
Puysgros. de Thoiry et des Déserts. Apres que ses deux branches se
soient réunies près de la papeterie de Laisse, où elles forment de yrès
jolies cascades, cette rivière coule dans la plaine qui se tend depuis
St-Alban jusqu’à Chambéry où. prenant sa direction à l'ouest-nord. elle
reçoit à quelques distances de la ville les eaux de l’Albanne et de
l'Hyére, longe les grandes prairies qui s étende jusqu'au Bourget où
elle se jette dans le lac. Tantôt le lit de Laisse n'offre que des
cailloux, et tantôt rivière impétueuse elle débonde et inonde toute la
plaine où elle cause de grands ravages.
Village, partie de la commune de St-Alban et partie de la Ravoire
(Savoie-propre) A pris son nom ou la donné au torrent dont on vient de
parler On a mis à profit les eaux de cette rivière pour des moulins et
surtout pour une papeterie qui y fut établie dès 1740 par Claude
Rosset, de Lonex en Vivarais. Ayant passé à divers propriétaires,
elle fut achetée et améliorée par Augustin Montgolfier qui. en 1786. la
vendit à Augustin Ausseday. Le village de Laisse est un but de
promenade pour les habitants de Chambéry. dont il est éloigné de 3/4
d'heure. Il y a plusieurs guinguettes où l’on va goûter le dimanche.
Au-dessus de la papeterie, il faut voir le site dit le Bout-du-Monde.
qui plaît au voyageur ami de la nature sauvage. C’est une gorge
resserrée entre deux montagnes coupée à pic et fermée à son extrémité
supérieure par une masse énorme de rocher, du haut et des lianes
desquels se précipitent en cascades des ruisseaux qui forment par leur
confluent une partie de la rivière de Laisse, qui fait mouvoir la
papeterie.
Antoine Caprony et Hélène Francois.
Folio 603 - notaire Vachier
Obligé passé par honorable Antoine Caprony, marchand papetier habitant
à Leysse en faveur d’honorable Roman Copier conseiller du Roy et
accesseur de la mayrie de Grenoble de 595 # tournoises du 6° juin 1697.
Teneur d’obligation passée en faveur du sieur Louis Pany par Antoine Caperony de Leysse.
L’an mil sept cent et un et le onziesme jour du mois de janvier par
devant le notaire ducal royal et présent les témoins nas nommés s’est
personnellement établi Antoine fils de feu Hercule Caperony de la
Serraz, maître papetier habitant à présent à la papeterie de Laisse
appelée le Cul du Monde, confesse devoir et promet de payer à Louis
Pany marchand bourgeois de Chambery la somme de 462 florins, monnaie de
Savoie.
Antelme Caprony et Claudine Noble
Antelme Caprony était le fils d’Antoine et de Jeanne Pichat, baptisé au Bourget du lac le 3 juin 1667. Claudine Noble était la fille de claude Noble, procureur au Sénat de Chambery.
Marchand papetier à Leysse
Le couple passa un contrat de mariage devant maître Francois le 13 août
1702. Parmi les témoins, on peut noter la présence de Charles Noble,
frère de l’épouse, Joseph, fils de feu Jean Dunant de Nantua. (AD. de
Savoie - tabellion 2C 216 - photo 655)
Le 25 mars 1705, devant maître Chanterel, notaire, Antelme Caprony de
la Serraz, habitant à Leysse reconnaissait avoir reçu de Jean
Thiollier, avocat, la somme de 750 florins pour paiement de la part de
Claudine Noble de 3.000 florins de capital dû sur le testament de
Claude Noble, son ayeul du 23 août 1687 (AD. de Savoie - tabellion 2C
215 - photo 509)
Un enfant naquit à Saint-Alban Leysse, issu de leur mariage :
- - Joseph, baptisé le 28 août 1707. Parrain Joseph Armijon, marraine Claudine Noerey.
Antelme Caprony décédait à Saint-Alban Leysse de 8 décembre 1707 à l’âge d’environ 40 ans.
Joseph Dunant et Jacqueline Rosset
Maître papetier. Né à Nantua (Ain) le 21 novembre 1669, fils de Jean Dunant et de Antoinette Brun
Le couple passa un contrat de mariage le 5 juillet 1699 devant maître Claude Francois.
Contrat de mariage entre Joseph fils de feu Jean Dunant, maître
papetier de Nantua, habitant à Laisse d’une part et Jacqueline, fille
de Claude Rosset, chandelier de Chambery, Jacqueline Rosset apportait à
la communauté une somme de cent florins promise par cedulle établie en
sa faveur par feu maître Gaspard Bertier le 7 juin 1698, une autre
somme de 300 florins, léguée par testament par feue Jeanne Baptiste
Rex, sa tante et enfin des meubles évalués à 400 florins, consistant
principalement en deux coffres de bois noyer fermant à clef, plus deux
lits aussi de bois noyer garnis, plus une table avec deux bancs et
quatre sièges, le tout de même bois noyer, plus huit draps toile mêlée
moitié usés, plus une douzaine de chemises aussi toile, plus deux
douzaines et demi de serviettes, plus une douzaine de tabliers, plus un
poids et une romaine avec un fer propre à défriser le linge, plus une
garde robe bois sapin, plus deux bassinières, plus quatre petits
tableaux, plus trois nappes, plus trois paires d’habits, plus trois
pots à feu, un chaufel..., une poîle et un poilon et autres meubles se
trouvant la maison de la future épouse, ces meubles appartenant à
l’épouse en toute propriété, lui ayant été donnés par Jean Baptiste Rex
sa tante. Claudine, fille de feu Claude Laperrière de la Bastie
d’Albanois, veuve de Gaspard Bertier et tutrice des enfants promit de
payer aux futurs époux deux sommes, l’une de trois cents florins,
l’autre de cent florins. Claude Rosset, père de l’épouse donna à cause
de noces tous et uns chacuns ses biens en quoi qu’ils consistent, sauf
dix florins pour en disposer, les futurs époux promettant de le nourrir
et entretenir de tout leut pouvoir et faculté. De son côté le futur
époux donna une somme de quatre cents florins, monnaie de Savoie. Fait
en présence d’Antoine Caprony, marchand papetier de la Serraz,
deGabriel Doyet, Claudine de la Perrière
Enfants du couple, nés à Saint-Alban Leysse :
-
- Antoine, baptisé le 12 août 1708. Parrain Antoine, fils de Charles Sardes, marraine demoiselle de Beauvais.
- - Claude, baptisé le 8 juin 1711. Parrain Claude Pernon, marraine Claudine Lachanal. 20
-
- Jean baptisé le 22 septembre 1712. Parrain Jean Forestier, marraine Françoise Richard. 22
Jacqueline Rosset décéda le 13 avril 1714. Elle était âgée de 35 ans.
Joseph Dunant et Gasparde Bellemin
Le mariage eut lieu à Saint-Alban Leysse le 7 mai 1714 :
Le
septième may mil sept cent quatorze après les publications des bans
faittes selonl’ordonnance du diocèse à St Léger et dans cette paroisse
sans qu’on se soit apparu d’aucun empêchement canonique comme il conste
par l’attestation du Sr Roux du Bourget du courant et après avoir
obtenu dispense d’un ban obtenu de Monsieur Deville official du 6° may
ont receu la bénédiction nuptiale honorable Joseph Dunan, maître
papetier à Leysse et honorable Gasparde fille d’Antoine Bellemain de
Chambery e présensce d’honorable Jean Bellemain et de Jean Maillard.
Un enfant naquit :
- - Jean-Charles, baptisé à la maison dans le
danger le 20 novembre 1718. Parrain Jean Bellemin, maître cordonnier,
marraine Charlotte Sorat
Il est probable que la mère et l’enfant ne survécurent pas à cet accouchement difficile,.
Joseph Dunant et Françoise Roberty
Note sur le registre de Saint-Alban Leysse : Le 16 7bre
(1721) honorable Joseph Dunan a espousé la Françoise Roberty de
Chambery.
Le mariage eut lieu en la paroisse de Saint-Léger de Chambery
:
Le
16 7bre 1721 ont esté espousés après les publications requises Joseph
Dunand, veuf de la Gasparde Bellemain de la paroisse de St Alban et
Françoise Roberti de cette paroisse en présence de Gabriel Dayet et de
Enard Brunier.
Enfants du couple :
- - Josephine, baptisée le 15 août 1722. Parrain
Joseph Lacroix de St Claude, marraine Peronne Dunant, femme Lambert.
Décédée le 24 février 1723.
- - Pierre, baptisé le 20 janvier 1724. Parrain Pierre Roulier, marraine Jacqueline Vibert.
Jean-Pierre Guillot et Françoise Dunant
Jean-Pierre Guillot était le fils d’Antoine et de Claudine Nicollet, né le 2 janvier 1702 à Nantua (Ain)
Le couple se maria le 29 juillet 1732 à Saint-Alban Leysse
Le vingtneufvieme juillet mille sept cent trente deux appres les
proclamations ordinaires dans cette paroisse et dans celle du Bourget,
n’aiant découvert aucun empêchement j’ay donné la bénédiction nuptiale
à Jean-Pierre Guillot, fils de feu Antoine Guillot, natif de la
paroisse de St Michel de Nantua en Bugey et habitant dans la ditte
paroisse du Bourget dès son bas âge et à honorable Françoise fille de
honorable Joseph Dunant en présence de François Guichon dit Tardy et
François Driport.
Le mariage célébré, le couple partit s'installer à la papeterie du Bourget du Lac
Claude Rosset et Claudine Delay Terme
Maître papetier.
Le couple venait de Coublevie
(Isère) où il travaillait à la papeterie. C’est là que Claude Rosset et
Claudine Delaterme s’étaient mariés le 16 août 1719 et où trois de leur
enfants étaient déjà nés. Puis, ils s'installèrent quelques années à Saint-Alban
Leysse. Trois autres enfants y naquirent :
- - Clarlotte, baptisée le 2 janvier 1725. Parrain Pierre Fory, marchand, marraine Charlotte Soret.
- - Joseph Louis, baptisé le 15 novembre 1725. Parrain Louis Hipiert, marraine Josephe Roulier.
- - Marc, baptisé le 8 juin 1727. Parrain Marc Bouvard, marraine Jeanne Faure.
Dès 1728, nous retrouverons le couple de nouveau
installé à Coublevie. Cependant pendant son séjour à Leysse, Claude
Rosset avait dû acquerir la papeterie.
En effet, en date du 16 décembre 1738 et par devant maître Barbarin,
notaire à Chambery, Claude Rosset, fils de feu Pierre Rosset, natif
d’Annonay et habitant à la Tivolière près de Voiron en Dauphiné louait
pour une période de six ans la papeterie qui se trouvait à Saint-Alban
Leysse à Pierre Fourneton, fils de feu Antoine Fourneton, natif de
Saint-Jean de Moirans en Dauphiné et à Antoine Fourneton, père et fils.
La location devait commencer le premier janvier 1739, au prix de cent
livres, payable par moitié au premier juillet et en fin de chaque
année.
Antoine Fourneton et Claudine Bertelon (Bertholon)
Maître papetier. Le couple était originaire de Saint-Jean en Moirans
(Isère) où il s’était marié en novembre 1733 et où un enfant y était
né. Appelé pour prendre la direction de la papeterie de Saint-Alban
Leysse vers 1738, un autre enfant naquit à la papeterie de Leysse :
Le onzième novembre mille sept cent trente neuf a été batisé Claude,
fils d’honorable Antoine Fourneton maître papetier et de Claudine
Bertelon mariés a été parrain honorable Claude Roulier, marraine Anne
Petraz, sa femme.
Que c'est-il passé au cours de l'année 1741 ?
Apparemment, Antoine Fourneton fut mis en difficulté et une procédure
judiciaire fut lancée contre lui :
Archives
départementales de la Savoie. - 2B 13965 - Procédures criminelles et
civiles. banqueroute frauduleuse. Jugement en première instance :
interdiction d’exercer. - année 1741.
Antoine Fourneton, papetier des moulins de Leysse disparaît brutalement avec ses livres comptables
Antoine Fourneton et Claudine Bertelon quittèrent donc précipitament Saint-Alban Leysse et repartirent à Saint-Jean Moirans où nous les retrouverons dès 1742.
Benoit Dumas et Marie Poyard
Marie Poyard (écrit Poyade à Rives) était la fille
d’Antoine Poyade, (probablement née le 9 mars 1733 à Rives) et de
Marie Cartelier. :
Le sixième juin mil sept cent cinquante deux après les proclamations
requises faites à Coublevie en Dauphiné et au Bourget sans avoir
découvert aucun empêchement ont été épousés honorable Benoît fils à feu
Hugues Dumas et Marie, fille de feu Antoine Poyard de Rive en Dauphiné
habitante dans ma paroisse, en présence d’honorables Jean Baptiste
Masset, de Georges Lebon et de Claude Roulier.
Après ce mariage, Benoît Dumas et Marie Poyade allèrent travailler à la papeterie se trouvant à Saint-Rambert en Bugey. (Ain)
Georges Lebon et Thérèse Caprony
Après s’être mariés au Bourget du lac le 29 avril 1737, le couple s’installa à Saint-Alban Leysse en reprenant la papeterie qui s’y trouvait.
Si l’on croit les termes du contrat d’acquis passé quelques trente après
(le premier août 1779) par Barbe Grisard, la papeterie de Saint-Alban
Leysse aurait été achetée par Georges Lebon et Thérèse Caprony de
Jean-Jacques Roullier et des frères Richard, dit Collet par contrats du
4 octobre 1750 et quinze septembre 1754, passés chez Maîtres Pillet et
Deperse, notaires.
Thérèse Caprony décéda le 24 septembre 1759. Devenu veuf, Georges Lebon ne tarda pas à se remarier :
Georges Lebon et Barbe Grisard
Le curé de Saint-Alban nota sur son registre : Honorable Georges Le Bon papetier a épousé le 27 9bre la Barbe Grisard à Saint-Leger.
Le mariage religieux eut lieu effectivement en la paroisse de Saint-Léger de Chambery :
Ensuitte de la dispense de deux bans accordée par Révérend sieur Alex
official du décanat de Savoye, le vingt sept novembre 1759 après une
proclamation faite dans les paroisses respectives sans avoir découvert
aucun empêchement ont été épousés honorable Georges fils de feu Blaise
Lebon natif de la paroisse d’Ambert en Auvergne, diocèse de Clermont,
veuf d’honorable Thérèse Caprony habitant à Laisse sur la
paroisse de St Alban depuis vingt trois ans et veuf sur icelle et
honorable Barbe fille de feu François Grisard, native et habitante de
cette paroisse : le mariage a été célébré en présence d’honorable Jean
Jacques Grisard, frère de l’épouse et d’honorable Marc Arnaud,
beau-frère de la ditte épouse, tous deux habitants de cette paroisse,
témoins requis
Préalablement, un contrat de mariage avait été passé devant maître
Magnin, notaire, contrat insinué (AD. de Savoie - 2C 362 photo 418)
Georges Lebon décédait à Saint-Alban Leysse le 30 juin 1760. Devenue veuve, Barbe Grisard se remaria :
Gaspard Magnon et Barbe Grisard.
Le sixième juillet mil sept cent soixante trois une proclamation etant
faitte ayant obtenu dispense de deux bans de Monseigneur l'évêque de
Grenoble, j'ay donné la bénédiction nuptiale à Sr. Gaspard Magnon, fils
de feu Gaspard et de feue demoiselle Marie Dauphin natif de la paroisse
de Ste Marie Allois habitant à Domène d'une part et demoiselle Barbe,
fille de feu François Grisard et Marie Vautier, veufve en première
nopce de Sr. Georges Bon de cette paroisse sans avoir découvert aucun
empêchement ny opposition en présence de Joseph Vallier et de François
Pernet.
Pierre Favier et Claudine Guichard
Compagnon papetier. Pierre Favier et Claudine Guichard venaient de la papeterie du Bourget du lac où ils s’était mariés en 1740 et où ils avaient déjà travaillé une quinzaine d’années à la papeterie du lieu.
Ils arrivèrent à Saint-Alban vers 1754 et y restèrent quelques années.
C’est là que naquirent et moururent deux de leurs enfants :
- - Claudine, baptisée le 4 mars 1754. Parrain
Jacques Charles, papetier, marraine Claudine Guichard. Décédée le 10
mars de la même année.
- - Françoise, baptisée le 8 novembre 1756. Parrain Antoine Richard, marraine Françoise Yvrard. Décédée le 11 février 1759.
Il est probable qu’ils quittèrent Saint-Alban après le
décès de leur maître, Georges Lebon, survenu en 1760. Ils retournèrent
travailler au Bourget du lac.
Joseph Matthieu et Louise Delay Terme.
Joseph Matthieu et Louise Delay Terme, probablement
liés à la profession de papetier se marièrent à Saint-Alban Leysse le
28 juin 1767 :
Le vingt huit juin mil sept cent soixante sept après
les trois publications canoniques dans les paroisses respectives et
certificat de liberté sans nous être aperçu d’aucun empêchement ny
opposition j’ay donné la bénédiction nuptiale à Sr. Joseph fils de Sr.
Etienne Matthieu et de Jeanne Ferling de la paroisse de Saint-Jean en
Royans, diocèse de Die d’une part et honnête Louise Delaterme de la
paroisse de Coublevie de ce diocèse d’autre en présence de Sr. Pierre
Torrillon et de Sr. Pierre Cheminade.
Le couple ne semble pas être resté à Saint-Alban Leysse
Augustin Montgolfier
Achat de la papeterie de Saint-Alban Leysse
Le premier août 1779, Maurice Augustin Montgolfier, maître papetier à Rives
(Isère) passait par devant maître Benoît Magnin, notaire à Chambery, un
contrat pour l’achat de la papeterie de Saint-Alban Leysse. Propriété
de Barbe Grisard, mariée en première noce avec Georges Lebon, puis avec
Gaspard Magnon et enfin, semble t-il avec Michel Muffat Dutour, la
papeterie de Saint-Alban Leysse était apparemment quelque peu délaissée
à ce moment.
On apprends à la lecture de ce contrat que la propriété avait été
acquise par Georges Lebon de Jean-Jacques Roullier et des frères
Richard, dit Collet par contrats des 4 octobre 1750 et 15 septembre
1754 et que Georges Lebon en avait fait donation à sa seconde femme,
Barbe Grisard.
Outre les bâtiments, il était vendu un mouloir de cuivre pesant
soixante sept livres, cent soixante livres de cordes de tilloz
(chanvre), quatre bois de lit, une grande armoire de noyer, un grand
coffre sapin, deux grands fauteuils bois noyer, un mortier de marbre
avec le pilon de fer, une grande romaine à peser la patte, une meule à
aiguiser, les outils avec la garniture de fer, une crémaillère avec les
chenets et pincettes de fer, un bureau de noyer, deux tables bois chêne
pour apprêter le papier, une pétrissoire en bois noyer, quatre
redressoirs et un buffet en bois sapin, dix maillets de chêne, quatre
escabeaux en bois noyer et autres différents bois pour l’entretien de
la fabrique.
La vente fut faite pour le prix et somme de trois mille quatre cent une
livres et treize louis d’or neufs de France, pour épingle.
Et comme les bâtiments et artifices étaient en mauvais état et vacants
depuis longtemps et exigeaient des réparations indispensables, il
était convenu qu’il serait fait un état des lieux par devant notaire le
seize août de la même année par moyen d’experts. Parmi les constatations faites, l'un des experts des experts signalait :
"qu'il y a deux arbres avec deux roues en mauvais état, dont l'un
mène cinq piles formant quinze maillots et l'autre, quatre piles
formant douze maillots, le tout en bois blanc et hors de service,
sauf deux piles en pierre qui sont en mauvais état, led. moulin ne
pouvant travailler sans une réfecrtion à neuf, les chenaux et prises
d'eaux pour porter l'eau sur les artifices sont toutes détruites et le
canel entièrement comblé de manière que l'eau n'y peut parvenir"
-
Augustin Aussedat et Marie Dhenry
Augustin Aussedat était né à Davezieux (Ardèche) le 6
novembre 1756, fils de Jean et de Marie Caillot. Il eut pour parrain
Augustin Montgolfier et pour marraine Thérèse Montgolfier.
Marie Dhenry était la fille de Vincent Dhenry, tisseur à Annonay et de Louise Dervieux, née vers 1758
Le couple se maria le premier octobre 1781 à Annonay d’où Marie Dhenry
était native. Leur trois premiers enfants naquirent à Davézieux.
Augustin Aussedat exerça tous les métiers propres à la fabrication du
papier. C’est ainsi que dans l’acte de baptême à Davezieux du 20
janvier 1784 de Marie Augustine Aussedat, le curé précisait que le père
était à cette époque formaire à la papeterie.
Par acte du 22 juillet 1788, Augustin Montgolfier vendait à Augustin
Aussedat la papeterie de Leysse qu’il avait acquise quelques 10 ans
auparavant. (AD. de Savoie - 2C 488 - vue 789). L’ensemble ainsi vendu
figurait sur la mappe de Leysse aux numéros 1599-1600-1601-1602-1606 et
une partie de 1605 et dépendait du fief du seigneur marquis Deville.
(A.D. de Savoie - C 3786 - mappe 263 - vue n° 1)
La vente fut fait moyennant le prix de 17.373 livres et 14 sols à régler de la façon suivante :
- 1.023 livres 14 sols réglées comptant et en espèces par Augustin Aussedat à Augustin Montgolfier.
- 2.550 livres au sieur Massat Dutour en qualité d’héritier de Barbe Grisard.
- 5.000 livres à échéance du 22 juillet 1792
- 5.000 livres à échéance du 22 juillet 1795
- 3.800 livres à échéance du 22 juillet 1798
les intérêts étant fixés au taux de 5%
D’autres enfants du couple naquirent à Saint-Alban Leysse dont :
- - Joseph, baptisé le 26 septembre 1786. Parrain Joseph Girard, marraine Claudine Chanteloube.
- - Catherine, baptisée le 13 novembre 1787. Parrain Pierre Mercadier, marraine Catherine Bouzon.
- - Jean-Vincent, baptisé le 13 décembre 1788. Parrain Jean Boulard, marraine Marie Dervieux.
- - Marie, baptisée le 15 janvier 1790. Parrain Jean Caillot, marraine Marie Dshenry.
- - Marie Augustine, baptisée le 4 septembre 1791. Parrain Augustin Aussedat, marraine Marie Augustine Aussedat.
- - Rose, baptisée le 25 février 1793. Parrain Antoine Gentil, marraine Marie Aussedat.
-