papeterie de Saint-Didier sur Beaujeu 

Nicolas de Nicolay - 1573 :

Ardiere ou Ardentire, yssant de la montaigne & bois d’Haut- ioz, vient aux Ardillaz par deux bras, en prend un autre soubz la pappeterie sus Beauieu, venant de S. Didier passe à Beau-ieu, où en temps de creües d’eaux est augmentée si soudainement de quatre ruisseaux ou petitz torrens, que c’est chose espouvantable de voir le piteaux mesnaige qu’elle y faict maintes fois, emportans maisons, molins, pontz & planches & a comblé d’eau, sable & gravier une grande partie du bourg, à peu pres du premier estage de Beau-ieu. Prend son cours à S. Jehan d’Ardiere, pres Belleville, & peu plus bas se gecte en Saone. L’on la passe sus plusieurs pontz de pierre tant à Beau-ieu qu’aupres & aud. S. Jean d’Ardiere sus un autre pont servant au grand chemin de Lyon à Mascon (Description générale de la ville de Lyon et des anciennes provinces... Nicolay, Nicolas de (1517-1583 ) page 243-244)

Almanach astronomique de Lyon - 1787 :

Saint-Didier-sur-Beaujeu, village, grande paroisse dans le Beaujolois, diocese de Mâcon, archip. de Beaujeu, élection de Villefranche, justice de Beaujeu. Le chapitre de Beaujeu nomme à la cure. Curé M. Escoffier. Seigneur du clocher, Mgr le duc d'Orléans.

Saint-Didier sur Beaujeu 1570-1600

Claude Deschamps

Claude Deschamps, papetier de Saint-Didier sur Beaujeu a été cité plusieurs fois dans des contrats de vente de papier passé chez Maître Cozon, notaire à Lyon par  Simon Gault, libraire. l'un de ces contrats indique que Claude Deschamps aurait été maître papetier  à Lamure sur Azergues avant 1576.
Mathieu et Simon Duranton

Ces deux papetiers appararaissent sur les registres paroissiaux de Beaujeu lors des baptêmes de deux enfants de Mathieu Duranton :
Jacques Solassier et Antoinette Richard

Le nom de notre papetier s'est écrit de bien des façons : Solacier, Sollacier, Solacy, Solasset, etc.....  Quant au nom de la mère, Antoinette Richard, celui-ci ne figure pas sur tous les actes.

Lors du baptême de Michel le 7 août 1599, le curé précisa que Jacques Solassier était papetier à Saint-Didier sur Beaujeu. Enfants du couple, tous baptisés à Beaujeu :
Saint-Didier sur Beaujeu 1600-1630
Pierre Chanteloze et Michellette Cabou

Les baptêmes des enfants du couple eurent lieu à Beaujeu. Sur les actes, Pierre Chanteloze est dit : papetier de Saint-Didier
Charles Gotton et Michelette Perrin Quelques temps après, le couple alla s'installer  au moulin Ponchon à Quincié.

Cosme Clouet et Guillemette Viollaire
Michel Baronnat et Claudine Boneton

Le nom de l'époux s'est écrit Baronnat, Baraignat, Baronniat. Un Michel Baronniat, marié avec Michelette Desperiers apparait lors du baptême de Benoît, fils du couple baptisé à Beaujeu le 24 décembre 1595. Il est dit "papetier de Thiers". Est-ce le même personnage que celui qui suit ?
Nicolas Mallon et Claudine Saint-Didier

Nicolas Mallon  était originaire de Troyes en Champagne. Voici le texte de l'acte de mariage du registre de Saint-Didier sur lequel figure cette mention.

Item et le xxiiii novembre 1619 j'ay espouzé Nicholas Mallon de Troys en Champaigne avec Claudine fille de Pierre de St Didier. Bruchet 

Le patronyme Mallon a été écrit de bien des façons pour les curés de l'époque : On trouve Mallon - Melon - Mulon - Malin - Malain etc .....

Le couple eut plusieurs enfants, certains baptisés à Saint-Didier sur Beaujeu, d'autres à Beaujeu :
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Saint-Didier sur Beaujeu 1630-1660
Jean Colombier et Benoiste X.....

Le couple eut au moins trois enfants, nés à Saint-Didier sur Beaujeu
Antoine Gotton et Claudine Gelay

Est-ce l'absence du curé des Ardillats à ce moment là ou plutôt l'indication que le couple vint s'établir à Saint-Didier ? Toujours est-il qu'il eut encore un enfant :
Claude Berthonnet et Marie Ballet

Claude Bertonnet et Marie Ballet étaient d'origine auvergnate. Avant d'arriver à Saint-Didier sur Beaujeu, ils firent un court séjour en 1638 à la papeterie de Régny sur le Rhins
Marie Ballet fut marraine d'une petite fille baptisée à Beaujeu le 26 août 1653. La marraine est dite femme de Claude Bertonnet (écrit Berthoux), papetier résidant à Saint-Didier sur Beaujeu.

Claude Bertonnet fut parrain le 19 février 1651 aux Etoux. Il mourut à la fin de 1654 ou au début de 1655. Encore vivant en 1654, puisqu'il faisait son testament devant maître Brac le 19 avril 1654, il était décédé avant le 31 janvier 1655. En effet, le curé des Ardillats baptisa à cette date, un enfant  de Jean Fougère et de Catherine Gotton. La marraine était Marie Ballet, qui était alors qualifiée de "veuve".


Marie Ballet fut également marraine d'un enfant, baptisé à Beaujeu le 4 août 1677.


Mathieu Filliat et Catherine x..


Deux enfants naquirent et furent baptisés à Beaujeu :
Claude Grivel et Michelette Vachat

Enfants du couple, nés à Saint-Didier :
Saint-Didier sur Beaujeu 1660-1700

Barthelemy Tamisier et Françoise Girson

Dans l’acte de baptême de Claude, daté du 27 juillet 1659, le curé précisa que le père (son nom est écrit «Thamizi») était originaire d’Ambert en Auvergne. On peut donc supposer qu’il était né à Ambert le 17 août 1637 et qu’il avait eu pour père et mère, Antoine Tamisier et Marie Chaudesolle, papetiers à Valeyre. (5-154). On peut également supposer que la marraine de son second enfant, Dauphine Tamisier, était une de ses soeurs, née le 29 septembre 1639, également à Ambert.

Enfants du couple, baptisés à Beaujeu :
Barthelemy Tamisier et Françoise Girson étaient décédés en juillet 1676, lorsque leur fille, Elisabeth, se maria avec Roch Montgolfier.

Pierre Filliat et Anthoinette Dubril

Le couple passa un contrat de mariage devant maître Brac de Beaujeu le 21 août 1661. Voici de quelle manière les époux sont présentés par le notaire :

Honeste Mathieu Filliat marchand papetier de la paroisse de Malsac en Auvergne et de son authorité Pierre son fils aussi papetier demeurant en la paroisse de Saint-Didier diocese de Mascon d’une part, Anthoinette Dubril fille de feu honeste  Philibert Dubril vivant tixier de Beaujeu assisté de Marie Aumort sa mère vefve dud. Dubril demeurant aud. lieu mesme dioceze et paroisse,

Parmi les signataires à l'acte, figurait Jean Montgolfier marchand papetier de Saint-Didier.


Le mariage religieux eut lieu à l'église de Beaujeu le 19 septembre 1661. En voici le texte :

Ce jourd’huy 19eme septembre 1661, Pierre Fillat de la ville d’Ambert en Auvergne et demeurant depuis quelques temps en ca dans la paroisse de St Didier sur Beaujeu et de Anthoinette Dubril de Beaujeu ont esté proclamé dans le prône des grandes messes parroissiales célébré par moy vicaire soubsigné ausquels proclamations  il n’ a eu aucun opposition ny empeschement canonique qu’il nous soit venu à notre cognoissance, j’ay imparty la bénédiction nuptiale ausdites parties dans l’église de St Nicolas de Beaujeu et en présence de Jean Mongofier, de maistre Mathieu Filliat, son père et de Jean Soldil et de Jean Dubril.

Enfants du couple, baptisés à Beaujeu.
Antoine Grivel et Claudine Garin

Acte de mariage de Beaujeu :

Le 25 9bre 1655 Je soubzsigné chanoyne de Beaujeu et curé de Saint-Didier ay imparty la benediction nuptiale dans l'eglise collegialle Nostre Dame du Chastel du dit Beaujeu à honeste Anthoine fils feu Claude Grivel papetier dud. Saint-Didier sur Beaujeu et à Claudine fille feu Barthelemy Garin vivant banier de la ville de Vi..... en Lionnois icelle demeurante de long temps au dit Chastal de Beaujeu et c'est apres qu'ils ont esté publié trois de feste consecutives au dit Saint Didier par moy curé dud. lieu et audit Chastal de Beaujeu par Mre Philibert de la Varenne chanoyne audit lieu les dimanches quatorziesme et vingtuniesme du present et ce jour d'huy sans aucun empeschement, le contrat de mariage receu de Monthieu le douziesme du present la dicte benediction nuptialle faite en presence de André Devernay oncle maternel du dit Grivel, Jehan Fougeres charpentier  d'Ambert, Claude Dubost, Philibert et Anthoine Odin de St Jehan leChastal, Simon Desbrosses tixier de Beaujeu et autres. Signé J. Pressavin - Jean de Sainct Didier - Bruchet, curé.

Antoine Grivel fut parrain d'un petit enfant baptisé à Beaujeu le 23 février 1648

André Nourrisson et Claudine Gelay

Le couple eut au moins un enfant :
André Nourrisson a été le parrain de Françoise, née le 27 mars 1642 et de Françoise, fille de Claude Claviere, née à Beaujeu le 20 avril 1656.

André Nourrisson fut présent lors de la signature du contrat de mariage d'Antoine Chanteloube et d'Isabeau Grivel du 25 juillet 1675 chez Maître Ducreux à Beaujeu.

Les Montgolfier

C'est vers 1655 que s'installèrent dans la région de Beaujeu plusieurs membres de la famille Montgolfier. Tout d'abord, on voit sur  le registre de Quincié l'acte de baptême
daté du 12 juillet 1657, d'un enfant de Benoît Gourbiere et de Suzanne, papetiers au moulin Ponchon. Au bas de cet acte et parmi les nombreuses signatures des parrain, marraine et autres témoins, figure celle d'un P. Montgolfier. En voici le spécimen :
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signature P. Montgolfier
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Malheureusement, le curé du lieu ne prit pas la peine de donner des détails sur l'identité de ce Montgolfier. Il ne s'agissait certainement pas de Pierre, père de Jean Montgolfier qui se mariera deux ans plus tard avec Claudine Bertonnet. En effet, la signature figurant sur l'acte de baptême de Quincié est vraiment trop différente de celle portée au bas du contrat de mariage de 1659 et qui est manifestement celle du père du marié. Alors, qui était ce P. Montgolfier ?

Jean Montgolfier et Claudine Bertonnet

Le couple passa un contrat de mariage devant maître Brac de Beaujeu le 15 novembre 1659.


Jean, marchand papetier de Saint-Didier sur Beaujeu de son état, était le fils de Pierre Montgolfier, également marchand papetier  de la Forie, paroisse de Job en Auvergne. La mariée, Claudine Bertonnet était la fille de feu Claude Bertonnet, marchand de Saint-Didier et de Marie Balay. Etaient presents à la signature de l'acte honeste Pierre Balay marchand de Beaujeu, honeste Benoist Vimal marchand papetier des Ardillats, honeste Pierre Chelles, marchand papetier  demeurant à la papeterie Ponchon à Quincié et Anthoine Chastellet papetier de Saint-Didier. Et au bas de ce contrat, nous voyons la signature de : Marye Balay - Pierre Montgolfier - Jean Montgolfier - Claudine Bartonnet - B. Vymal - A. Chastelain ainsi que la signature de Maître Brac, notaire.

Enfants du couple : Jean Montgolfier fut souvent le parrain d'enfants, nés dans les villages environnants. C'est en cette qualité que nous le voyons figurer à Beaujeu les 23 juin 1675, le 26 avril 1676 et le 4 août 1677 et à Vernay le 26 février 1682. Il fut également le témoin au mariage de Damien Attier avec Agathe Dupra le 9 octobre 1664 aux Ardillats.

De son côté, Claudine Bertonnet sera plusieurs fois marraine, une fois à Beaujeu le 8 janvier 1679, une autre fois à Saint-Didier. 
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Jean Montgolfier passa un contrat le 16 septembre 1673 avec noble Solu (Plassier, notaire à Lyon)                                                        
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Jean Montgolfier décéda à Saint-Didier  sur Beaujeu le 18 février 1693. Présents à l'enterrement Claude et Jean Saint-Didier. Quant à Claudine Bertonnet, elle suivra son fils, Raymond lorsque celui-ci s'installera à Davezieux. C'est là qu'elle décèdera le 21 janvier 1706 à l'âge de 65 ans.

Un bien curieux marché.

Par devant maître Ducreux, notaire à Beaujeu, il fut passé le 2 septembre 1673 un bien curieux marché.  Il s'agissait de la vente par Jean Montgolfier d'un cheval à poil roux, avec sa selle et autres harnais contre la livraison par Claude Delafont de trois quintaux de viande de boucherie à livrer sur une année. Mais en lisant tous les termes de ce contrat, on peut se demander si notre rusé papetier auvergnat n'avait pas fait une assez bonne affaire. Il s'avérait que le cheval restait quand même à la disposition de Jean Montgolfier toute la semaine, exceptée le dimanche et parfois quelques autres jours, qui pouvait alors être utilisé par Claude Delafont

Convention pour livraison de papier

Un acte d'une bien plus grande importance pour la papeterie fut passé le 16 avril 1687, devant maître Ducreux. il s'agissait d'une convention par laquelle les mariés Montgolfier s'engageaient à vendre et céder à Jean Richard, marchand papetier du roi demeurant à Paris la totalité de la production du moulin à papier de Saint-Didier sur Beaujeu. (Voir Monsieur Marius Audin: Vieux moulins à papier du Beaujolais)

Durand Montgolfier

Comme Jean Montgolfier son frère, Durand Montgolfier était originaire de la paroisse de Job en Auvergne où il était né vers 1637.

Il se maria deux fois :

1°- Durand Montgolfier et Anne (ou Marie) Grivel

Le couple avait travaillé un certain temps à la papeterie de Renaison (Loire).
 Puis, appelé par son frère qui avait besoin de bras pour faire fonctionner la papeterie de Saint-Didier sur Beaujeu, Durand et Anne Grivel s'y installèrent dans les années 1665/1670.

C'est ainsi qu'il fut le parrain d'un fils de Damien Thibert et d'Antoinette Longechaud, né le 4 octobre 1671. Il signa au bas de l'acte avec son frère Jean Montgolfier et Benoît Vimal, papetier des Ardillats, de la façon suivante :

Jean-Durand Montgolfier Benoit Vimal

Le 15 avril 1672, Anne Grivel (qui est ici prénommée Marie) fit son testament devant M° Ducreux, notaire à Beaujeu. Après avoir fait les traditionnelles donations aux bonnes oeuvres, Anne Grivel legua à Durand Montgolfier, son mari, tous ses biens en jouissance seulement pendant sa vie durant et à Guillaume Grivel, son frère, tous ses mêmes biens en propriété de plain droit, à charge pour lui de payer un légat en faveur de ses neveux, fils de Jean Correchon et d'Antoinette Grivel, sa soeur. Elle dut mourir quelques temps après.


2°- Durand Montgolfier et Claudine Carret


Devenu veuf, Durand Montgolfier 
épousa Claudine Carret. Un contrat de mariage fut passé le 2 juin 1672 devant Maître Ducreux.  Il nous apprends que la mariée était fille de Claude Carret et de Claudine Peresme, vigneron de Beaujeu et qu'elle apporta dans la communauté 120 livres représentant ses gages et salaires  qu'elle avait gagné en travaillant pendant 17 ans à la papeterie de Saint-Didier sur Beaujeu.

Durand Montgolfier décéda à Saint-Didier sur Beaujeu le 29 janvier 1694. Il était alors âgé de 55 ans.

Devenue veuve, Claudine Carret suivit Michel Montgolfier, son neveu et s'installa à Dienay (Côte d'Or). C'est là qu'elle mourut en novembre 1712 à l'âge de 70 ans.


Georges Langlade et Claudine Grivel


Le nom du marié s'est écrit de diverses manières : Englade, Langlade, Anglade


Le couple se maria à Quincié le 23 octobre 1676.

Le vingt troisiesme d'octobre mil six cent septante six, honeste George Englade de la paroisse de St Martin en Auvergne demeurant despuis quelques années à St Didier soubs Beaujeu et Claudine Grivel, vefve de feu Pierre Chesle papetier de la papeterie Ponchon se sont legitimement espousés en face de nostre mère Ste esglise apres trois proclamations de leurs promesses, lesquelles n'ayant trouvé aulcun empeschement, je leur ay donné la benediction nuptiale. Presents Hugues Depardon, Anthoyne, Claude et François Achintre qui n'ont sceu signer.


Auparavant, le couple avait fait dressé devant notaire un contrat de mariage en date du 13 mai 1676. Ce document nous apprends que "honnête Georges Anglade était originaire de la paroisse Saint-Martin en Auvergne et demeurait à ce moment en la paroisse de Chavanoz en Dauphiné".

Au moins trois enfants naquirent de cette union :
Georges Langlade fit son testament le 16 août 1706 devant maître Dubois. Cet acte dut être fait plus par précaution que par nécessité absolue. En effet, nous retrouverons notre papetier  bien vivant quelques dix ans plus tard, comme parrain d'un enfant, né à Saint-Didier le 30 juillet 1716. Cependant, son décès dut survenir peu de temps après cette dernière date. En effet, ce testament fit l'objet d'un enregistrement chez maître Brac le 9 septembre 1716. Il portait sur un montant de 1.300 livres.

Quant à Claudine Grivel, il semble qu'elle a fait un testament le 9 mars 1717 devant le notaire Brac. Elle mourut à Saint-Didier sur Beaujeu le 30 septembre 1727 à l'âge de 80 ans. Etaient présents à l'enterrement Mrs Rolet chanoine à Beaujeu et Sanlaville, chapelain, qui avaient signés avec Viallet, gendre de la défunte.

Le propriétaire du moulin de Saint-Didier sur Beaujeu.

Dès les années 1685/1687, le moulin de Saint-Didier semble avoir été la propriété du sieur Jean-Charles Richard marchand papetier de Paris et marié avec demoiselle Françoise Thomassin. On le voit apparaître plusieurs fois dans les registres paroissiaux de la région comme parrain d'enfants de papetiers.

C'est ainsi qu'il fut le parrain à Quincié d'Antoinette, fille de Grégoire Grollier et d'Elisabeth Tournisson, née le 13 août 1701. Voici comme il est décrit "Monsieur Jean-Charles Richard, marchand et bourgeois de Paris esleu des deux, marchant papetier du Roy.
Et dans l'inventaire qui sera dressé en 1719, après son décès, on apprends qu'il habitait rue Aubry le Boucher, paroisse Saint-Luc et Saint-Gilles à Paris.

Il fut au moins deux fois parrain des enfants de Jean-Charles Viallet et de Marie Langlade, qu précède .

Et lorsque Jean-Charles Viallet fut témoins au baptême d'un nouveau né à Lamure sur Azergues le 13 novembre 1709, le curé précisa qu'il était "papetier de Monsieur Richard"

Dans plusieurs contrats, il était dit que Jean-Charles Richard achetait la production de papier du moulin de Saint-Didier dans sa totalité. La marchandise devait être livrée aux frais des papetiers chez le sieur Thevenard, marchand de la ville de Charlieu. Pour se faire, les rames de papier étaient transportées à dos de mulet en passant par le col des Echarmeaux, Belleroche, la Guillermie paroisse de Saint-Germain la Montagne où se trouvait de nombreux marchands, puis arrivaient à Charlieu. De là, transportées jusqu'au port de  Pouilly sous Charlieu, elles étaient expédiées par bateaux jusqu'à Paris.


Nouvelle convention - mai 1693


Après le décès du chef de famille en février 1693, les Montgolfier restèrent quelques temps encore à Saint-Didier. sur Beaujeu. Un nouveau contrat pour livraison de papier fut alors passé devant maître Ducreux  le 28 mai 1693 entre Jean-Charles Richard et Claudine Bertonnet accompagnée de ses deux fils, Raymond et Michel Montgolfier. Voici l'analyse qu'en fait Monsieur Marius Audin :

Jean Charles Richard, papetier du roi à Paris, étant "de présent en Beaujolois", Claudine Bertonnet, veuve de Jean Montgolfier, et ses deux fils, Raymond et Michel, profitent de cette circonstance pour confirmer et au besoin proroger le traité passé jadis entre lui et le papetier du Réveillon. Les Montgolfier s'engagent, "pour le tems et terme de quatre années qui commenceront dès ce jourd'hui (28 mai)..., pendant lesquelles quatre années lad. dame Bertonnet et lesd. sieurs Montgolfier ses fils, promettent audit sieur Richard luy livrer à leurs frais dans la ville de Charlieu, et à l'adresse du sieur Thevenard, marchand commissionnaire dudit lieu, ou aultre, suivant l'ordre dudit sieur Richard, tous les papiers qu'ils fabriqueront et feront faire et fabriquer dans leur papeterie dudit Saint-Didier, pendant ledit tems, pour et moyennant les prix et somme de cinq sols la livre de papier fin, et quatre sols la livre de moyen ou bon vanan, et trois sols la livre de bulle ou gros vanan". Il était formellement spécifié que, pendant ce délai de quatre années, les Montgolfier ne pourraient "vendre aulcuns papiers qu'aud. Richard, à peine de cinq cens livres de dommages et interests pour chascune contravention" constatée, et que ladite somme, "du consentement des parties", serait affectée "sçavoir au Roy un quart, un aultre quart à l'hostel Dieu de Beaujeu, et les aultres deux quarts audit sieur Richard".

Enfin, l'acte de confirmation, auquel assistaient, outre les parties. Durand Montgolfier et Georges Langlade, papetiers au moulin du Réveillon, précisait que les Montgolfier avaient déjà reçu, en vertu du traité de 1687, une somme de quatre mille livres sans complète contrepartie, et que cette somme, avancée par Richard pour "l'entretien des moulins, achapt de colles et pattes pour la fabrique desdits papiers", sera payée par les Montgolfier à raison de "mille livres par chascun an"', mais en marchandises "de papiers" que les Montgolfier devront "bien enbasler, empailler avec bonnes cordes, plateaux et bonne thoille bourrast". . . (Arch. Rhône, Notaires, Min. Ducreux de Beaujeu, liasse 44, s. s. d.).
Au cours de l'année 1699, tous les membres de la famille Montgolfier travaillant à Saint-Didier sur Beaujeu quittèrent la papeterie et allèrent exercer leur profession sous d'autres cieux. Les uns avec Raymond partirent au sud, dans un premier temps à Tence puis à Davezieux, les autres avec Michel prirent la direction du nord de la Bourgogne, où ils prirent en charge la papeterie de Dienay.

Comme représentant de la famille Montgolfier, il ne resta donc plus dans la région de Beaujeu que Roch, qui avec sa femme, Isabelle Tamisier produisait encore pendant quelques vingt ans du papier aux Ardillats.


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Saint-Didier sur Beaujeu 1700-1730


Pierre Serendas et Marguerite Perrin


Pierre Serenda était compagnon papetier. Originaire de la paroisse de Job en Auvergne, il passa toute sa vie d'adulte à la papeterie de Saint-Didier  où il s'était marié le 20 février 1702 avec la fille d'un papetier de Lamure sur Azergue, Marguerite Perrin.


Ce jourd'huy vingtieme fevrier mil sept cent  deux, Je soubsigné curé de St Didier ay imparty la benediction nuptiale à Pierre fils de Claude Serendas et de deffuncte Anne Maraton ses père et mère natif de la paroisse de Jaub en Auvergne comme il me l'a notifié par l'acte de baptistaire qu'il en a retiré de son curé Conrendy certificat de trois empechement ? d'une part et à Marguerite Perrin fille de deffunct Simon Perrin et de Philiberte Chantelobe native de Lamure demeurans depuis trois ans aud. lieu et son espoux depuis quinze mois tous deux compagnons papetiers d'autre part,
Les ayans publié par trois dimanche consecutifs ou ce n'ay trouvé aucun empeschement canonique, lesd. publications ayant estée controlée le dix neuffviesme du courant an que dessus et c'est en presence de Jean Perrin papetier natif de Lamure, frère de lad. epouze, Simon Perrin, aussy papetier et frère, Louis Perrias aussy papetier et de Jean Charle Vialet papetier à St Didier, led. Jean Perrin a signé et non les autres qui ont declaré ne scavoir escrire enquis. - Perrin - Viallet - Letellier

Enfants du couple :
Pierre Serandas mourut le 28 août 1747 à l'âge de 72 ans.

Jean-Charles Viallet et Marie Langlade


Jean-Charles Viallet, né à Condrieu le premier avril 1685 était le fils de Michel et de Louise Richard et avait eu pour parrain un certain Charles Richard. Il est possible que ce Charles Richard ait été ce papetier, apparu à Saint-Didier sur Beaujeu pour des achats de papier réalisés avec Jean Montgolfier dans les années 1685/1690. (Voir plus haut)

Probablement sur la recommandation de son oncle et parrain, Jean-Charles Viallet apprit le métier de papetier au moulin de Saint-Didier sur Beaujeu. Il est mentionné sur l'acte de baptême d'un enfant né à de Beaujeu le 20 avril 1700. Dans cet acte, le curé précisa qu'il était originaire de Condrieu, diocèse de Vienne. Il est fut encore le parrain d'une petite fille, née toujours à Beaujeu le 23 mars 1701. Il apposa sa signature au bas de ces deux actes


Marie Langlade était la fille de Georges Langlade et était née en avril 1686.

Le couple se maria à Saint-Didier sur Beaujeu le 31 juillet 1714 :

Le trente et uniesme juillet mil sep cent quatorze j'ay imparty la benediction nuptialle à Sieur Jean-Charles Viallet, fils de sieur Michel Viallet demeurant à Condrieux et à Marie Langlade, fille de sieur George Langlade demeurant en cette paroisse de Saint-Didier apres les avoir  publiés par trois dimanches ou festes consécutives et n'avoir trouvé aucun empechement legitime canonique en presence dudit sieur George Langlade, Pierre Teillard, François Grison et Pierre Serenda demeurans en lad. paroisse qui n'ont signés exceptés lesdits epoux et epouse. Marie Langlade - J. Charles Viallet - Janson, curé

Quelques jours auparavant à la cérémonie religieuse, le couple avait passé un contrat de mariage devant maître Brac le 21 juillet 1714.

Enfants nés à Saint-Didier sur Beaujeu :

1719 - Inventaire de la papeterie de Saint-Didier sur Beaujeu

Jean-Charles Richard, propriétaire de la papeterie décéda probablement à Paris au cours de l'année 1717. Françoise Thomassin, sa veuve fut alors désignée comme exécutrice testamentaire et à ce titre intervint plusieurs fois pour régler les affaires de la papeterie.

Au mois de septembre de 1719, elle fit faire l'inventaire du moulin à papier de Saint-Didier par Maître Brac, notaire à Beaujeu qui pour ce faire, fit appel à l'expertise de deux maîtres papetiers de la région, Etienne Chatard de Lamure sur Azergue et Claude Malin de Quincié. Ceux-ci promirent "de bien et fidèlement vaquer à la prisée et estimation du moulin". Etaient présents Jean-Charles Viallet, maître papetier et Marie Langlade, sa femme.

Voici quelques marchandises et outils décrits dans ce document :
Un an après, le premier août 1720, une nouvelle convention entre Françoise Thomassin et Jean-Charles Viallet était passée devant maître Brac. Y étaient fixées les règles  pour la gestion du moulin à papier, Jean-Charles Viallet et sa femme étant nommés "économes" pour une durée de six ans avec deux cent quarante livres par ans de gages et salaires.
Jean-Charles Viallet décéda le 19 mai 1754 à l'âge de 72 ans. Présents à l'enterrement Pierre Pardon et Pierre Chabert, Michel Allegatiere. Il avait établi un testament olographe le 22 mai 1745, enregistré le 22 mai 1754. Aussitôt après le décès de son mari, Marie Langlade fit la déclaration, prévue par les Edits du Roi (10 C 352-8-52) :

Ce jourd’huy vingt deux may 1754 est comparue dem(oise)lle Marie Langlade, v(euv)e de Sr Charles Vialet marchand papetier de la paroisse de St Didier, laquelle nous a dit et declaré qu’il luy est eschüe par le déces dud. Sr. Vialet et à la forme de son testament clot du 17 Xbre 1743 : controllé ce jourd’huy ; en premier lieu une papeterie et un domaine situé à St Didier, un autre domaine situé à Vernay, à un petit vignoble situé aux Etoux de la moitié de tout lesquels biens, immeubles qui luy apartiennent à la forme de son contrat de mariage avec led. feu Sr Vialet ; qui contient une societté, au moyen de quoy il ne doit estre compris en la presante declaration que la moitié du tout qu’elle estime à la somme de six mille livres, laquelle declaration elle affirme sincere et veritable, sous les peynes portées par les edits de sa majesté a payé soixante livres et a signé. .. 60°

Compagnons papetiers ayant travaillé pendant cette période :

Claude Tillière

Compagnon papetier, ayant travaillé chez maître Viallet. Il mourut à Saint-Didier le 11 novembre 1753 à l'âge de 33 ans. Sans que cela soit absolument certain, il se pourrait que Claude Tillière ait été originaire de Renaison, et fils de Jean Tillière et de Marie-Anne Degonny, né le 14 novembre 1720

Antoine Girard

Compagnon papetier. Présent à l'enterrement de Claude Tillière.

Genêt Chatard et Claudine Grollier


Le couple se maria à Saint-Didier sur Beaujeu le 21 octobre 1721.

Le vingt et unième octobre mil sept cent vingt un, j’ay imparty la bénédiction nuptialle à Genez Chatard, fils d’Etienne Chatard demeurant à Lamure  et à Claudine Grollier, fille de Grégoire Grollier demeurant à Beaujeu après les avoir publié par trois dimanches consécutifs sans avoir trouvé aucun empechement canonique en présence du dit Grégoire Grollier, Anthoine Grollier demeurant à Beaujeu, Anthoine Chesle demeurant aux Ardillats lesquels ont signés exceptés les dits Grégoire et Anthoine Grolier qui n’ont signer pour ne scavoir écrire enquis.
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Saint-Didier sur Beaujeu 1730-1760

Michel Viallet et Amable Nourrisson


Michel était le fils de Jean-Charles Viallet et de Marie Langlade. Il était né le 17 mai 1715. Amable Nourrisson était la fille de Joseph Nourrisson et de Marguerite Cuelle/Queuille et était née le 14 février 1707 à Renaison (Loire)

Le couple passa un contrat de mariage par devant maître Brac le 26 décembre 1735, contrat qui fut rédigé à la papeterie de Ponchon, paroisse de Quincié (Rhône) où habitaient et travaillaient Charles Poirier et Magdeleine Nourrisson, beau-frère et soeur de la future épouse. Ils lui constituèrent la somme de deux cents livres pour "ses bons et agréables services", ce qui fait penser qu'Amable Nourrisson avait travaillé pendant quelques temps à la papeterie de Ponchon. Jean-Charles Viallet et Marie Langlade constituèrent à leur fils en dot de mariage la somme de six cents livres. Quant à Antoine Nourrisson, frère de l'épouse et donataire de ses parents, il fit donation à sa soeur d'une somme de cinq cents livres, deux habits de fiançailles et une bague en or. (contrat insinué le 7 janvier 1736 10 C 337-3)

Michel Viallet, reconnu par une quittance passée devant Maître Lamurette de Saint-Haon le Châtel le 26 août 1740, avoir reçu d'Antoine Nourrisson, frère d'Amable Nourrisson, la dot qui lui avait été accordée lors de ce contrat de mariage du 26 décembre 1735

Le mariage religieux eut lieu à Saint-Didier sur Beaujeu le 17 janvier 1736.

Ce jourd'huy dix septieme janvier mil sept cent  trente six, J'ay imparty la benediction nuptiale à Sr. Michel Viallet marchand papetier à St Didier et à Delle Amable Nourrisson apres avoir été publiés au prône de la messe parroissialle par trois dimanches ou fêtes consecutives et n'avoir trouvé aucun empechement canonique en presence des Srs Jean-Charles Viallet aussy marchand papetier aud. St Didier et aussy Sr. Charles Poirier marchand papetier demeurant à Quincié, Antoine Chanrion, Joseph St-Didier, habitants dud. lieu qui ont signés. Amable Nourrisson - Michel Viallet - Viallet - Chanrion - Joseph St Didier - Chanri
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Enfants du couple, tous nés à Saint-Didier sur Beaujeu
Le couple finit ses jours aux Ardillats. Amable Nourrisson y décéda la première le 17 août 1769 à l'âge de 63 ans et son mari le 18 avril 1771 à l'âge de 55 ans . Il avait fait son testament devant maître Janson, le jeune le 16 avril 1770, enregistré le 10 juin 1770.

Martin Chanteloube et Jeanne Marie Chelles

Compagnon papetier

Martin Chanteloube était le fils d’André Chanteloube et de Jeanne Coerchon, né le 15 décembre 1708 à la Forie, paroisse de Job en Auvergne. Il eut pour parrain Martin Chanteloube, son grand-père paternel, d’Ambert et marraine Marie Gourbeyre, fille de Jean.

Jeanne-Marie Chelles était la fille d’Antoine Chesle et de la première femme de ce dernier, Jeanne Perrin. Elle était née le premier mai 1719 à Lamure sur Azergues et avait eut pour parrain sieur Jean Perrin et pour marraine Antoinette Grollier.

Le couple, après avoir passé un contrat de mariage devant maître Jacquet le 30 juillet 1743 (Martin Chanteloube est dit «compagnon papetier à Saint-Didier sur Beaujeu») se maria en l’église de Beaujeu le 19 août 1743.

L’an mil sept cent quarante trois le dix neuf d’aoust après trois publications et fiancailles faites sans opposition dans les paroisses de St Didier comme il nous a paru par le certificat du sieur Janson en datte du dix sept du présent mois et dans celle de St Nicolas de Beaujeu, veu les procurations et consentements des père et mères scavoir celle de Sr. Antoine Chelle en datte du 1° juillet dernier ........ notaire royal resident en la ville de Tiers et signé Chelle avec lesdits notaire et celle de Jeanne Coerchon, veuve d’André Chantelobe en datte du treize juillet dernier, signé Molin notaire royal à la résidence du bourg de Job diocèse de Clermont en Auvergne, tous deux duement controllé, Je prêtre curé soussigné ay marié par parole de présent et ay donné la bénédiction nuptiale à Martin Chantelobe, fils de deffunt André Chantelobe et de Jeanne Coerchon de la paroisse de St Didier d’une part et à Jeanne-Marie Chelle fille de Antoine Chelle et de deffunte Jeanne Perrin de présent de cette paroisse, la cérémonie faite en présence des amis soussignés scavoir du côté de l’époux les sieurs Jean-Charles Viallet et Claude Daroux et du côté de l’épouse les sieurs Claude Peresme et Antoine Varenard qui ont signés. L’époux a déclaré ne scavoir signer de ce enquis et l’épouse a signé.

Enfants du couple, baptisés à Beaujeu :
Martin Chanteloube est probablement décédé à Chalette sur Loing (Loiret) le 12 novembre 1749. Il était âgé de 42 ans. A vérifier.
L'exploitation de la papeterie voisine située sur la paroisse des Ardillats semble avoir été arrêtée de nombreuses années. Vers 1755/1760, pour une raison encore inconnue, il fut décidé de la remettre en fonction. C'est Michel Viallet qui en fut chargé. Il laissa donc sa place à son frère cadet Jean, pour continuer la fabrique de papier à Saint-Didier.sur Beaujeu. :

Jean Viallet et Marie Sanlaville


Jean Viallet
était le fils de Jean-Charles Viallet et de Marie Langlade et était né le 26 novembre 1724 à Saint-Didier. Marie Sanlaville était la fille de Claude, marchand drapier de Beaujeu et d'Antoinette Daigueperse

Le couple se maria à Beaujeu le 10 février 1756.

Le dix fevrier (1756) apres trois publications faites sans opposition dans cette eglise et celle de Saint-Didier comme il m’appert par le certificat de Monsieur le curé de St Didier en datte du huit de ce mois et fiancailles precedentes, Je prêtre curé soussigné ay donné la benediction nuptiale et ay marié par parole de present Jean Viallet, fils de feu Charles Viallet et de Marie Langlade d’une part de St Didier et de Claudine Sanslaville, fille de Claude Sanslaville et de Antoinette Daigueperse de cette paroisse d’autre part. La ceremonie faite en presence des parens et amis sous nommés, scavoir du côté de l’époux Jean Forchel, Charles Poirier, du côté de l’épouse Sr. Claude Sanslaville père et de Nicolas Sanslaville qui ont signé avec l’epoux et l’epouse

Enfants du couple, nés à Saint-Didier sur Beaujeu : Jean Viallet est décédé le 9 décembre 1775 à l'âge de 52 ans.

Qu'est devenue la papeterie après le décès de Jean Viallet ? Il est fort probable que la direction de l'usine fut assurée par  sa veuve, aidée par son père, Claude Sanlaville en attendant que Jean-Baptiste Viallet, le fils aîné fut suffisamment formé.

Saint-Didier sur Beaujeu 1760-1820

Jean-Baptiste Viallet et Philiberte Malmenaide


Jean-Baptiste Viallet était donc le fils de Jean Viallet et de Marie Sanlaville, né le 12 septembre 1762 à Sainr-Didier sur Beaujeu..

Philiberte Malmenaide était la fille d'un papetier de Thiers

Le couple se maria à Thiers. Dans la table de fin d'année pour 1786, le curé de Saint-Didier  fit l'annotation suivante : Jean Batiste Viallet et Philiberte Malemenaide mariés à Thiers en Auvergne dans le courant de 9bre (1786). Enfant du couple :
cadastre de Saint-Didier sur Beaujeu
-
plan cadastral vers 1823

Bibliographie :


- Marius Audin : Vieux moulins à papier du Beaujolais - pages 25 à 40

- Marius Audin : L'épopée du papier - pages 58 à 64

Registres paroissiaux :  Archives municipales - photos collection personnelle)


Notaires :
Maîtres Brac - Dubost - Rolet, etc ........
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