- -
Antoine, marié le 25 novembre 1655 avec Claudine Garin (voir
plus bas)
- -
Claudine, mariée avec Pierre Chesle le 19 novembre 1671 à
Quincié
- -
Benoite, baptisée le 3 février 1647. Parrain Jean Testenoire,
notaire et marraine Benoite Laflambe
- -
Isabeau (Hysabaud), baptisée le 28 novembre 1649. Parrain Noel
Paresme et marraine Hysabaud Des Prés. Elle se maria avec
Antoine Chanteloube. A cette occasion, un contrat fut passé
devant Maître Ducreux, notaire à Beaujeu, le 25 juillet 1675.
- -
Antoine, baptisé à Beaujeu le 18 juillet 1651. Parrain Antoine
Saulnier, marraine Marie Testenoire. Le père est dit "papetier
de St Didier"
Saint-Didier
sur Beaujeu 1660-1700 |
Barthelemy Tamisier et Françoise Girson
Dans l’acte de baptême de
Claude, daté du 27 juillet 1659, le curé précisa que le père (son
nom est écrit «Thamizi») était originaire d’Ambert en Auvergne. On
peut donc supposer qu’il était né à Ambert le 17 août 1637 et qu’il
avait eu pour père et mère, Antoine Tamisier et Marie Chaudesolle,
papetiers à Valeyre. (5-154). On peut également supposer que la
marraine de son second enfant, Dauphine Tamisier, était une de ses
soeurs, née le 29 septembre 1639, également à Ambert.
Enfants du couple, baptisés
à Beaujeu :
- - Claude, baptisé le 27
juillet 1659. Parrain Claude Girson, bourgeois et apothicaire de
Beaujeu, marraine damoiselle Philiberte Testenoire.
- - Elisabeth, née vers
1664. Mariée à Roch Montgolfier. Décédée le premier avril 1710.
- - Jean, baptisé le 5
décembre 1664. Parrain Jean Perone, bourgeois de Lyon, marraine
Dauphine Thamisier.
- - Antoine, baptisé le 23
octobre 1667. Parrain sieur Antoine Girson, apothicaire, marraine
Françoise de Laurens.
Barthelemy
Tamisier et Françoise Girson étaient décédés en juillet 1676,
lorsque leur fille, Elisabeth, se maria avec Roch Montgolfier.
Pierre Filliat et Anthoinette Dubril
Le couple passa un contrat de mariage devant maître
Brac de Beaujeu le 21 août 1661. Voici de quelle manière les époux
sont présentés par le notaire :
Honeste Mathieu Filliat marchand papetier de la paroisse de Malsac
en Auvergne et de son authorité Pierre son fils aussi papetier
demeurant en la paroisse de Saint-Didier diocese de Mascon d’une
part, Anthoinette Dubril fille de feu honeste Philibert Dubril
vivant tixier de Beaujeu assisté de Marie Aumort sa mère vefve dud.
Dubril demeurant aud. lieu mesme dioceze et paroisse,
Parmi les signataires à l'acte, figurait Jean Montgolfier marchand
papetier de Saint-Didier.
Le mariage religieux eut lieu à l'église de Beaujeu le
19 septembre 1661. En voici le texte :
Ce jourd’huy 19eme septembre 1661, Pierre Fillat de la ville
d’Ambert en Auvergne et demeurant depuis quelques temps en ca dans
la paroisse de St Didier sur Beaujeu et de Anthoinette Dubril de
Beaujeu ont esté proclamé dans le prône des grandes messes
parroissiales célébré par moy vicaire soubsigné ausquels
proclamations il n’ a eu aucun opposition ny empeschement
canonique qu’il nous soit venu à notre cognoissance, j’ay imparty
la bénédiction nuptiale ausdites parties dans l’église de St
Nicolas de Beaujeu et en présence de Jean Mongofier, de maistre
Mathieu Filliat, son père et de Jean Soldil et de Jean Dubril.
Enfants du couple, baptisés à Beaujeu.
- - Gabrielle, baptisée à Beaujeu le 2 juillet 1662.
Parrain Claude Savoy
- - Pierre, baptisé le 2 septembre 1663. Parrain,
Pierre Balley marchand de Beaujeu et marraine Huguette Rochard
- - Magdeleine, baptisée le 24 janvier 1666. Parrain
François Letellier, apothicaire et marraine Magdeleine Moyroud
- - Françoise, baptisée le 20 septembre 1670. Parrain
sieur Claude Destieux, marraine Françoise Desales
- - Françoise, baptisée le 12 décembre 1672. Parrain
Jean Dubril et marraine Françoise Brac (photo P.G.)
- - Benoît, baptisé le 10 mars 1675. Parrain Benoît
Pressavin et marraine demoiselle Claudine Balley. Décédé le 19 août
1675
- - Elisabeth, baptisée le
4 mai 1678. Parrain Benoît Dareyson et marraine Elisabeth
Pressavin, femme de Etienne Moyroud
Antoine
Grivel
et Claudine Garin
Acte de mariage de Beaujeu
:
Le 25 9bre 1655 Je soubzsigné
chanoyne de Beaujeu et curé de Saint-Didier ay imparty la
benediction nuptiale dans l'eglise collegialle Nostre Dame du
Chastel du dit Beaujeu à honeste Anthoine fils feu Claude Grivel
papetier dud. Saint-Didier sur Beaujeu et à Claudine fille feu
Barthelemy Garin vivant banier de la ville de Vi..... en Lionnois
icelle demeurante de long temps au dit Chastal de Beaujeu et c'est
apres qu'ils ont esté publié trois de feste consecutives au dit
Saint Didier par moy curé dud. lieu et audit Chastal de Beaujeu par
Mre Philibert de la Varenne chanoyne audit lieu les dimanches
quatorziesme et vingtuniesme du present et ce jour d'huy sans aucun
empeschement, le contrat de mariage receu de Monthieu le douziesme
du present la dicte benediction nuptialle faite en presence de André
Devernay oncle maternel du dit Grivel, Jehan Fougeres charpentier
d'Ambert, Claude Dubost, Philibert et Anthoine Odin de St
Jehan leChastal, Simon
Desbrosses tixier de Beaujeu et autres. Signé J. Pressavin - Jean de
Sainct Didier - Bruchet, curé.
Antoine Grivel fut parrain d'un petit enfant baptisé à Beaujeu le
23 février 1648
André
Nourrisson et Claudine Gelay
Le couple eut au moins un enfant :
- -
Claudine, née vers 1658. Mariée avec François Grison. Contrat de
mariage passé le 26 mai 1676. Décédée à Lantigné le 29 juin 1691
à l'âge de 33 ans.
- -
Catherine, mariée avec Antoine Desbrosses le 17 décembre 1676.-
André
Nourrisson a été le parrain de Françoise, née le 27 mars 1642
et de Françoise, fille de Claude Claviere, née à Beaujeu le 20 avril
1656.
André Nourrisson fut présent lors de la signature du
contrat de mariage d'Antoine Chanteloube et d'Isabeau Grivel du 25
juillet 1675 chez Maître Ducreux à Beaujeu.
Jean
Montgolfier décéda à Saint-Didier sur Beaujeu le 18 février
1693. Présents à l'enterrement Claude et Jean Saint-Didier. Quant à
Claudine Bertonnet, elle suivra son fils, Raymond lorsque celui-ci
s'installera à Davezieux. C'est là qu'elle décèdera le 21 janvier 1706 à
l'âge de 65 ans.
Un
bien
curieux marché.
Par devant maître Ducreux, notaire à
Beaujeu, il fut passé le 2 septembre 1673 un bien curieux marché.
Il s'agissait de la vente par Jean Montgolfier d'un cheval à poil
roux, avec sa selle et autres harnais contre la livraison par Claude
Delafont de trois quintaux de viande de boucherie à livrer sur une
année. Mais en lisant tous les termes de ce contrat, on peut se demander
si notre rusé papetier auvergnat n'avait pas fait une assez bonne
affaire. Il s'avérait que le cheval restait quand même à la disposition
de Jean Montgolfier toute la semaine, exceptée le dimanche et parfois
quelques autres jours, qui pouvait alors être utilisé par Claude
Delafont
Convention
pour livraison de papier
Un acte d'une bien plus grande importance pour la papeterie fut passé le
16 avril 1687, devant maître Ducreux. il s'agissait d'une convention par
laquelle les mariés Montgolfier s'engageaient à vendre et céder à Jean
Richard, marchand papetier du roi demeurant à Paris la totalité de la
production du moulin à papier de Saint-Didier sur Beaujeu. (Voir
Monsieur Marius Audin: Vieux moulins à papier du Beaujolais)
Durand
Montgolfier
Comme Jean Montgolfier son frère, Durand Montgolfier était
originaire de la paroisse de Job en Auvergne où il était né vers 1637.
Il se maria deux fois :
1°- Durand Montgolfier et Anne (ou Marie) Grivel
Le couple avait travaillé un certain temps à la papeterie de Renaison
(Loire). Puis, appelé par son
frère qui avait besoin de bras pour faire fonctionner la papeterie de
Saint-Didier sur Beaujeu, Durand et Anne Grivel s'y installèrent dans
les années 1665/1670.
C'est ainsi qu'il fut le parrain d'un fils de Damien Thibert et
d'Antoinette Longechaud, né le 4 octobre 1671. Il signa au bas de l'acte
avec son frère Jean Montgolfier et Benoît Vimal, papetier des Ardillats,
de la façon suivante :
Le 15 avril 1672, Anne Grivel (qui est ici prénommée Marie) fit son
testament devant M° Ducreux, notaire à Beaujeu. Après avoir fait les
traditionnelles donations aux bonnes oeuvres, Anne Grivel legua à
Durand Montgolfier, son mari, tous ses biens en jouissance seulement
pendant sa vie durant et à Guillaume Grivel, son frère, tous ses mêmes
biens en propriété de plain droit, à charge pour lui de payer un légat
en faveur de ses neveux, fils de Jean Correchon et d'Antoinette Grivel,
sa soeur. Elle dut mourir quelques temps après.
2°- Durand Montgolfier et Claudine Carret
Devenu veuf, Durand Montgolfier épousa
Claudine Carret. Un contrat de mariage fut passé le 2 juin 1672 devant
Maître Ducreux. Il nous apprends que la mariée était fille de
Claude Carret et de Claudine Peresme, vigneron de Beaujeu et qu'elle
apporta dans la communauté 120 livres représentant ses gages et salaires
qu'elle avait gagné en travaillant pendant 17 ans à la papeterie
de Saint-Didier sur Beaujeu.
Durand Montgolfier décéda à Saint-Didier sur Beaujeu
le 29 janvier 1694. Il était alors âgé de 55 ans.
Devenue veuve, Claudine Carret suivit Michel Montgolfier, son neveu et
s'installa à Dienay (Côte d'Or). C'est
là qu'elle mourut en novembre 1712 à l'âge de 70 ans.
Georges Langlade et Claudine Grivel
Le nom du marié s'est écrit de diverses manières : Englade, Langlade,
Anglade
Le couple se maria à
Quincié le 23 octobre 1676.
Le vingt troisiesme d'octobre mil six cent septante six, honeste
George Englade de la paroisse de St Martin en Auvergne demeurant
despuis quelques années à St Didier soubs Beaujeu et Claudine
Grivel, vefve de feu Pierre Chesle papetier de la papeterie
Ponchon se sont legitimement espousés en face de nostre mère Ste
esglise apres trois proclamations de leurs promesses, lesquelles
n'ayant trouvé aulcun empeschement, je leur ay donné la
benediction nuptiale. Presents Hugues Depardon, Anthoyne, Claude
et François Achintre qui n'ont sceu signer.
Auparavant, le couple avait fait dressé devant notaire un contrat de
mariage en date du 13 mai 1676. Ce document nous apprends que "honnête
Georges Anglade était originaire de la paroisse Saint-Martin en Auvergne
et demeurait à ce moment en la paroisse de Chavanoz en Dauphiné".
Au moins trois enfants naquirent de cette union :
- - Benoît, né vers 1684. Son décès fut enregistré sur
les registres paroissiaux de Beaujeu le 2 février 1690. Il était âgé
de 6 ans.
- - Marie, née en avril 1686. Le baptême eut lieu à
Lantignié. Le parrain fut Durand Montgolfier, marchand de Job en
Auvergne et la marraine Marie, femme de Benoist Bidon. C'est elle
qui se maria le 31 juillet 1714 à Saint-Didier sur Beaujeu avec
Jean-Charles Viallet. (Voir plus loin)
- - Claudine. Elle se maria avec Jean Roche, tixier de
Lamure le 4 septembre 1703
- - Pierrette, mariée le 28 janvier 1721 avec Jean
Forchet le Jeune aux Etoux.
Georges Langlade fit son testament le 16 août 1706 devant
maître Dubois. Cet acte dut être fait plus par précaution que par
nécessité absolue. En effet, nous retrouverons notre papetier bien
vivant quelques dix ans plus tard, comme parrain d'un enfant, né à
Saint-Didier le 30 juillet 1716. Cependant, son décès dut survenir peu
de temps après cette dernière date. En effet, ce testament fit l'objet
d'un enregistrement chez maître Brac le 9 septembre 1716. Il portait sur
un montant de 1.300 livres.
Quant à Claudine Grivel, il semble qu'elle a fait un testament le 9 mars
1717 devant le notaire Brac. Elle mourut à Saint-Didier sur Beaujeu le
30 septembre 1727 à l'âge de 80 ans. Etaient présents à l'enterrement
Mrs Rolet chanoine à Beaujeu et Sanlaville, chapelain, qui avaient
signés avec Viallet, gendre de la défunte.
Le
propriétaire du moulin de Saint-Didier sur Beaujeu.
Dès les années 1685/1687, le moulin de Saint-Didier semble avoir été
la propriété du sieur Jean-Charles Richard marchand papetier de
Paris et marié avec demoiselle Françoise Thomassin. On le voit
apparaître plusieurs fois dans les registres paroissiaux de la
région comme parrain d'enfants de papetiers.
C'est ainsi qu'il fut le parrain à Quincié d'Antoinette, fille de
Grégoire Grollier et d'Elisabeth Tournisson, née le 13 août 1701.
Voici comme il est décrit "Monsieur Jean-Charles Richard, marchand
et bourgeois de Paris esleu des deux, marchant papetier du Roy. Et
dans l'inventaire qui sera dressé en 1719, après son décès, on
apprends qu'il habitait rue Aubry le Boucher, paroisse Saint-Luc et
Saint-Gilles à Paris.
Il fut au moins deux fois parrain des enfants de Jean-Charles
Viallet et de Marie Langlade, qu précède .
Et lorsque Jean-Charles Viallet fut témoins au baptême d'un nouveau
né à Lamure sur Azergues le 13 novembre 1709, le curé précisa qu'il
était "papetier de Monsieur Richard"
Dans plusieurs contrats, il était dit que Jean-Charles Richard
achetait la production de papier du moulin de Saint-Didier dans sa
totalité. La marchandise devait être livrée aux frais des papetiers
chez le sieur Thevenard, marchand de la ville de Charlieu. Pour se
faire, les rames de papier étaient transportées à dos de mulet en
passant par le col des Echarmeaux, Belleroche, la Guillermie
paroisse de Saint-Germain la Montagne où se trouvait de nombreux
marchands, puis arrivaient à Charlieu. De là, transportées jusqu'au
port de Pouilly sous Charlieu, elles étaient expédiées par
bateaux jusqu'à Paris.
Nouvelle convention - mai 1693
Après le décès du chef de famille en février 1693, les Montgolfier
restèrent quelques temps encore à Saint-Didier. sur Beaujeu. Un nouveau
contrat pour livraison de papier fut alors passé devant maître
Ducreux le 28 mai 1693 entre Jean-Charles Richard et Claudine
Bertonnet accompagnée de ses deux fils, Raymond et Michel Montgolfier.
Voici l'analyse qu'en fait Monsieur Marius Audin :
Jean Charles Richard, papetier du roi à Paris, étant "de présent en
Beaujolois", Claudine Bertonnet, veuve de Jean Montgolfier, et ses
deux fils, Raymond et Michel, profitent de cette circonstance pour
confirmer et au besoin proroger le traité passé jadis entre lui et le
papetier du Réveillon. Les Montgolfier s'engagent, "pour le tems et
terme de quatre années qui commenceront dès ce jourd'hui (28 mai)...,
pendant lesquelles quatre années lad. dame Bertonnet et lesd. sieurs
Montgolfier ses fils, promettent audit sieur Richard luy livrer à
leurs frais dans la ville de Charlieu, et à l'adresse du sieur
Thevenard, marchand commissionnaire dudit lieu, ou aultre, suivant
l'ordre dudit sieur Richard, tous les papiers qu'ils fabriqueront et
feront faire et fabriquer dans leur papeterie dudit Saint-Didier,
pendant ledit tems, pour et moyennant les prix et somme de cinq sols
la livre de papier fin, et quatre sols la livre de moyen ou bon vanan,
et trois sols la livre de bulle ou gros vanan". Il était formellement
spécifié que, pendant ce délai de quatre années, les Montgolfier ne
pourraient "vendre aulcuns papiers qu'aud. Richard, à peine de cinq
cens livres de dommages et interests pour chascune contravention"
constatée, et que ladite somme, "du consentement des parties", serait
affectée "sçavoir au Roy un quart, un aultre quart à l'hostel Dieu de
Beaujeu, et les aultres deux quarts audit sieur Richard".
Enfin, l'acte de confirmation, auquel assistaient, outre les parties.
Durand Montgolfier et Georges Langlade, papetiers au moulin du
Réveillon, précisait que les Montgolfier avaient déjà reçu, en vertu du
traité de 1687, une somme de quatre mille livres sans complète
contrepartie, et que cette somme, avancée par Richard pour "l'entretien
des moulins, achapt de colles et pattes pour la fabrique desdits
papiers", sera payée par les Montgolfier à raison de "mille livres par
chascun an"', mais en marchandises "de papiers" que les Montgolfier
devront "bien enbasler, empailler avec bonnes cordes, plateaux et bonne
thoille bourrast". . . (Arch. Rhône, Notaires, Min. Ducreux de Beaujeu,
liasse 44, s. s. d.).Au cours de l'année 1699,
tous les membres de la famille Montgolfier travaillant à Saint-Didier
sur Beaujeu quittèrent la papeterie et allèrent exercer leur profession
sous d'autres cieux. Les uns avec Raymond partirent au sud, dans un
premier temps à Tence puis à Davezieux, les autres avec Michel prirent
la direction du nord de la Bourgogne, où ils prirent en charge la
papeterie de Dienay.
Comme représentant de la famille Montgolfier, il ne resta donc plus dans
la région de Beaujeu que Roch, qui avec sa femme, Isabelle Tamisier
produisait encore pendant quelques vingt ans du papier aux Ardillats.
-
Saint-Didier
sur Beaujeu 1700-1730 |
Pierre Serendas et Marguerite Perrin
Pierre Serenda était compagnon papetier. Originaire de la paroisse
de Job en Auvergne, il passa toute sa vie d'adulte à la papeterie de
Saint-Didier où il s'était marié le 20 février 1702 avec la
fille d'un papetier de Lamure sur Azergue, Marguerite Perrin.
Ce jourd'huy vingtieme fevrier mil sept cent deux, Je soubsigné
curé de St Didier ay imparty la benediction nuptiale à Pierre fils de
Claude Serendas et de deffuncte Anne Maraton ses père et mère natif de
la paroisse de Jaub en Auvergne comme il me l'a notifié par l'acte de
baptistaire qu'il en a retiré de son curé Conrendy certificat de trois
empechement ? d'une part et à Marguerite Perrin fille de deffunct
Simon Perrin et de Philiberte Chantelobe native de Lamure demeurans
depuis trois ans aud. lieu et son espoux depuis quinze mois tous deux
compagnons papetiers d'autre part,
Les ayans publié par trois dimanche consecutifs ou ce n'ay trouvé
aucun empeschement canonique, lesd. publications ayant estée controlée
le dix neuffviesme du courant an que dessus et c'est en presence de
Jean Perrin papetier natif de Lamure, frère de lad. epouze, Simon
Perrin, aussy papetier et frère, Louis Perrias aussy papetier et de
Jean Charle Vialet papetier à St Didier, led. Jean Perrin a signé et
non les autres qui ont declaré ne scavoir escrire enquis. - Perrin -
Viallet - Letellier
Enfants du couple :
- -
Un enfant, baptisé aux Ardillats le 5 mars 1704. Parrain Jean
Perrin, papetier et marraine Marie Perrin
- -
Jeanne-Marie, baptisée le 4 mars 1710 à Beaujeu. Parrain,
Simon Perrin et marraine, Jeanne fille de Jean Perrin.
- -
Jean-Charles, baptisé le 10 février 1711. Parrain
Jean-Charles Viallet et marraine Marie Langlade. Décédé le 22
avril 1711.
- -
Pierre, baptisé à Beaujeu le 11 mai 1712. Parrain Pierre
Trichard, marchand et marraine Marie Perrin.
Pierre Serandas mourut le 28 août 1747 à l'âge de 72 ans.
Jean-Charles Viallet et Marie Langlade
Jean-Charles Viallet, né à Condrieu le premier avril 1685 était le fils
de Michel et de Louise Richard et avait eu pour parrain un certain
Charles Richard. Il est possible que ce Charles Richard ait été ce
papetier, apparu à Saint-Didier sur Beaujeu pour des achats de papier
réalisés avec Jean Montgolfier dans les années 1685/1690. (Voir plus
haut)
Probablement sur la recommandation de son oncle et parrain, Jean-Charles
Viallet apprit le métier de papetier au moulin de Saint-Didier sur
Beaujeu. Il est mentionné sur l'acte de baptême d'un enfant né à de
Beaujeu le 20 avril 1700. Dans cet acte, le curé précisa qu'il était
originaire de Condrieu, diocèse de Vienne. Il est fut encore le parrain
d'une petite fille, née toujours à Beaujeu le 23 mars 1701. Il apposa sa
signature au bas de ces deux actes
Marie Langlade était la fille de Georges Langlade et
était née en avril 1686.
Le couple se maria à Saint-Didier sur Beaujeu le 31
juillet 1714 :
Le trente et uniesme juillet mil sep cent quatorze j'ay imparty la
benediction nuptialle à Sieur Jean-Charles Viallet, fils de sieur
Michel Viallet demeurant à Condrieux et à Marie Langlade, fille de
sieur George Langlade demeurant en cette paroisse de Saint-Didier
apres les avoir publiés par trois dimanches ou festes
consécutives et n'avoir trouvé aucun empechement legitime canonique
en presence dudit sieur George Langlade, Pierre Teillard, François
Grison et Pierre Serenda demeurans en lad. paroisse qui n'ont signés
exceptés lesdits epoux et epouse. Marie Langlade - J. Charles
Viallet - Janson, curé
Quelques jours auparavant à la cérémonie religieuse, le
couple avait passé un contrat de mariage devant maître Brac le 21
juillet 1714.
Enfants nés à Saint-Didier sur Beaujeu :
- - Michel, baptisé le 17 mai 1715. Parrain Michel
Viallet, batelier de Condrieu et marraine Claudine Grivel
- - Louise, baptisée le 30 juillet 1716. Parrain sieur
Georges Langlade et marraine Claudine Grivel. Décédée le 25 février
1733
- - Jean-Charles, baptisé le premier septembre 1717.
Parrain Jean-Charles Richard, papetier de Paris et marraine
Françoise Thomassin, sa femme.
- - Marie-Pierrette, baptisée le 8 avril 1719.
Marraine Claudine Grivel.
- - Philippe, baptisé le 14 avril 1721. Parrain sieur
Philippe Brac procureur à Beaujeu et marraine Genevieve Platet de
Lyon. Décédé le 4 octobre 1743
- - Louis, baptisé le 5 janvier 1723. Parrain noble
Louis Pressavin et la marraine Marguerite Demontoux
- - Jean, baptisé le 26 novembre 1724. Parrain Jean
Fourchet habitant de Joux et marraine Claudine Langlade
- - Florentine, baptisée le 27 décembre 1726. Parrain
Claude Roler notaire royal à Beaujeu et marraine Florentine David,
femme de Jean-Pierre Robat. Décédée le 19 février 1731
- - Louis-Marie, baptisé le 15 août 1728. Parrain Mr.
Louis Rolet, prêtre et marraine Marie Rolet. Décédé le 20 novembre
1751.
1719
- Inventaire de la papeterie de Saint-Didier sur Beaujeu
Jean-Charles Richard, propriétaire de la papeterie décéda probablement à
Paris au cours de l'année 1717. Françoise Thomassin, sa veuve fut alors
désignée comme exécutrice testamentaire et à ce titre intervint
plusieurs fois pour régler les affaires de la papeterie.
Au mois de septembre de 1719, elle fit faire l'inventaire du moulin à
papier de Saint-Didier par Maître Brac, notaire à Beaujeu qui pour ce
faire, fit appel à l'expertise de deux maîtres papetiers de la région,
Etienne Chatard de Lamure sur Azergue et Claude Malin de Quincié.
Ceux-ci promirent "de bien et fidèlement vaquer à la prisée et
estimation du moulin". Etaient présents Jean-Charles Viallet, maître
papetier et Marie Langlade, sa femme.
Voici quelques marchandises et outils décrits dans ce document :
- Dans la papeterie principale, se trouvaient cinq
piles ferrées entièrement garnies avec la pile de l'ouvreur et à
côté la cuve garnie de liens de fer et de son pistolet de cuivre, sa
benne dessus, deux presses.
- Dans le petit moulin se trouvaient cinq piles
ferrées avec une meule à aiguiser, une grande chaudière de cuivre
rouge pour la colle avec son bassin de cuivre jaune et une petite
presse garnie, deux mouilloirs de cuivre avec leurs trépieds, quatre
bassines.
- Suit la liste de tous les outils, ameublements et
marchandises qui furent trouvés dans la papeterie. A noter également
l'existence d'une chambre à l'usage des propriétaires, garnie de
meubles de qualité .
- Dans l'inventaire, il fut aussi évalué les "pattes"
(vieux chiffons) qui avaient été expédiées par un certain Soldat,
marchand à Macon. A la valeur de cette marchandise, étaient ajoutés
les frais de voyage par
bateau depuis Pont de Vaux jusqu'au
port de Belleville, puis par charroie de Belleville jusqu'à la
papeterie de Saint-Didier sur Beaujeu.
Un an après, le premier août 1720, une nouvelle convention
entre Françoise Thomassin et Jean-Charles Viallet était passée devant
maître Brac. Y étaient fixées les règles pour la gestion du moulin
à papier, Jean-Charles Viallet et sa femme étant nommés "économes" pour
une durée de six ans avec deux cent quarante livres par ans de gages et
salaires.
Jean-Charles Viallet
décéda le 19 mai 1754 à l'âge de 72 ans. Présents à l'enterrement Pierre
Pardon et Pierre Chabert, Michel Allegatiere. Il avait établi un
testament olographe le 22 mai 1745, enregistré le 22 mai 1754. Aussitôt
après le décès de son mari, Marie Langlade fit la déclaration, prévue
par les Edits du Roi (10 C 352-8-52) :
Ce jourd’huy vingt deux may 1754 est comparue dem(oise)lle Marie
Langlade, v(euv)e de Sr Charles Vialet marchand papetier de la
paroisse de St Didier, laquelle nous a dit et declaré qu’il luy est
eschüe par le déces dud. Sr. Vialet et à la forme de son testament
clot du 17 Xbre 1743 : controllé ce jourd’huy ; en premier lieu une
papeterie et un domaine situé à St Didier, un autre domaine situé à
Vernay, à un petit vignoble situé aux Etoux de la moitié de tout
lesquels biens, immeubles qui luy apartiennent à la forme de son
contrat de mariage avec led. feu Sr Vialet ; qui contient une
societté, au moyen de quoy il ne doit estre compris en la presante
declaration que la moitié du tout qu’elle estime à la somme de six
mille livres, laquelle declaration elle affirme sincere et veritable,
sous les peynes portées par les edits de sa majesté a payé soixante
livres et a signé. .. 60°
Compagnons papetiers ayant travaillé pendant cette période :
Claude Tillière
Compagnon papetier, ayant travaillé chez maître Viallet.
Il mourut à Saint-Didier le 11 novembre 1753 à l'âge de 33 ans. Sans que
cela soit absolument certain, il se pourrait que Claude Tillière ait été
originaire de Renaison, et fils de Jean Tillière et de Marie-Anne
Degonny, né le 14 novembre 1720
Antoine Girard
Compagnon papetier. Présent à l'enterrement de Claude
Tillière.
Genêt Chatard et Claudine Grollier
Le couple se maria à Saint-Didier sur Beaujeu le 21 octobre 1721.
Le vingt et unième octobre mil sept cent vingt un, j’ay imparty la
bénédiction nuptialle à Genez Chatard, fils d’Etienne Chatard
demeurant à Lamure et à Claudine Grollier, fille de Grégoire
Grollier demeurant à Beaujeu après les avoir publié par trois
dimanches consécutifs sans avoir trouvé aucun empechement canonique
en présence du dit Grégoire Grollier, Anthoine Grollier demeurant à
Beaujeu, Anthoine Chesle demeurant aux Ardillats lesquels ont signés
exceptés les dits Grégoire et Anthoine Grolier qui n’ont signer pour
ne scavoir écrire enquis.
-
Saint-Didier
sur Beaujeu 1730-1760 |
Michel Viallet et Amable Nourrisson
Michel
était le fils de Jean-Charles Viallet et de Marie Langlade. Il était né
le 17 mai 1715. Amable Nourrisson était la fille de Joseph Nourrisson et
de Marguerite Cuelle/Queuille et était née le 14 février 1707 à Renaison
(Loire)
Le couple passa un contrat de mariage par devant maître Brac le 26
décembre 1735, contrat qui fut rédigé à la papeterie de Ponchon,
paroisse de Quincié (Rhône) où habitaient et travaillaient
Charles Poirier et Magdeleine Nourrisson, beau-frère et soeur de la
future épouse. Ils lui constituèrent la somme de deux cents livres
pour "ses bons et agréables services", ce qui fait penser qu'Amable
Nourrisson avait travaillé pendant quelques temps à la papeterie de
Ponchon. Jean-Charles Viallet et Marie Langlade constituèrent à leur
fils en dot de mariage la somme de six cents livres. Quant à Antoine
Nourrisson, frère de l'épouse et donataire de ses parents, il fit
donation à sa soeur d'une somme de cinq cents livres, deux habits de
fiançailles et une bague en or. (contrat insinué le 7 janvier 1736
10 C 337-3)
Michel Viallet, reconnu par une quittance passée devant Maître Lamurette
de Saint-Haon le Châtel le 26 août 1740, avoir reçu d'Antoine
Nourrisson, frère d'Amable Nourrisson, la dot qui lui avait été accordée
lors de ce contrat de mariage du 26 décembre 1735
Le mariage religieux eut lieu à Saint-Didier sur Beaujeu le 17 janvier
1736.
Ce jourd'huy dix septieme janvier mil sept cent trente six,
J'ay imparty la benediction nuptiale à Sr. Michel Viallet marchand
papetier à St Didier et à Delle Amable Nourrisson apres avoir été
publiés au prône de la messe parroissialle par trois dimanches ou
fêtes consecutives et n'avoir trouvé aucun empechement canonique en
presence des Srs Jean-Charles Viallet aussy marchand papetier aud.
St Didier et aussy Sr. Charles Poirier marchand papetier demeurant à
Quincié, Antoine Chanrion, Joseph St-Didier, habitants dud. lieu qui
ont signés. Amable Nourrisson - Michel Viallet - Viallet - Chanrion
- Joseph St Didier - Chanrion
Enfants du couple, tous nés à Saint-Didier sur Beaujeu
- - Magdeleine, baptisée le 23 mars 1737. Parrain Jean-Charles
Viallet, son grand-père et marraine Madeleine Nourrisson, femme de
Charles Poirie
- - Jean-Charles, baptisé le 29 mars 1739. Parrain Jean-Charles
Viallet, son grand-père et marraine Demoiselle Marie Langlade
- - Charles Michel, baptisé le 28 mai 1741. Parrain Charles
Michel Poirier de Quincié et marraine Marie Pierrette Viallet.
Décédé le 10 juin 1743
- - Jeanne-Marie, baptisée le 12 mars 1744. Parrain Sieur Jean
Viallet et marraine Marie Viallet. Décédée le 22 janvier 1750
- - Jean, baptisé le 19 janvier 1748. Parrain Jean Forchet
laboureur des Etoux et marraine Claudine Langlade de Lamure.
- - Jean-Marie, baptisé le 24 août 1752. Parrain Jean-Charles
Viallet, marchand papetier et marraine Marie Englade. Décédé le 24
août 1752
Le couple finit ses jours aux Ardillats. Amable Nourrisson y décéda
la première le 17 août 1769 à l'âge de 63 ans et son mari le 18 avril
1771 à l'âge de 55 ans . Il avait fait son testament devant maître
Janson, le jeune le 16 avril 1770, enregistré le 10 juin 1770.
Martin
Chanteloube et Jeanne Marie Chelles
Compagnon papetier
Martin Chanteloube était le fils d’André Chanteloube et de Jeanne
Coerchon, né le 15 décembre 1708 à la Forie, paroisse de Job en
Auvergne. Il eut pour parrain Martin Chanteloube, son grand-père
paternel, d’Ambert et marraine Marie Gourbeyre, fille de Jean.
Jeanne-Marie Chelles était la fille d’Antoine Chesle et de la première
femme de ce dernier, Jeanne Perrin. Elle était née le premier mai 1719 à
Lamure sur Azergues et avait eut pour
parrain sieur Jean Perrin et pour marraine Antoinette Grollier.
Le couple, après avoir passé un contrat de mariage devant maître Jacquet
le 30 juillet 1743 (Martin Chanteloube est dit «compagnon papetier à
Saint-Didier sur Beaujeu») se maria en l’église de Beaujeu le 19 août
1743.
L’an mil sept cent quarante trois le dix neuf d’aoust après trois
publications et fiancailles faites sans opposition dans les paroisses
de St Didier comme il nous a paru par le certificat du sieur Janson en
datte du dix sept du présent mois et dans celle de St Nicolas de
Beaujeu, veu les procurations et consentements des père et mères
scavoir celle de Sr. Antoine Chelle en datte du 1° juillet dernier
........ notaire royal resident en la ville de Tiers et signé Chelle
avec lesdits notaire et celle de Jeanne Coerchon, veuve d’André
Chantelobe en datte du treize juillet dernier, signé Molin notaire
royal à la résidence du bourg de Job diocèse de Clermont en Auvergne,
tous deux duement controllé, Je prêtre curé soussigné ay marié par
parole de présent et ay donné la bénédiction nuptiale à Martin
Chantelobe, fils de deffunt André Chantelobe et de Jeanne Coerchon de
la paroisse de St Didier d’une part et à Jeanne-Marie Chelle fille de
Antoine Chelle et de deffunte Jeanne Perrin de présent de cette
paroisse, la cérémonie faite en présence des amis soussignés scavoir
du côté de l’époux les sieurs Jean-Charles Viallet et Claude Daroux et
du côté de l’épouse les sieurs Claude Peresme et Antoine Varenard qui
ont signés. L’époux a déclaré ne scavoir signer de ce enquis et
l’épouse a signé.
Enfants du couple, baptisés à Beaujeu :
- - Jean-Charles, baptisé le 15 août 1744. Parrain
Jean-Charles Viallet, marraine Jeanne-Marie Joudoux.
- - Antoine, baptisé le 25 juin 1747. Parrain sieur
Antoine Hugue Chanrion, marraine Anne Teillard
Martin Chanteloube est probablement décédé à Chalette sur
Loing (Loiret) le 12 novembre 1749. Il était âgé de 42 ans. A vérifier.
L'exploitation de la
papeterie voisine située sur la paroisse des Ardillats semble avoir été
arrêtée de nombreuses années. Vers 1755/1760, pour une raison encore
inconnue, il fut décidé de la remettre en fonction. C'est Michel Viallet
qui en fut chargé. Il laissa donc sa place à son frère cadet Jean, pour
continuer la fabrique de papier à Saint-Didier.sur Beaujeu. :
Jean Viallet et Marie Sanlaville
Jean Viallet était le fils de Jean-Charles
Viallet et de Marie Langlade et était né le 26
novembre 1724 à Saint-Didier. Marie Sanlaville était la fille de Claude,
marchand drapier de Beaujeu et d'Antoinette Daigueperse
Le couple se maria à Beaujeu
le 10 février 1756.
Le dix fevrier (1756) apres trois publications faites sans opposition
dans cette eglise et celle de Saint-Didier comme il m’appert par le
certificat de Monsieur le curé de St Didier en datte du huit de ce
mois et fiancailles precedentes, Je prêtre curé soussigné ay donné la
benediction nuptiale et ay marié par parole de present Jean Viallet,
fils de feu Charles Viallet et de Marie Langlade d’une part de St
Didier et de Claudine Sanslaville, fille de Claude Sanslaville et de
Antoinette Daigueperse de cette paroisse d’autre part. La ceremonie
faite en presence des parens et amis sous nommés, scavoir du côté de
l’époux Jean Forchel, Charles Poirier, du côté de l’épouse Sr. Claude
Sanslaville père et de Nicolas Sanslaville qui ont signé avec l’epoux
et l’epouse
Enfants du couple, nés à Saint-Didier sur Beaujeu :
- - Claude-Marie, baptisé le 29 mai 1757. Parrain
Claude Sanlaville marchand drapier et marraine Marie Langlade (3115)
- - Jeanne-Marie Antoinette, baptisée le 28 mai 1758.
Parrain Jean-Baptiste Daigueperse, procureur et notaire royal à
Beaujeu et marraine Antoinette Daigueperse (3120). Décédée le 12
juillet 1773.
- - Marie, baptisée le 19 novembre 1760. Parrain Sieur
Nicolas Sanlaville et marraine Marie Sanlaville (3125). Mariée le 18
juillet 1781 à Saint-Didier sur Beaujeu avec Claude Valet,
marchand papetier de Lyon.
- - Jean-Baptiste, baptisé le 12 septembre 1762.
Parrain Jean Baptiste Mouton marchand de Beaujeu et marraine
Marie-Pierrette Viallet
- - Claude Antoine, baptisé le 10 octobre 1765.
Parrain Sieur Claude Sanlaville et marraineAntoinette Sanlaville.
Décédé le 25 mars 1769
- - Robert, baptisé le 5 mai 1767. Parrain Robert
Janson capitaine de la milice bourgeoise de Beaujeu et marraine
Elisabeth Moiroux
- - Benjamin, baptisé le 2 septembre 1768. Parrain
Benjamin Jean-Baptiste Dubuy et marraine Antoinette Daigueperse.
Décédé le 3 juillet 1769.
- - Benoit, baptisé le 15 juin 1770. Parrain Benoit
Sanlaville marchand tanneur et marraine Magdeleine Teillard
Jean Viallet est décédé le 9 décembre 1775 à l'âge de 52
ans.
Qu'est devenue la papeterie après le décès de Jean
Viallet ? Il est fort probable que la direction de l'usine fut assurée
par sa veuve, aidée par son père, Claude Sanlaville en attendant
que Jean-Baptiste Viallet, le fils aîné fut suffisamment formé.
Saint-Didier
sur Beaujeu 1760-1820 |
Jean-Baptiste Viallet et Philiberte Malmenaide
Jean-Baptiste Viallet était donc le fils de Jean Viallet
et de Marie Sanlaville, né le 12 septembre 1762 à Sainr-Didier sur
Beaujeu..
Philiberte Malmenaide était la fille d'un papetier de
Thiers
Le couple se maria à Thiers. Dans la table de fin d'année
pour 1786, le curé de Saint-Didier fit l'annotation suivante :
Jean Batiste Viallet et Philiberte Malemenaide mariés à Thiers en
Auvergne dans le courant de 9bre (1786). Enfant du couple :
- - Marianne, baptisée le 27 novembre 1788. Parrain
Claude-Marie Vialet et marraine Marie Vialet, oncle et tante de
l'enfant
-
plan cadastral vers 1823
Bibliographie :
- Marius Audin : Vieux moulins à papier du Beaujolais - pages 25 à 40
- Marius Audin : L'épopée du papier - pages 58 à 64
Registres
paroissiaux : Archives municipales - photos collection
personnelle)
Notaires : Maîtres
Brac - Dubost - Rolet, etc ........