papeterie de La Fouillouse - la Marandière (Loire)

La papeterie de la Marandière se trouvait sur la rive droite du Furan, légèrement en amont du pont de Ratarieux, à peu près au dessous de la Valencière, dans la paroisse de la Fouillouse. (Monsieur de Veron de la Combe)

carte de la Fouillouse

carte de la Fouillouse - atlas Beaunier - vers 1813

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La Fouillouse 1660-1680

Antoine Chelles et Claudine Berthonnet

Le nom des conjoints ont été écrits de plusieurs façons : pour Chelles, on trouve Cheles - Chesle et pour Bertonnet : Bertolet et Berthonnet.

Le couple semble être arrivé à la Marandière vers 1660. A noter qu'à cette époque, il devait exister également un moulin à blé, pas très loin du moulin à papier, sur le même terroir de la Marandière.

Antoine Chelles et Claudine Berthonnet travaillèrent à la Fouillouse pendant environ 6 ans (voir fiche d'Antoine Chelles)

Pierre Clement et Marguerite Chelles.

Il est très probable qu'Antoine Chelles ci-dessus et Marguerite Chelles étaient parents, peut-être frère et soeur. Toujours est-il que nous voyons arriver ce nouveau couple à la Marandière avec la naissance d'un enfant :

- Damian, né le 17 mai 1665. Parrain Damian Chelles et marraine Claudine Bertonnet.

Qu'arriva t-il après ? Comme cela se faisait habituellement, le moulin avait dû être pris à bail pour une période de 6 ans. Le contrat, signé entre le propriétaire et les preneurs ne fut certainement pas renouvelé. Aussi, nos papetiers allèrent tenter leur chance ailleurs avec le succès que l'on connaît.

Martin Marreynat et Jeanne Duranton

Le nom de Martin fut écrit de plusieurs façons : Marreyne, Marrenat, etc ...

Le couple était originaire de Saint-Martin des Olmes où il s'était marié le 25 février 1666 (A.D. du Puy de Dôme 6E 394/1 vue 97)

Le 25° feb. 1666 fust donnée la benediction nuptialle à Martin Marreynat et Jeanne Duranton de cette parroisse ayant donné leur consentement mutuel.

La cérémonie accomplie, Martin Marreynat et Jeanne Duranton s'installerent à la Marandière, qu'
'Antoine Chelles et de Pierre Clement avaient quitté peu de temps auparavant.

Plusieurs enfants naquierent au moulin :
Martin Marreynat (son nom est écrit Mareyne) mourut à la Marandière le 19 novembre 1673.

Devenue veuve, Jeanne Duranton se remaria avec Jean Palion qui prit la direction du moulin.

Jean Palion et Jeanne Duranton

Le couple se maria le 3 février 1674 à la Fouillouse. Voici le texte de l'acte de mariage :

Ce jourd'huy troiziesme jour du mois de febvrier mil six cens soixante quatorze par nous recteur de la Fouillouse soubsigné a esté imparty la benediction nuptialle à Jean Palion et à Jeanne Duranton vefve de defunct Martin Marraine, vivant M° papetier demeurant à la Marandiere en presence de parents et amys à la Fouillouse huy que dessus. Dauzat, curé.
En 1678, Jean Palion quitta la papeterie de la Fouillouse s'installer à Saint-Marcellin en Forez où nous le retrouvons comme témoin sur un acte de sépulture daté du 9 novembre 1678.

Jeanne Duranton mourut à la Fouillouse le 4 mai 1708. Le curé précisa qu'elle était âgée de 55 ans, veuve de Jean Palion de Saint-Marcellin
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La Fouillouse 1680-1720

Georges Potencier Damiane Morel

Georges Potencier était maître papetier aidé par son fils Joseph.

Joseph Potencier et Damiane Roderia


Joseph Potensier et Damiane Rodaria (c'est ainsi que le notaire orthographia leurs noms) passèrent un contrat de mariage devant Maître Bessonnet le 18 septembre 1689. On y apprends que Joseph Potensier, maître papetier à la Marandière-la Fouillouse, était fils de Georges Potensier marchand du lieu et de defunte Damiane Morel. Damiane Roderia était fille de defunt Benoit Roderia et d'Anne Denerolles, papetiers à la Pasturelière-Rochetaillée. (voir la fiche). Parmi les témoins figurant au contrat, nous trouvons Antoine Marina, papetier de Saint-Etienne, oncle de l'époux, Mathieu Callonnier marchand, Mathieu Noyary forgeur de Villard, Jean Girard (il est l'époux de Gabrielle Roderia, soeur de Damiane), Louis et Laurent Roderia, frères de l'épouse, Marc Jameton et Joseph Pergot, compagnons papetiers de Rochetaillée. Ce dernier, était originaire de Nantua en Bugey. Le mariage religieux n'a pas été localisé.

A la Fouillouse, naquirent les enfant suivants : Après cette naissance, Joseph Potensier quitta la Fouillouse, après avoir essayé dans un premier temps de louer le moulin à  Antoine Palhion, maître papetier de Tence. La transaction ne semble s'être faite. En effet, un an après Pierre Palhion, de Saint-Didier en Velay était propriétaire de la papeterie, et à ce titre faisait exécuter de gros travaix par un maître Charpentier de la ville de Saint-Etienne. On peut donc suposer que la papeterie fut vendue au cours de l'anné 1703

Nous retrouverons Joseph Potencier vers 1709, tout d'abord à Saint-Germain de Joux (Ain) où il travailla quelques temps, puis à Vidalon, après 1713.


Joseph Potentier et Anne Roderia


Joseph Potentier et Anne Roderia s'étaient mariés à Ambert le 14 septembre 1683. Lui était le fils de Damien, papetier au moulin de Ribeyre, elle était fille d'Antoine, habitant au Creu de la Forie, paroisse de Job. Arrivé peu de temps après, le couple ne resta pas longemps à la Fouillouse. Un enfant y naquit :

- Clemence, née le 27 novembre 1686. Parrain Joseph Potentier et marraine Claudine Longuechaud

On les retrouvera quelques années plus tard à la papeterie de Lamure sur Azergues (Beaujolais) où deux de leurs enfants naquirent en 1689 et 1690

Puis, en août 1707 vint s'installer à la Marandière un nouvel artisan papetier :

Jean Chanteloube et Claudine Palhion

Mariage du couple à la Fouillouse le 11 août 1707 :

Jean Chanteloube fils legitime à Michel Chanteloube et à Catherine Bachelier papetier de Grivel parroisse de St Martin les Ormes du diocese de Clermont et Claudine Palhion fille legitime à M° Pierre Palhion et à Vitalle Viceriat aussy papetier à la Marandière parroisse de la Fouillouse ont receus la benediction nuptiale par moy vicaire soubsigné ce unzieme aoust mil sept cens et sept appres avoir receu la remise de Mr. le curé de St Martin les Ormes et ne s'etant trouvé aucun empechement canonique appres les avoir publié aux prones de la messe parroissiale de la Fouillouse en presence des soubsignés.

Dans cet act de mariage, Jean Chanteloube est clairement indiqué comme étant d'origine auvergnate, mais quand était-il de Claudine Palhion ? Elle est dite fille de Pierre Palhion et de Vitale Viceria. Il est très probable que la mariée avait dû naître aussi à Saint-Martin, où une Clauda Palhion avait été baptisée le 8 décembre 1686. (De Veron, page 66)

Enfants du couple, nés à la Fouillouse : Vers 1717, Jean Chanteloube et Claudine Palhion quittèrent la Marandière et allèrent travailler dans une papeterie se trouvant à Saint-Rambert en Bugey (Ain) où ils eurent encore au moins quatre autres enfants. (voir la fiche)
Crue du Furan en 1712

Ce jourd'huy vingthuitieme may mil sept cent douze, j'ay enterré une fille apellé Marguerite Rey niepce d'Anthoine Bochu, armurier de La Tour qui eut le malheur de se noyer dans une creu d'eau de la rivère de Furan et trouvé noyé dans ma paroisse au dessus de la Marandière apres que Messieurs les officiers de La Tour en eurent fait la levée du corps en presence de Jean Braconet et de Claude Griot qui ont declarés ne scavoir signer enquis.
La Fouillouse 1720-1760
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En 1721, la papeterie de la Marandière appartenait aux époux Pierre Palhion et Louise Feynas, papetiers de Saint-Didier en Velay. Et lorsqu'ils décidèrent de marier Pierre Palhion, leur fils  avec Marie Montgolfier fille de Raymond et de Marguerite Chelles, ils firent établir un contrat le 21 octobre  de cette année devant maître Colonjon d'Annonay qui prévoyait :


- Donation en toute proprietté de tous les meubles meublants, mobilier, vaisselle, vinaire tant de cuisine que de maison, outils et autres attraits servant à l’usage de papetiers, comme formes, porces et autres generalement quelconques qui sont actuellement dans sa maison et papeterie de la Malandiere parroisse de la Fouillouse en Forets,
- Donation en jouissance pendant trois années de lad. papeterie appellée la Malandiere à commencer du jour de la confirmation du present mariage et semblable jour finiront à la charge seulement  par sond. fils fiancé de payer la taille vente deue sur lad. papeterie sans autre redevance ny espoir de loyer Et sera tenu led. Sr. Palhion fils pendant lad. jouissance d’entretenir les bastiments en bon estat et en bon père de famille et le cas de restitution de dot arrivant les parties ont promis la faire au temps et à qui de droit,

Le couple habita t-il quelques temps à la papeterie de la Marandière ? Rien n'est sûr à ce sujet. Toujours est-il que, deux ans après, le couple Pierre Palhion - Marie Montgolfier  se trouvait à la papeterie de Boën, où Marguerite, leur fille naquit le 30 juillet 1723. Dans cet acte, Pierre Palhion est dit "maître papetier de la ville de Boën.

Quelques temps après, la propriété du moulin semble être revenue à Pierre Palhion et à Louise Feynas qui le louèrent aux couples suivants :

Claude Meyssonnier et Françoise Nourrisson

Le couple resta quelques années sur les lieux où il eut les enfants : Claude Meyssonnier et Françoise Nourrison partis, le moulin à papier fut repris par :

Jean-Joseph Palhion et Marie Palhion

Jean-Joseph Palhion était né à Saint-Didier en Velay le 25 septembre 1702, fils de Pierre Palhion et de Louise Feynas.

Marie Palhion était fille de  Claude Palhion et de Claudine Griotier, probablement née le 9 mai 1706 à Rochetaillée.

Joseph Palhion travaillait déjà depuis 1729 à la papeterie de la Marandière lorsque il fut décidé de le marier avec une de ses cousines, Marie Palhion de Rochetaillée.

Aussi, devant Maître Tremollet, notaire à Saint-Etienne fut rédigé un contrat qui précisait en particulier les conditions dans lequels, Joseph Palhion pouvait utiliser le moulin à papier de la Marandière. En voici les clauses principales :

Plus led. Sr. Pierre Palhion donne aud. Sr. son fils la jouissance, fruits et revenus de sa papeterie de la Malandiere pendant trois années commencées depuis le quinzieme juillet dernier et pareil jour finissant sans payer aucuns loyers ny charges quelles qu’elles soient, soit cens, servis, tailles et autres impositions, pantions ny rentes pour jouir par led. Sr. futur epoux de lad. papeterie, batiments, jardin attenants et en dependant pendant lesd. trois années, francs de tous loyers et charges comme il est cy dessus expliqué, lesquelles charges seront acquittées par led. Sr Pierre Palhion lequel s’oblige de faire faire toutes les reparations aux batiments de lad. papeterie qui seront urgentes et necessaires et de fournir tous les grox bois et platine de fer qu’il fera conduire sur place à ses frais pour le service des moulins et autres de lad. papterie, Et led. Sr. Joseph Palhion les fera ouvrer, travailler et poser à ses depens, Et à la fin desd. trois années au cas que led. Sr. futur epoux quitte et sorte de lad. papeterie et non autrement il laissera lesd. moulins réparés et blanchis à la coutume des papetiers comme il la font à present,

Puis, le couple se maria religieusement à Rochetaillée le lendemain, 7 octobre 1731.


Enfants du couple :

Après avoir tenté, sans grands succès, d'installer deux de ses fils (Pierre et Jean-Joseph) à la Marandière, Pierre Palhion, propriétaire des lieux avec sa femme Louise Feynas se décida à confier la direction  de la papeterie à son gendre, Claude Jobert, époux de Louise Palhion, née à Saint-Didier en Velay le 29 octobre 1711.
Claude Jobert et Louise Paillon

L'acte de mariage du couple n'a pas encore été retrouvé. Voici les enfants nés à la Fouillouse :
La jouissance et l'utilisation de l'eau du Furan devait être une préoccupation constante pour tous les artisans qui utilisaient la force de la rivière. Ce fut le cas pour notre papetier.

Ainsi, le 24 mai 1750, Claude Jobert passait une convention avec ses voisins, Denis et Jean Durand, marchands de la Marandière pour leur permettre d'installer une roue munie de petits seaux aux fins de  puiser l'eau du beal du papetier et d'irriguer, par un canal, le pré appartenant aux Durand, père et fils. Un accord parfait avait présidé à la rédaction de ce contrat. Mais cela n'était pas toujours le cas. Le docteur Creveaux devait faire paraître un article concernant "Les difficultés de Claude Joubert en 1757 à propos des eaux de son moulin de la Marandière, près de Saint-Etienne en Forez" Il est bien dommage que cet article n'ait pas été publié. Il reste à retrouver le document d'origine.
Le 31 août 1758, Claude Jobert faisait son testament devant maître Mathevon. Ce jour là, Claude Jobert se sentait en danger de mort, certainement suite à un accident. En effet, à la redaction de l'acte, était présent Louis Fabre, maître chirurgien de la Fouillouse. Après les traditionnelles donations aux oeuvres pies, il legua à Pierre, Claude Crespin et Catherine Jobert, ses trois enfants et de Louise Paillon à chacun une somme de 2.OOO livres, désignant ensuite sa femme comme sa legataire universelle.

Il se remit cependant de cette mauvaise situation. Il ne décédera à la Fouillouse que huit ans après, le 27 mars 1766 à l'âge de 57 ans. Etait présent à l'enterrement, Pierre Jobert, son fils.
Crepin Artaud et Marie Thérèse Palhion

Après son veuvage,  Marie-Thérèse Palhion vendit les droits quelle possédait sur la papeterie de Rochetaillée à son frère Marcellin Palhion. Ceci fait, elle s'installa à la papeterie de la Fouillouse où elle finit par se remarier en 1751 avec Crepin Artaud d'Entraigues (Antraigues) :

L'an mil sept cent cinquante un et le neuvieme janvier apres trois publications faites consecutivement au prone des messes de paroisse sans avoir decouvert aucun empechement canonique ni civil ont été mariés et de nous soussigné, receu la benediction nuptialle Crepin Artaud garçon papetier demeurant à Entraigue diocese de Viviers, fils legitime de Pierre Artaud tisserant du même lieu et d'Anne Joubert ses père et mère d'une part et Marie-Thérèse Pallion demeurant au lieu de la Fouillouse, fille legitime de deffunt Pierre Pallion de son vivant papetier demeurant à St Didier en Velay et de Louise Phenard d'autre part procedant les dittes parties comme plus que majeurs, neantmoins ledit epoux de l'autorité de sieur Claude Joubert marchand papetier de la Fouillouse, chargé de procuration du père dudit epoux en date du vingt cinq décembre de l'année dernière recue Maille, notaire royal d'Entraigue, etc... procuration restée au pouvoir de sieur Mathevon notaire royal lequel mariage a été célébré en face de notre mère Ste eglise en presence dudit sieur Joubert, procureur de l'époux, illitéré, de Mre Mathevon notaire royal, Jean Covaillon d'Entraigues qui ont signé avec nous

La Fouillouse 1760-1790

Pierre Jobert et Marianne Favier

Pierre Jobert était le fils de Claude et de Louise Paillon. Il était né à la Fouillouse le 27 novembre 1740.  

Il alla se marier le 27 novembre 1765 à Tence (Haute-Loire) avec Marianne (ou Marie-Anne) Favier, fille de feu Pierre Favier et de Suzanne Joubert, papetiers du lieu d'Utiac.

 Après le décès en mars 1766 de Claude Jobert, son père, Pierre pris la direction de la papeterie où il eut les enfants suivants : Pierre Joubert est décédé de mort subite le premier février 1784 alors qu'il était âgé que de 42 ans. Présent à l'enterrement P. Chantelauze, peut-être compagnon papetier travaillant à la papeterie.

Pierre Denis et Suzanne Joubert


Le 13 février 1787, mariage à la Fouillouse :

L'an mil sept cent quatre sept et le treize février, sieur Pierre Denis fabriquant de cartons demeurant au lieu de la Marandière paroisse de la Fouillouse fils legitime de deffunt Jean-Baptiste Denis armurier dudit lieu de la Merley paroise de St Genest Lerpt et de vivante Jeanne Marie Chovin procedant comme majeur d'une part et demoiselle Joubert Suzanne Joubert fille legitime de feu Sr. Pierre Joubert fabriquant de cartons et de demoiselle Marianne Favier demeurant audit lieu de la Marandière susditte paroise d'autre part procedant l'un et l'autre du consentement de leurs mères après trois publications consecutives faites aux messes paroisiales de la Fouillouse sans qu'il se soit decouvert aucun empechement ont de nous soussignés reçu la benediction nuptiale en presence de Claude Etienne et Jacques Denis tous armuriers de Villard et de St Genest Lairt, fraires de l'epoux et Jean-Claude Jean Baptiste Denis aussi armurier de St Genest lair neveux de l'époux qui ont signéz avec les parties.

Le couple eut plusieurs enfants, tous nés à la Fouillouse :

Le 29 juillet 1790, un violent orage s'abattit, sur la Fouillouse et sur les montagnes environnantes, faisant grossir les eaux du Furan qui traverse la paroisse dans toute sa longueur. Le Furan  déborda causant des dégâts très importants aux propriétés bordant la rivière. Quelques jours plus tard, un constat fut dressé et consigné sur le registre de délibération du conseil municipal. En voici un extrait (communication de Madame Jacoutet) :

............. le 29 juillet dernier l'abondance des pluies qui tomba, tant dans la paroisse de la Fouillouse que sur les montagnes en midi d'icelle, était si considérable qu'elles firent déborder la rivière de Furan qui traverse toute la paroisse de la Fouillouse, à un point que de temps immémorial on avait jamais (vu), que cette crue d'eau fut si subite que grand nombre de particuliers de cette paroisse qui se sont trouvés riverains et proches de cette rivière ont souffert des dégradations et des pertes considérables...............
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............. Etant descendus jusqu'au lieu de la Marandière, et examen fait des lieux, nous avons reconnu que l'eau a entièrement démoli et entraîné le four de la dite dame Joubert, ainsi que les latrines et percé le mur de la maison en différents endroits ; pour réparer le tout, il en coûtera 720 livres. La dite dame Joubert nous a ensuite observé que la quantité d'eau qui entrait dans ses édifices lui avait entraîné et gâté beaucoup de marchandises et de matériaux.............

Bibliographie :

Louis de Veron de la Combe. Le Centre Papetier Velay-Forez

Registres paroissiaux : Registres paroissiaux de la série communale détenus par les Archives Départementales commençant en janvier 1609. La présente fiche a été réalisée à partir des documents réalisés par l'Association Généalogique de la Loire à Saint-Etienne.

Notaires :

- Michalon Jean-Baptiste : 1626 à 1688 5EVT_1363_3 et 4
- Mazancieux Claude : 5EVT_1363_5 à 8