papeterie de Rives

papeterie à Rives
(gravure parue dans l'Illustration - juillet 1852)
Manufacture de papiers de MM. Blanchet frères et Kleber, à Rives - Dessin de de Freeman, d'après M. G. Vallier - gravure de Best, Hotelin et Cie
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Rives 1570-1610
André et Jehan Girin

D'après Monsieur Baudrier, Bibliograhie lyonnaise :


6 novembre 1579. Vente par André et Jehan Girin, père et filz papetiers de Rives en Daulphiné, à Symon Gault, marchant à Lyon de 144 rames papier petit grand real, du poix de vingt quatre livres et de 35 s. chascune rame, montant en tout 84 escuz d'or sol.
Rives 1610-1640

Les archives de Maître Guelin, notaire à Rives couvrent la période allant de 1640 à 1661. Les actes qui s'y trouvent sont rédigés sur un papier mince et bien préparé. Et par transparence, on peut voir les filigranes
de quelques maîtres papetiers qui semblent avoir exercé à Rives. En voici la liste :


Pierre Cartelier


Pendant une dizaine d’année, soit de 1630 à 1640 environ, la papeterie de Rives fut explotée par un maître papetier du nom de Pierre Cartelier.

D’où venait ce Pierre Cartelier ? Certains documents d’archives (A.D. de la Drôme, côte 160 J 215) font supposer qu’il était natif du beaujolais. Il se pourrait donc qu’il s’agisse de ce Pierre Cartelier, fils d’Antoine, qui avait été baptisé à Beaujeu le 4 avril 1576.

Il passa une grande partie de sa vie en travaillant à la papeterie Ponchon, située sur la paroisse de Quincié (Rhône) . Ce n’est qu'en 1627 qu’il quitta le beaujolais pour prendre la direction du moulin à papier de Rives.

Contrat passé par Pierre Cartelier :

Dans son ouvrage sur l’histoire des papeteries du Dauphiné, Monsieur Xavier Roux rapporte les termes d’un contrat de vente de papier, passé le 2 décembre 1638.

Pierre Cartellier vend à Pierre Charrins, marchand libraire à Grenoble, cent rames de papier fin, marquées à la cloche pour le prix de trente deux sols la rame.

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filigrane Pierre Cartelier
filigrane
Rives 1640-1670

S. Bouzon (Bouson)

SBOVZON- marque encadrée de lignes formant cartouche.
En dessous, une cloche cerclée d'un seul trait, sans battant.

Famille d'origine dauphinoise dont plusieurs membres travaillèrent dans les moulins à papier de la région.


P. Janot
au dessus : une couronne
P/coeur/IANO
- marque encadrée de lignes formant cartouche.
En dessous, une cloche cerclée de deux traits, sans battant.

Origine à déterminer. Il s'agit peut-être du même personnage que celui qui suit.


Pierre Johannot


Filigrane utilisé par Pierre Johannot, figurant sur un acte établi par Maître Guelin de Rives.

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filigrane de Pierre Johannot

Pierre Johannot avait loué le moulin  à papier de Rives en 1656 au propriétaire des lieux, Jean-Baptiste de Chabon, "seigneur de Rives conseiller du Roy en son conseil privé et d'estat". (contrats établis par M° Berger et M° Guelin). Ce bail fut renouvelé et un acte fut rédigé par M° Guelin en décembre 1661 pour une durée de quatre ans. Le prix de cet arrentement fut fixé à 350 livres payables tous les ans et livraison de quatre rames de papier et deux pistoles d'etrenne à payer en une seule fois. L'acte, établi au château de Rives,  fut signé par le seigneur de Chabon et par Pierre Johannot. En voici un spécimen :
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Pierre Johannot et De Chabons
Que devint le maître papetier au terme de ce bail ? Aucun document ne nous renseigne sur ce point actuellement. Ce qui est certain, c'est que lorsque s'ouvrent les registres paroissiaux de Rives, ce nom de famille n'y figure pas. Alors, Pierre Johannot a-t'il quitté la région pour prendre la direction d'un autre moulin ?  Ne serait-ce pas alors celui d'Annonay ? En effet les premiers exploitants de cette papeterie sur la Deûme furent des Johannot.
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Rives 1670-1700

Claude Perrodon et Anne Chelle


Décès d'Anne Chaille le 25 février 1679 :

Ce 25° du mois de fevrier annéee cy dessus est décédé Anne Chaille femme de feu Maistre Claude Perrodon papisseur dans Rives et a esté enterré dans la chapelle du St Rosaire à lad. esglise de Rives. En foy de ce, je me suis signé.


Il est très probable qu'Anne et Jeanne Chelle qui suivent, étaient soeurs jumelles, nées à Vizille.
 


Jacques Bouvier et Anne Chelle


Le couple s'était marié le 28 juin 1663 à Vizille.

Jacques Bouvier était "maître papissier". Enfants du couple, nés à Rives :
Anne Chelle décèdera le 4 janvier 1678 en mettant au monde une petite fille, qui ne survivra pas, elle non plus.

Jacques Bouvier est décédé le 16 février 1680


Jean Bouson et Jeanne Chelle


Le couple qui s'était marié à Quincié en Beaujolais le 7 janvier 1672, revint peu après à Rives. Enfants nés à Rives :
Vital Torrillon et Jeanne Chelle

Le mariage eut lieu dans les premiers jours du mois de janvier 1686 :

Apres avoir fait trois proclamations du mariage futur d’entre hon. Vital Torrillon du lieu de St Martin en Auvergne habitant à Rives et d’entre hon. Jeanne Chelle vefve de Jean Bozon habitant dud. lieu ............... dud. Torrillon et aussi par Monseigneur de Grenoble et permission dud. seigneur ........ du ..xbre 1685, Je soubsigné curé certifie ........................ en presence d’hon. Barthelemy Paccoud, de Jacques Paccoud d’Anthoine Bay... ............. tesmoingts signés la delle. Jeanne Chelle et lad. Jeanne Pacoud non les autres pour ne scavoir de ce enquis
.

Un enfant est né de cette union :
Louis Gaillard et Anne Bouvier

Ce 18° juillet 1679 j’ay desparty la benediction nuptiale à Louys Gaillard Mre papisseux d’Auvergne demeurant presentement à Vizille et à Anne Bouvier fille de Mre Jacob Bouvier aussi papisseux demeurant à Rives. En foy de ce Je me suis signé. Hugues, curé

Le mariage célébré, le couple alla travailler quelques temps à la papeterie installée sur la paroisse de Saint-Martin de Vienne.

Jacques Pacoz/Pacou et Anne Bozon


Après s'être mariés le 30 janvier 1690 et avoir travaillé à Saint-Jean de Moirans quelques années, Jacques Pacoz et Anne Bozon s'installèrent à la papeterie de Rives. Les enfants suivants y naquirent : Vers 1700, la famille quitta la papeterie de Rives et retourna travailler à celle de Saint-Jean de Moirans
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Rives 1700-1735

Antoine Poyade et Jeanne Filliat
 

Antoine Poyade était
était le fils de d'Antoine et de Marie Audebert (écrit dans l'acte de mariage Ollibert) et était né à Saint-Martin des Olmes, vraisemblablement le  15 mai 1685. D'après le contrat de mariage passé le 9 juin 1718,  il avait travaillé à Chabeuil pendant plus de 10 ans.

Jeanne Filliat était la fille de Jean Filliat et de Marguerite Navelle. (Ses parents s'étaient mariés à Saint-Vallier)

Le couple se maria 
à l'église de la Sône le 25 juin1718. Préalablement le couple avait passé un contrat de mariage devant Maître Brun, notaire à la Sône le 9 juin 1718. Parmi les témoins cités au bas de ce contrat, il convient de noter la présence de Damian Joubert, cousin du marié et de Jean Olibert, papetiers ainsi que de Etienne Desblaches, tisserand de toile, habitants de la Sône. Aucun des participants à l'acte ne signèrent, exceptés Etienne Desblaches et Jeanne Filliat, l'épouse.

Antoine Poyade prit possession de la papeterie de Rives le 3 juin 1718 comme maître papetier.


De cette union avec Jeanne Filliat, Antoine Poyade n'eut qu'un seul enfant, né à Rives :
Jeanne Filliat décéda le 23 juillet 1721. Elle était âgée de 38 ans.

Antoine Poyade et Marie Cartelier


Devenu veuf, Antoine Poyade se remaria avec Marie Cartelier le 25 juillet 1722 à Chabeuil.  (Drôme). Le couple s'installa alors à la papeterie de Rives où naquirent les enfants suivants :
Antoine Poyade décéda le 17 mars 1733, âgé d'environ 50 ans.

Marie Cartelier, devenue veuve, après avoir réglé les affaires courantes de la papeterie, quitta Rives au mois de juin 1736 et s'installa à Saint-Rambert en Bugey (Ain) où elle se remaria avec Antoine Palhion.


Antoine Alix et Anne Mollard


Antoine Alix et Anne venaient en un premier temps de la papeterie de Peyrus, où ils s'étaient mariés en 1698, puis à Saint-Vallier où ils avaient fait un court séjour en 1701.
Jacques Fourneton et Antoinette Savoye

Le couple s'était marié à Saint-Jean de Moirans le 20 mai 1697. Après un séjour de quelques années, il vint travailler à la papeterie de Rives. Naissance de plusieurs de leurs enfants :
Pierre Fourneton et Louise Gillibert

Mariage du 8 octobre 1711 :

Ce 8° 8bre 1711 apres avoir publié trois diverses fois les promesses de mariage d'entre honnete Pierre Fourneton fils legitime de feu honne(te) Damien Fourneton ouvrier papetier natif de cette paroisse d'une part et apres avoir veu le certificat du Sr. curé de St Jean de Moyrans qui n'a decouvert aucun empechement et Loüize Gillibert fille legitime de feu honne(te) Michel Gillibert du Rieu de Chernecles et apres avoir receu le consentement mutuel des parties, j'ay epousé lesdicts Fourneton et Gillibert avec les solemnités accoutumées en presence de Jacques ..........., de Roch Fourneton soubsigné et de Joseph Raphael aussi illitéré.

La cérémonie accomplie, le couple s'installa à la papeterie de Saint-Jean de Moirans

Claude Epinat et Anne Fourneton


Ils se marièrent à Rives le 13 juillet 1717.

Ce 13° juillet 1717 apres avoir publié trois diverses fois les promesses de mariage d’entre hon. Claude Epinat fils de feu Jacques et de feu Claudine Ducloud ouvrier papetier du lieu de St Jean de Chevallet dans le Forests habitant presentement dans le lieu de Rives d’une part, et hon. Anne Fourneton fille legitime de Jacques Fourneton et d’Antoinette Savoye mariés aussy papetiers resident dans le dit lieu de Rives d’autre part et apres avoir vu le certificat de liberté dudit Epinat expédié par le sieur curé dudit St Jean en Chevallet et demandé le consentement desdites parties, j’ay epousé lesdits Epinat et Fourneton avec les solemnités accoutumées en presence de Roch Fourneton soussignés, Jean Poron et Guillaume Falgues aussy soussignés.


Le couple resta-t’il quelques temps à la papeterie de Rives ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain c’est que nous le retrouverons en 1723  chez Antoine Molard, maître papetier à Domène.


Pierre Pallion et Anne Chabanas


Anne Chabanas, fille de Jean et de Jacqueline Clermondon, était née à Peyrus le 29 août 1704.

Ce 3° fevrier 1722 apres avoir publié trois diverses fois les promesses de mariage d'entre honnete Pierre Pallion garçon papetier habitant en cette parroisse fils de Claude Pallion et d'Antoinette Odibert mariés habitant du lieu de Saint-Martin des Ormes du diocese de Clermont en Auvergne d'une part et honnete Anne Chabanas habitante de cette parroisse fille à feu Jean Chabanas et d'honnete Jacqueline Clermondon de la parroisse de Domaine d'autre part et apres avoir veu le certificat du sieur ............ dudit Domaine qui a fait semblables publications sans empechement et ensuite d'une commission de Monsieur le grand vicaire de Grenoble dattée du vingt sixième janvier de la presante année quy fait preter serment à sieur Antoine Poyade, honnete Jean Dandrieu, Jean Odubert et Jean Hachard tous garçons papetiers lesquels m'ont tous certiffiéz que le susdit Pierre Pallion n'avoit cy devant jamais contracté mariage et qu'ils le connoissoient depuis l'aage de l'enfance et qu'ils le croyoient touts libres et en consequence de leur attestation apres avoir demandé le consentement desdits futurs epoux j'ay epousé ledit Pierre Pallion et ladite Anne Chabanas en presance dudit Jean Dandrieu soussigné, dudit sieur Antoine Poyade, Jean Odubert et Jean Hachard illitérés

Quelques années plus tard, nous retrouvons le couple installé, d'abord à Domène puis ensuite à Vizille, où plusieurs enfants naquirent de leur union.

Victor Boissade et Claudine Pallion


Victor (ou Vital) Boissade (ou Boissadie), fils de Damien et de Benoîte Voldoire (ou Odoire, Oudouaire, etc ....) avait dû naître à Coublevie où ses parents, originaire de Valcivières en Auvergne étaient venu travailler vers 1695. Claudine Pallion, fille de Jean et de Marie Audebert (écrit Ollibert dans cet acte de mariage) était née à Saint-Etienne, paroisse de Notre-Dame le 10 avril 1698. Ses parents avaient travaillé quelques temps à la papeterie de Rochetaillée. (Loire)

Le couple se maria à Rives le 25 juin 1726 :

Ce vingt cinq juin 1726 apres avoir publié trois diverses fois les promesses de mariage d’entre hon. Victor Boissade, fils de feu Damien et de Benoite Oudouaire du lieu de Coublevit habitant dans cette paroisse d’une part et hon. Claudine Pallion fille à feu Jean et de feu Marie Ollibert du lieu de St Etienne en Forest aussi habitante dans cette paroisse d’autre part et apres avoir demandé le consentement mutuel desdites parties j’ay epousé lesdits Boissade et Pallion avec les solemnités accoutumées en presence de Antoine Poyade illitéréz de Guilliaume Liandy et d’Antoine Sacernaud soussignés.

Un enfant naquit à Rives :

Le couple alla ensuite travailler quelques années à la papeterie de Domène  où trois autres de leurs enfants naquirent.

Rives 1735-1765

Pierre Bourne et Jeanne Pacoz (ou Pacou)


Maître papetier.


Après la mort
d'Antoine Poyade,  (le précédant papetier), un nouveau bail fut signé le 31 octobre 1735 entre Dame Marie de Gallien de Chabon, propriétaire des lieux d'une part, et Pierre Bourne, originaire de Saint-Jean en Royans (Drôme) associé à François Micard, d'autre part. Le contrat de location devait commencer le 24 juin 1736 avec une durée de 8 ans. Le prix de la location fut fixé à 300 livres, payables annuellement, auquel s'ajoutait la livraison chaque année de quatre rames de papier, dont deux à la cloche et deux de châssis (raisin). L'acte fut rédigé au château de Rives.

Le couple se maria à Saint-Jean de Moirans le 17 janvier 1736. Pierre Bourne était le fils de Pierre Bourne de Saint-Lattier. Jeanne Pacoz était la fille de Jacques Pacoz et d'Anne Bozon. Où Jeanne était-elle née ? Peut-être à Saint-Jean de Moirans où ses parents s'étaient mariés et où ils avaient vécus quelques temps, où alors à Rives où ils résidèrent plus tard ? A retrouver..
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filibrane Pierre Bourne

Au cours de son séjour à Rives, le couple eut les enfants suivants :
Au terme du contrat, Pierre Bourne quitta la papeterie de Rives, laissant la place à un nouvel exploitant, Michel Filliat, qui avait déjà travaillé au moulin à papier  de Rives comme garçon papetier. Pierre Bourne et sa femme s'installèrent un temps à la Sône où ils figurent sur le registre paroissial de l'année 1747.

Michel Filliat et Justine Buy


Michel Filliat, originaire de la paroisse de Job en Auvergne, était le fils de Jean Filliat et de Jeanne Pirel. Il s'était installé à Rives au moins depuis le mois de novembre 1739, date à laquelle il était devenu le parrain d'un enfant du couple Bourne/Pacoz.

Après avoir travaillé plusieurs années à la papeterie de Rives comme garçon papetier, il en pris la direction en 1744 comme maître papetier. Un contrat de location fut établi par devant maître Vallet, notaire à Rives le 11 décembre 1743
 entre Hugue de l'Angon, propriétaire des lieux  (au bas de l'acte, ce dernier signa : Hangon)) et Michel Filliat, garçon papetier. L'arrentement avait une durée de 8 ans, commençant à la Saint-Jean Baptiste 1744. Le loyer en était fixé à 300 livres les quatre premières années, puis à 360 livres pour les quatre années suivantes, auquel s'ajoutait la livraison tous les ans au seigneur de quatre rames de papier dont deux à la cloche et de deux de châssis (raisin). Le bailleur s'engageait à fournir 30 livres de fer et le bois nécessaire pour les réparations du moulin à papier.

Pour diriger un moulin à papier, il était impératif que le maître papetier soit marié. En effet, pour s'occuper du personnel féminin et de l'intendance de la papeterie, il était indispensable qu'une épouse puisse se trouver aux côtés du maître papetier. Michel Filliat ne dérogea pas à cette règle de bon sens, en se mariant en l'église de Rives :

Ce 16° juin 1744 apres avoir publié trois fois aux formes ordinaires les promesses de mariage d’entre sieur Michel Filliat fils à feu Jean Filliat et de Jeanne Pirel mariés de la paroisse de Job diocese de Clermont d’une part et honnete Justine Buy fille de feu Jean Buy et de Marguerite Provain mariés de cette paroisse d’autre part et apres avoir vu les certificats de mort desdicts Jean Filliat et Jeanne Piret père et mère dudit Michel Filliat legalizé par M(onsei)gneur l’Eveque de Clermont en datte du 29 may de la presente année etc..... et apres avoir demandé le consentement mutuel desdites parties j’ay epousé lesdits Filliat et Buy avec les solemnités accoutumées en presence de Claude Filliat, Nicolas Cheles, Jacques Tibert soussignés habitants de ce lieu et de Claude Roux illitérés aussy de ce lieu.

Enfants du couple :
Justine Buis décéda le 19 juillet 1784, à l'âge de 63 ans. Elle était veuve de Michel Filiat. Présent à l'enterrement Benoît Chantelouve et Joseph Girard.

Francois Portier et Marie Fourneton


Le mariage du couple eut lieu à Rives

Ce 5° 7bre 1735 apres avoir publié trois diverses fois les promesses de mariage d'entre honnete Francois Portier fils à hon(ete) André et de feu Jacqueline Perrier mariéz du lieu de #Verrens mandement de Tournon en Savoye dioceze de Tarantaize habitant à presant chez le sieur Pierre Torrillon marchand papetier à Paviot parroisse de St Jean de Moyrans d'une part et honnete Marie Fourneton fille à feu Jean aussy papetier et de Louize Blanc mariéz de cette parroisse d'autre part et apres avoir vu le certificat dud. sieur curé de St Jean de Moyrans qui a fait pareille publications sans empechement et celluy du sieur curé de Verreris par lequel il conste de ............... du dit Portier et du consentement d'honnete André Portier père au mariage dudit Francois Portier son fils datté du 29° aoust dernier signé Tardy curé de Verreris et legalizé par etc..... Archeveque de Tarantaise etc.... et apres avoir demandé le consentement mutuel desdites parties j'ay epousé lesdits Portier et Fourneton
avec les cérémonies accoutumées en presance de Pierre Primat et d'Antoine Pollard soussignés.


Enfants du couple, nés à Rives :
Charles Cottin et Isabeau Bouvier

Garçon papetier natif d'Ambert.


Ce 22° juin 1739 apres avoir publié trois fois aux formes ordinaires les promesses de mariage d’entre sieur Charles Cottin garçon papetier habitant de cette parroisse fils de Sr. Jacques de la parroisse d’Ambert diocese de Clermont et d’Agathe Fretiere mariés d’une part et honnete Izabeau Bouvier fille de Pierre laboureur de Comelle et de Benoite Bally mariés icelle Izabeau habitante de cette parroisse d’autre part et apres avoir vû le certificat du curé  d’Ambert legalisé Mgr. l’Eveque de Clermont datté du VI° may de la presente année et demandé le consentement mutuel desdites parties j’ay epousé lesdits Cottin et Bouvier avec les solemnités accoutumées en presence de sieur Pierre Borne sieur Francois Micard, illitéz, sieur Joseph Martel soussigné.
 
Enfant né à Rives ;
Claude Bession et Marianne Gillibert

Claude Bession et son frère, Joseph étaient originaires de Franche-Comté

Ce 15 fev. 1746 apres avoir fait sans obstacle les trois proclamations ordinaires et etans munis du consentement d’Agathe Breton veuve de Jean Bession papetier demeurans à Longeaux paroisse de Delac balliage de Besancon et de la ditte procuration ou consentement reçu par Jean Claude Giraudet curatelle à Besancon le 5 juillet 1745, le dit acte a été legalisé par Etienne Frederic Reboud ecuyer conseiller du Roy premier presidens du presidial de la ville de Besancon, lieutenans general dud. balliage et signéz au bas de la legalisation, Nicolas Belany greffier et scellé du sceau du Roy, j’ai donné la benediction nuptiale à Claude Bession papetier de Longeaux en Franche Comté fils à feu Jean papetier dud. lieu et d’Agathe Bretton et à honnete Marianne Gillibert fille à feu Jean du lieu de St Gervais et à honneste Magdeleine Peyne presente epouse en seconde noce de Jean Barbier, en presence des soussignés.


Après ce mariage, le couple travailla quelques temps à la papeterie de Coublevie,  puis à celle de Vizille.


Joseph Bession et Laurence Fourneton

Ce 1° juillet 1747 j’ai donné la benediction nuptiale à Joseph Bession garçon papetier habitans à Coublevit, fils à feu Jean décédé le 3 may 1729 ainsy qu’il paroit par un extrait des registres mortuaires de la parroisse de Cour signé Roland pretre vicaire et legalisé par Mgr. l’archeveque de Besançon etc.... et par l’extrait baptistaire du dit Joseph, signé Ravellon curé de Vaire et de même légalisé par Mgr. cy dessus signé et se trouve né en la parroisse de Vaire dioceze de Besançon comté de Bourgogne et Agathe Breton mariéz qui a envoyé son consentement donné par devant un notaire ................. de mariage et à honnete Laurence Fourneton fille à feu Roc et à Louise  Blanc mariéz etant munie du certificat de messire curé de Coublevit qui a fait les trois proclamations aussy bien que moy sans avoir decouvert aucun empechement ............ Jean Claude Bession frere signé, Jean Bausson de ...... en Auvergne, Michel Filiat de Job en Auvergne, François Portier tous illitérés

Après ce mariage, le couple travailla quelques temps à la papeterie de Coublevie,  puis à celle de Vizille.


Jean Calliot et Justine Fourneton.


L'épouse, Justine Fourneton était née le 17 juillet 1721 à Saint-Jean de Moirans, fille de Pierre Fourneton et de Louise Gillibert.

Le mariage eut lieu le 18 octobre 1751.

Ce 18 8bre j’ai donné la benediction nuptiale à honnete Jean Calliot fils de Benoit icy present et illitéré et de deffunte Gabrielle Bonnefoy natif de la paroisse d’Ambert en Auvergne papetier de profession et à honnete Justine Fourneton papetiere fille à feu Pierre et de defunte Louise Gillibert de St Jean de Moirans ayant fait les publications sans avoir decouvert aucun empechement non plus que le sieur curé du dit St Jean, ce qu’il a certifié par son seing au bas des annonces. En presence de Pierre Calliot oncle de l’epoux et de Pierre Fourneton de St Jean, tous deux illitérés et des soussignés. Filliat - M. Carre - Jean Pierre Deblache


La cérémonie de mariage accomplie, le couple alla travailler à la papeterie de Saint-Jean de Moirans.


Jacques Calliot et Elisabeth Fratel


Le mariage eut lieu le 5 octobre 1757. Jacques Calliot, son nom est écrit "Cailhot"
sur le registre d'Ambert a dû y naître le 17 mars 1729.

Ce 5 8bre 1757 j’ai donné la benediction nuptiale à honnete Jacques Calliot garcon papetier natif de la paroisse d’Ambert en Auvergne diocese de Clermont fils de Benoit icy present et  et de deffunte Gabrielle Bonnefoy mariés et à Elisabeth Fratel de la paroisse de Reaumont habitante aussy en celle cy fille à feu Jacques et à Marie Charme ayant fait les trois publications de même que le sieur curé de Reaumont sans que nous ayons decouvert aucun empechement civil ni canonique donné en presence de Claude Roux, Claude Charmes, Benoit Calliot père tous trois illitérés et de Sr. Hugues Roud soussignéz


Christophe Eymain et Marie Challay

Ce 31 may 1762 le lundy de pentecôte ayant exigé une permission de Mgr. l'eveque, j'ai donné la benediction nuptiale à Christophe Eymain papetier natif de la paroisse de St Jean sur ........ fils de feu Pierre et de Marie Mollier mariéz à Louis Cuchet qui a été presente au present contrat reçu Martel notaire et à honnete Marie Challay fille de Jean maître papetier en cette paroisse natif de St Sauveur en Forez et de Jeanne Meunier mariéz apres avoir été ............ des certificats de Mrs les curés ......... et St Jean comme nous n'avons decouvert aucun empechement civil ni canonique en presence des sousignés. - Eymain - Bertolet - Claude Roux Reymond Chaile papetier.


Marie Challay (son nom est écrit "Chalais") décéda peu de temps après son mariage, le 9 mars 1763.
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Joseph Poyade et Anne Aurillon


Mariage du couple le 4 février 1755 à Rives

Ce 4 fevrier 1755, j’ai donné la nuptiale à Hte. Joseph Poyade garçon papetier natif de ce pais ou il est ouvrier depuis environ huit mois, fils à feu Claude et de defunte Marie Cartelier mariés d’une part et entre hte. Anne Aurillon aussy habitante en cette paroisse depuis environ dix ans, fille à Antoine, lequel a envoyé son consentement en bonne forme ainsy qu’il est couché dans l’acte de fiancailles recu Mre. Martel, notaire le 25 janvier dernier et fille de defunte Elisabeth Begon mariés de la paroisse de Job dioceze de Clermont en Auvergne, ayant fait les trois proclamations sans avoir decouvert aucun empechement civil ni canonique, en presence de Pierre Filiard, Anne Boural, Pierre Tibert, tous ouvriers papetiers de la ditte paroisse de Job en Auvergne et de Claude Roux

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Rives 1765-1795

Maurice Augustin Montgolfier et Marie Roze Martel


Maurice Augustin Montgolfier loua le moulin à papier de Rives en 1766.


Lorsque Maurice Augustin Montgolfier prit la direction de la papeterie de Rives, il se heurta assez vite à l’hostilité de quelques ouvriers papetiers en place. Pour contre-carrer l’action des grévistes, il fit appel à des ouvriers  étrangers au Dauphiné.

Le texte du mariage d’Etienne Dubord, compagnon papetier passé le trois août 1770 nous donne le nom de quelqu’uns de ces compagnons étrangers, appellés comme témoins de moralité et pour certifier que l’époux ne s’était jamais marié auparavant. (voir plus bas)

Le 29 novembre 1774, il se maria à Davezieux avec Marie Roze Martel. De cette union naquirent à Rives les enfants suivants :
A partir du baptême qui suit, le curé de Rives qualifie Maurice Augustin Montgolfier de "noble" Le 16 octobre 1785, deux jumelles étaient baptisées :
Marie Roze Martel mourut quelques jours plus tard après cette naissance, le 30 octobre 1785.

Affecté profondement par le décès de son épouse, Maurice Augustin abandonna
en 1786 la direction de la papeterie de Rives.

Compagnons papetiers.


Jean-Pierre Joubert et Marianne Vessier


Jean-Pierre Joubert était le fils de François Joubert et de Anne-Marie Chantelauze, ouvriers de la papeterie de Tence, où il était né le 9 août 1747. Marianne Vessier était la fille de Annet Vessier et de Catherine Favier, née le 8 octobre 1753 à Davezieux. (d’où la mention de la paroisse de Sainte Marguerite). Le couple se maria le 30 octobre 1769.

Ce 30 8bre j’ai donné la benediction nuptiale à Jean-Pierre Jouber papetier fils à Francois et de defunte Anne Marie Chanteloze mariéz du lieu de Tence en Velay et Mari-anne Vessier fille à feu Annet Vessier ouvrier papetier et de Catherine Favier mariéz habitante de cette parroisse, native d’Annonay en celle de Ste Margueritte ayant fait les trois publications ordinaires sans avoir decouvert aucun empechement canonique et l’acte civil a été reçu par M° Martel notaire en presence des sous Signéz.- Signatures : JanPierre Jouber - Jean Claude Mical - Louis Blanchet - Marcellin Perier de St Didier en Velay


Benoit Veysseriat et Marie Charmet


Benoit (Antoine) Veysseriat était né au village de Longechaud à Ambert (Puy de Dôme) le 6 décembre 1737, fils de Benoît Visserias et de Françoise Grivel.

Le cinq may 1766, j’ai donné la bénédiction nuptiale à Benoit Veysseriat papetier natif de la paroisse de St Jean sur la ville d’Amber en Auvergne ayant eu procuration pour ce de Benoît son père demeurant au dit lieu qui a constitué pour son procureur Mathurin Mancheo papetier natif du Poitou qui est illitéré et a auctorisé le contrat civil reçu M° Martel notaire de cette paroisse et fils de défunte Gabrielle Françoise Grivel, mariéz et à Marie Charmet et fille à Pierre et de Louise Pillet et mariés ayant fait les trois publications ordinaires de même que Mrs les curés Collangettes d’Ambert et Masseron de St Jean de Moirans, sans que nous ayons découvert aucun empêchement civil ni canonique suivant leurs certificats donnés en présence de Jean Guerin papetier dit bourbonnois et de Jean Charmet et d’Antoine frères tous trois illitérés de même que le père icy présent.


Après le mariage, le couple partit un temps pour la papeterie de Saint-Alban de Leysse en Savoie. C’est là qu’un enfant naquit le 19 juillet 1767. Mais il revint assez vite en Dauphiné. En effet un enfant naquit à Rives :
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Etienne Dubord et Françoise Paris.

Ce 23 aoust 1770 j’ai donné la benediction nuptiale à Etienne Dubord, fils de Pierre et de defunte Madeleine de Beauregard mariéz natif de la paroisse de Chamaliere en Auvergne diocese de Clermont âgé de 29 ans, garçon papetier en cette fabrique depuis le mois de mars dernier et à Marie Françoise Paris fille de Benoit et de defunte Chaterine Roux mariéz residante à Izeron native de la paroisse de Coublevie, ayant fait les trois publications ordinaires de même que Mrs. les curés de Coublevie et Izeron, suivans leurs certificats sans avoir decouvert aucun empechement civil ni canonique. En outre avons entre les mains la procuration de Pierre Dubord père et pour nous certifier la liberté du dit Etienne Dubord avons fait appellé plusieurs ouvriers papetiers scavoir Jean Dupousset de l’Osbac dans le pais d’Amestad, Joseph Maur de Junebourk de Deux-Ponts qui nous ont certifié avoir travaillé pendant six mois avec ledit avant qu’il vint icy à Chezan proche de Nion en Suisse et cy devant à Versoy et Christophle Emain de St Jean de Moirans qui a travailé à Montargis avec le dit, il y a environ un an et les certificats des fabricants ou il a travaillé nous confirme avec les dits temoins que ledit Etienne n’a contracté aucun mariage et qu’il est libre. Donné en presence de Jean des Pousses alemand, Bernard Arein du basque du diocese de Bayonne, illitéréz ouvriers papetiers et des soussignés.

Claude Filliat et Marie Polvaret


Claude Filliat, fils de Michel et de Justine Buis était né à Rives le 9 septembre 1746. Quant à Marie Polvaret, on peut déduite de
la lecture de l'acte de mariage, qu'elle était la fille de Jean Joseph Polvaret et de Marguerite Cubert (voir par ailleurs la dualité ayant existée sur le patronyme Cubert/Thibert) et qu'elle était née à Annonay le 30 avril 1759.

Le sixieme fevrier mil sept cent soixante quinze apres les trois publications ordinaires faites dans cette parroisse et dans celle de St Jean de Moirans sans avoir decouvert aucun empechement civil ni canonique ainsi qu’il appert par le certificat  de Mes(si)re Guinet curé dud. St Jean, j’ai donné la benediction nuptiale à honnete Claude Filliat ouvrier papetier originaire de cette parroisse habitant celle de St Jean, fils de feu Michel et de Justine Bui mariéz d’une part et honnete Marie Polvaret fille legitime à Sr. Joseph et à Marguerite Tibert habitans cette parroisse d’autre, ledit Fillat majeur de vint cinq ans et procedant en tant que de besoin soient de l’autorité de la dte Justine Buis sa mère et ladite Polvaret aussi de l’autorité desdits Joseph Polvaret et Marguerite Thibert ses père et mère.

Après le mariage, Claude Filliat et Marie Polvaret partirent à Iseron où ils travaillèrent comme papetiers pendant une dizaine d'année. Ils revinrent à Rives vers 1783 où naquit un fils qu'ils dénommèrent Louis :
Louis Filliat et Roze Alexis Chanteloube.

Louis Filliat, fils de Michel et de Justine Buis était né à Rives le 27 décembre 1753. Rose Chanteloube, native d'Annonay était la fille d'Alexis Chanteloube. Ce dernier exerçait le métier de formaire (formaire des moules à papier).


Louis Filliat était ouvrier papetier.

Le 25 8bre 1779 j'ai donné la benediction nuptiale à Louis Filiat papetier natif de cette paroisse fils de fu Michel et de Justine Buis mariéz et à Roze Chanteloube papetiere native d'Annonay fille de feu Alexis et de Jeanne Otain mariéz papetier ayant fait les proclamations accoutumées sans avoir decouvert aucun empechement civil ou canonique. Acte reçu M° Martel notaire.


Enfants, nés à Rives :
Benoit Chanteloube et Marguerite Bernier

Benoit Chanteloube, compagnon papetier  était originaire de la ville de Thiers, il était le fils de Jean-Pierre et d'Antoinette Gourbeyre. Il se maria le premier juin 1773 avec Marguerite Bernier en l'église de Rochetaillée (Loire). Nous retrouvons le couple quelques années plus tard à la papeterie de Rives où un enfant naquit :
Jean Fenerol et Magdeleine Lacroix  

Le couple s'était marié le premier février 1785 à Saint-Jean de Moirans, où Jean Fenerol, ouvrier papetier, travaillait au moulin de Paviot. Deux enfants naquirent à Rives :
Puis, au cours de l'année 1788, le couple repartit de nouveau à la papeterie de Paviot.

Claude Blanchet et Madeleine Chanteloube.

Le couple s'était marié à Coublevie le 2 juin 1783. Pendant un certain temps, Claude Blanchet travailla à la papeterie de Rives comme ouvrier papetier. Deux enfants y naquirent :
Ils quittèrent la papeterie de Rives vers 1787/1788 pour travailler à celle de la Sône

Damien Tamisier et Françoise Mahaut

Damien Tamisier, fils de Jean et de Jeanne Nourrisson, était né le 17 avril 1752 à Job, paroisse de Saint-Loup en Auvergne. Il se maria avec Marie Bancal (où ?) mais devint assez vite veuf, puisque son épouse décéda à Job le 18 mai 1780 à l’âge de 30 ans. Que fit alors Damien Tamisier ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’il s’installa à Rives au début de l’année 1788 et dut travailler pendant quelques temps au service de Claude Blanchet qui avait acheté depuis peu la papeterie de Rives.

Il se remaria le 11 octobre 1789 à Rives avec Françoise Mahaut :

Le onze octobre mil sept cent quatre neuf et après avoir fait une publication dans cette eglise aux formes ordinaires les epoux ayant obtenus dispense de deux bans de l’hoire du jour  x sans avoir decouvert aucun empechement quelconque j’ai donné la benediction nuptiale à Sr. Damien Tamisier negotiant # résidant dans cette paroisse depuis environ dix huit mois #veuf en 1èmes noces de delle Marie Bancal fils à Sr. Jean aussi negotiant et à delle Jeanne Nourrisson, mariés habitant de la Forie, paroisse de St Louis de Job en Auvergne suivant le certificat de M° Grange curé dud. Job ainsi que de l’extrait mortuaire qu’il a donné de lad. delle Bancal dune part, et à Delle Françoise Mahaut # aussi residente dans cette paroisse de la même époque fille à Sr Charles negotiant et à delle Catherine Curelle mariés habitant à Verdun paroisse de St Victor dont le Sr curé a également donné son consentement le 28 7bre 1789 d’autre part. Le present étant fait du consentement de leurs parents selon la procuration que led. Jean Tamisier a passé devant M° Bui notaire à Ambert sous sa datte et la procuration que led. Sr. Charles Mahaut a passé devant M° Barthelemi notaire à Verdun sous sa datte aux presences de Sr.Françoix Moret bourgeois, de Sr. Claude Blanchet negotiant, de Sr. Jacques Marquis, negotiant, de Sr Louis Blanchet negotiant témoins requis et signés avec les epoux

Enfants du couple :
Le couple quitta la papeterie de Rives vers 1792 pour prendre la direction de celle établie à Divonne (Ain). Il y resta quelques années et y eut au moins trois enfants.
Bibliographie :

- Registres paroissiaux de Rives, version numérisée - Archives départementales de l'Isère.
- Journal 'L'Illustration, 8 juillet 1852.
- Carole Darnault, Rives, la mémoire du papier - Grenoble - 2000