papeterie de La Sône (Isère)

La Sône -1670-1700

Jean Filliat et Marguerite Navelle

Jean Filliat et Marguerite Navelle s'étaient mariés le 25 janvier 1678 à Saint-Vallier d'où était originaire Marguerite Navelle.  Il est probable qu'ils vécurent à la papeterie de la Sône. Les registres de cette paroisse ne commençant qu'après 1693, cela reste à vérifier. Jean Filliat et Marguerite Navelle étaient décédés avant 1693.
La Sône 1700-1730

Jean Roche et Françoise Berrier

Maître papetier. Le couple eut les enfants suivants, nés à la Sône : Décidé à rester en Dauphiné, Jean Roche, qui était natif d'Auvergne, céda à Cosme Chevalière, son beau-frère habitant du Cros,  tous les droits qu'il aurait pu avoir sur l'héritage d'André Roche et de Claudine Giraud à Saint-Martin des Olmes. Un acte formalisant cette cession fut rédigé le 8 juin 1718.

Françoise Berrier est décédée le 28 février 1725 à l'âge de 50 ans environ.

Jean Audibert et Isabeau Monet/Effantin

Jean Audibert, fils de Claude et de Jeanne Viceriat était probablement né  le 23 août 1683 au Bourget du Lac (Savoie)

Le couple dut se marier au début de l’année 1713. Un contrat de mariage fut établi par Maître Brun, notaire à la Sône. (à compléter)

Enfants du couple, nés à la Sône : Jean Audibert est décédé le 26 septembre 1734 à l’âge de 50 ans. En voici la transcription :

Le 26 7bre 1734, j’ay inhumé au cimetière de cette paroisse Jean Audebert, originaire de Savoye deceddé hier muni de tous les sacrements, aagé d’environ cinquante ans ont assistés aux obsèques Sr Reymond Perier, m(archan)d Jean Mallin papetier, Augustin Iimion tous habitans de cette paroisse qui n’ont sus signer enquis et requis. Ainsy signé : Macaire, curé
 
Jean Dandrieu et Geneviève Filliat

L'époux était originaire d'Ambert, fils de Jean Dandrieu et de Clauda Bergeron, habitants au village de Valeyre. Il y était né le 15 mars 1682 et avait eu pour parrain Sieur Jean Richard et pour marraine Jeanne Brugeron.

L'épouse native du lieu de la Sône, était peut-être la fille de Jean Filliat et de Marguerite Navelle (voir plus haut)

Le couple s'est marié à la Sône le 24 septembre 1707.

Ce vingt quatrieme 7bre 1707, Jean Dandrieu de la paroisse d'Ambel diocese de Clermon et Genevieve Fillat de cette paroisse ont receu la benediction nuptiale de nos mains, les proclamations faictes sans qu'il y a eu aucun empechement, en presence de Joseph Giron et de Jean Odiber non signés pour ne savoir.

Le couple eut les enfants suivants, tous nés à la Sône : Geneviève Filliat est décédée le 11 mai 1740 à la Sône, âgée d'environ 50 ans.

Devenu veuf, Jean Dandrieu ne tarda pas à se remarier :

Jean Dandrieu et Marguerite Bavay

Ce vingt unieme 9bre ditte année (1740) j'ay donné la benediction nuptialle à H(onnêt)e Jean Dandrieu papetier habitant de cette parroisse aagé de cinquante huict ans fils à feu Jean et de defuncte Claudine Bergeron et à H(onnêt)e Marguerite Bavay ouvriere en soye aagée de vingt sept ans, fille de Francois Bavay et de Claudine Petit, n'y ayant eu aucun empechement civil ny canonique aux deux publications que j'ay fait et y ayant eu dispense de l'affinitté spirituelle et d'un ban de son altesse eminentissime monseigneur l'archeveque signé etc .............. fait du consetement des père et mère de la ditte Bavay en presence de Sr. Louis Cossard tailleur d'habits beau-frère de la ditte Bavay, de Sr. Jean-Baptiste Mayet marchand, Augustin Simeon travailleur, Claude et Jean Achard aussy travailleurs tous habittans dud. la Sone. Les susd. Mayet, Cossard et Dandrieu ont signés, non l'epouse ny les autres temoins pour ne scavoir enquis et requis

Enfants du couple :
Jean Dandrieu est décédé le 11 janvier 1747 à l'âge de 65 ans. Présent à l'enterrement Jean-Baptiste Berthonnet.

Antoine Poyade et Jeanne Filliat  

Antoine Poyade était maître papetier. Comme le confirme l'acte de son deuxième mariage passé à Chabeuil, il était le fils d'Antoine et de Marie Audebert (écrit dans l'acte Ollibert) et était né à Saint-Martin des Olmes, vraisemblablement le  15 mai 1685. Jeanne Filliat était la fille de Jean et de Marguerite Navelle, née vers 1683 à la Sône. Le couple se maria le 25 juin 1718 à la Sône :

Le 25 juin 1718 Sr. Anthoine Poyade natif d’Auvergne paroisse de St Martin des Ormes et honeste Jeanne Filiat fille naturelle et legitime de feu Jean Filiat et de feu Marguerite Navelle de la paroisse de la Sone ont receu la benediction nuptiale de nos mains en presence de Jean Dandrieu et Jean Roche et Claude Girard

Le mariage célébré, le couple alla s'installer à la papeterie de Rives.

Raymond Perier et Françoise Cohet

Raymond Perier avait travaillé avec son épouse plusieurs années au moulin à papier de Saint-Jean en Moirans avant de venir s'installer à la Sône.

Raymond Perier acheta du seigneur de la Cardonnerie la papeterie de la Sône par devant Maître Vincendon le 16 novembre 1717. Le moulin à papier qu'il venait d'acquérir n'était pas du tout en bon état. Aussi, il demanda à Claude Cohet, son beau-frère d'en faire établir une expertise par devant notaire. Cela fut fait par deux experts nommés par le notaire : Jean Blay, maçon et Jean Chanteloube, charpentier. A la lecture de ce document on peut supposer que de gros travaux furent nécessaires pour le remettre en état.
-
Enfants du couple, tous nés à la Sône, excepté Claude qui a dû voir le jour dans un autre lieu, mais où ? :
  Raymond Perier est décédé le 10 août 1736 à l'âge de 62 ans. Françoise Cohet est décédée le 3 septembre 1746, âgée de 64 ans.
-
La Sône 1730-1760

Pierre Audibert et Jeanne Bourguignon.

Pierre Audibert et Jeanne Bourguignon venaient de Saint-Jean en Royans où ils s'étaient mariés le 11 juillet 1741. Arrivés à la Sône en 1744, un enfant du couple y naquit : Après cette date, Pierre Audibert et Jeanne Bourguignon partirent pour aller travailler à la papeterie de Peyrus.

Pierre Perier et Marguerite Marchand

Le couple s'est marié le 22 novembre 1737 à Saint-Hilaire du Rosier. Dans les divers actes qui suivent, Pierre Perier est dit "marchand papetier"

Le 22° novembre 1737,  sieur Pierre Perier etr d(emoise)lle Marguerite Marchand ont reçu la benediction nuptiale dans l'église de St Hylaire apres avoir obtenu la dispense de deux publications en presence de sieur Claude Cohet, de sieur Alexandre Mauret, Pierre Marchand, François Penet.
 
Enfants du couple : Marguerite Marchand est décédée bien jeune, à l'âge de 30 ans, le 6 septembre 1747.

Pierre Perier et Marianne Corteys

Devenu veuf, Pierre Perier se remaria avec Marianne Corteys :

Le dix neuvieme jour de septembre mil sept cent quarante huit appres une publication faitte dans cette parroisse le jour de dimanche dernier vu pareillement celle qui a été faitte à la parroisse de la Saone le même jour duement verifiée par le Sr. Curé de ce lieu sans avoir decouvert aucun empêchement canonique ou civil  vu aussy les dispenses des deux autres publications  obtenues soit de la part de Mgr l’Archevêque de Vienne soit de la part de Mgr  l’Evêque de Grenoble : nous avons conjoint en vray et legitime mariage Sr Pierre Perrier fils à feu Sr Raymond et de deffunte Françoise Cohet marchand papetier resident au lieu de la Saone avec Demoiselle Marie Anne Corteys fille de deffunt Mr Antoines notaire royal et de d(emoise)lle Louise Lambert habitant de cette paroisse et leurs avons imparty la benediction nuptialle avec les solemnités requises et aux formes ordinaires en face de notre mere la Ste Eglise. Ont eté presens M° Antoine Baussan notaire royal, Sr. Fleury Jubie marchand tous deux residans à la Saone, Sr Joseph Blanc bourgeois et Sr. Antoine Corteys aussy bourgeois tous deux habitans de cette parroisse qui ont tous signés avec nous.

Enfants du couple, nés à la Sône : Pierre Souillard et Jeanne Penet

Originaire du Vivarais, il avait dû naître le 3 février 1712 à Vernoux. Il se maria à la Sône le 28 novembre 1737 :

Le 28 9bre 1737 j’ay donné la benediction nuptialle à Sr Pierre Souillard papetier natif de Vernoux en Vivarais aagé de vingt cinq ans habitans de cette parroisse fils legitime à feu Claude Souiliard et à feu Marie Vedel lorsqu’ils vivaient, habittans audit Vernoux et à Jeanne Penet aussy papetiere fille legitime d’Estienne Penet et de feu Jeanne  Feugier icelle aussy habittante de cette parroisse et aagée aussy de vingt cinq ans n’estant survenu aucun empechement civil ny canonique aux trois proclamations que j’ay fait de leurs promesses de mariage le tout fait en presence dudit Penet pere et consentant, de Sr Pierre Perier marchand, Augustin Simeon marguillier tous habittans au present lieu et Sr. François Boutin perruquier habittant de St Marcellin ledit Sr Perier et Boutin ont signé non les autres ny parties pour ne scavoir enquis et requis.

Enfant du couple : Pierre Bourne et Jeanne Pacou

Le couple avait dirigé la papeterie de Rives entre 1738 et 1743. Après avoir cédé l'affaire à Michel Filliat, Pierre Bourne et Jeanne Pacou revinrent à la Sône, où ils travaillèrent encore quelques années comme papetiers. Un enfant y naquit, un autre mourut :
François, un de leurs fils mourut le 25 octobre 1747. Il était âgé de 5 ans. Présent à l'enterrement Pierre Oudebert, papetier et Pierre Vinay, travailleur.

Jacques Grailhon et Françoise Roche

Le mariage du couple eut lieu à la Sône le 17 janvier 1741. Il était temps !

Ce dixseptieme janvier meme année j'ay donné la benediction nuptialle à h(onnet)e Jacques Graillon papetier aagé d'environ trente et un ans habittant de cette parroisse fils legitime à Jean Graillon habittant à St  Cyr et de feu Margueritte Nicollas et à h(onnet)e Francoise Roche ouvriere en soye * aagée d'environ vingt sept ans * fille à Sr. Jean Roche et de feue Francoise berrier habittante de cette parroisse du consentement des pes pères des parties n'y ayant eu aucun empechement à la publication d'un ban faite à St Cyr ainsy qu'il resulte du certifficat de Mr. Demeure curé du jour d'hier non plus que dans cette parroisse ayant la dispense des deux autres bans de son altesse etc..... le tout fait en presence de sieur Francois Fleury Jubié et Joseph Jubié, , de ......... Roche père, d'Augustin Simeon et de Pierre Michel tous travailleurs habittans de cette parroisse

Dans l'un des actes de baptême de ses enfants, il est dit que Jacques Grailhon habitait à Saint-Jean en Royans. Enfants du couple, nés à la Sône :
François Bouvier et Elisabeth Ageron

Ce vingt cinq octobre mil sept cent quarante un j’ay donné la benediction nuptialle à Sr. Francois Bouvier aagé d’environ trente ans papetier natif de St Jean en Royans habitant à Voiron, fils à feu Jean Bouvier et de Gabrielle Bergeron et à honnete Elisabeth Ageron aussy papetiere natifve de cette parroisse habittante aussy audit Voiron, environ du même aage n’y ayant eu aucun emepschement civil ny canonique à Voiron ny dans cette parroisse apres les trois publications ordinaires et Mr. Belon curé de Voiron ayant consenti que je leurs aye donné la benediction nuptialle fait en presence de Sr Jean Dandrieu papetier oncle par alliance de l’epouse, de Claude et de Laurent Gilibert charpentiers et d’Augustin Simeon travailleur tous habittants audit la Sone ledit Sr. Bouvier a signé avec ledit Dandrieu non l’epouse ny les autres temoins pour ne scavoir enquis et requis.

Jean-Baptiste Berthonnet et Marguerite Tignel

Ce onze octobre ditte année j’ay donné la benediction nuptialle à Sr. Jean-Baptiste Berthonnet papetier aagé d’environ trente ans habitant de cette parroisse fils legitme d’Antoine Berthonnet et d’Anne Rocher habitans à Mirabel diocese de Dye d’une part et h(onnet)e Margueritte Tignel ouvriere en soye  habitante de cette parroisse aagée d’environ quarante ans fille legitime à feu Joseph Tignel et de defuncte Margueritte Berthain d’autre part du consentement dudit Berthonnet père et apres les trois publications à Mirabel et à la Sone en forme sans aucun empechement civil ny canonique fait en presence de Sr. Jean Dandrieu, Francois Sabathier et Sebastien Alain papetiers Francois Tignel frere de l’epouse marchand tous habittants de cette parroisse qui ny les parties à la reserve de Dandrieu qui a signé n’ont signé enquis et requis

Enfants du couple : -------------------
La Sône 1760-1790

Ennemond Sibeud et Madeleine Mourricaud

Ennemond Sibeud était né à Saint-Jean en Royans (Drôme), fils d'Ennemond et de Marguerite Brude. Comme son père, il exerça le métier de menuisier/charpentier. On peut cependant supposer que le monde de la papeterie ne lui était pas étranger, ayant dû intervenir  assez souvent dans les moulins à papier de la région pour effectuer des réparations et aménagements souvent nécessaires. Il se maria à Saint-Jean le 3 mai 1751 avec Madeleine Mourricaut. (c'est par erreur, qu'à cette occasion, le curé prénomma la mariée "Marguerite"). Plusieurs enfants naquirent de cette union : en octobre 1752, en mars 1754, en février 1756 et en mars 1758.

Au cours de l'année1761, Ennemond Sibeud quitta Saint-Jean en Royans et s'installa avec son épouse dans la paroisse de La Sône. En association avec un membre de la famille Jubié, Ennemond Sibeud prit la direction du moulin à papier. de La Sône.

Un petite fille naquit peu de temps après leur arrivée à la Sône : Madeleine Mourricault décéda peu de jours après cette naissance, le 23 juin 1761. Elle était âgée d'une trentaine d'année.

Devenu veuf, Ennemond Sibeud finit par se remarier à la Sône, le 13 octobre 1763.

Ennemond Sibeud et Thérèse Cohet

Ce treizieme octobre mil sept cent soixante trois apres une publication sans aucun empechement et avoir obtenu dispense de deux bans de Monseigneur l’archeveque j’ay donné la benediction nuptiale à Sr. Ennemond Sibeud marchand papetier agé d’environ quarante ans fils naturel et legitime à Sr. Ennemond Sibeud et de defuncte Margueritte Briede lesdits Srs. Sibeud habitans à la Sone d’une part et H(onnet)e Therese Cohet agée d’environ trente cinq ans fille naturelle et legitime à feu Sr. Claude Cohet marchand et de defuncte Marthe Cohet d’autre part du consentement dudit Sibeud père ont été presens Sr. Gabriel Jubie negotiant en soye Srs. Francois et Antoine Cohet frères de l’épouse + marchands habittans à la Sone et Francois Falconnet laboureur habittans aussy à la Sone lesd. Srs. Jubie et Cohet soussignés avec l’epoux non l’epouse et le dit Falconnet pour ne scavoir enquis et requis

Enfants du couple, nés à la Sône :
Jacques Dediat et Marie Magnan

Compagnon papetier. Le couple se maria à la Sône le 22 avril 1765.
-
Ce vingt deuxiesme avril mil sept cent soixante cinq après les trois publications ordinaires à Izeron. et à la Sone, sans aucun empêchement j’ay donné la bénédiction nuptiale à Jacques Dediat, compagnon papetier, habitant à la Sone et originaire du dit lieu, âgé d’environ vingt huit ans, fils naturel et légitime à feu Etienne Dediat, cordonnier et de défunte Antoinette Fournier d’une part et à Marie Magnan papetière originaire de St Jean en Royans, habitante depuis près de deux ans à Izeron du même âge, fille naturelle et légitime à feu Philippe Magnan et d’Antoinette Laverdon d’autre part du consentement de la ditte Laverdon en présence de François Magnan, travailleur habitant à St Jean en Royans, frère de l’épouse, Joseph Joyeuse travailleur beau-frère de l’épouse, Sr. Fleury Perier, fils à feu Sr. Pierre Perier marchand papetier, habitant à la Sone, Etienne Fournier tisserand de toile, habitant à St Marcellin, les dits François Magnan et Perier soussignés, non les autres témoins et parties pour ne scavoir enquis et requis.

Après le mariage, le couple quitta la Sône pour aller travailler à la papeterie d’Aouste sur Sye (Drôme)
Mort tragique sur la paroisse de La Sône.

Le cinq juin 1777 a été enterrée Francoise Doret epouse de Pierre Perot habitant d’Annonay en Vivarais qui mourut hier chez Doyon fermier de Mr. Jubiés ou elle fut transporttée par plusieurs personnes qui la trouverent au lieu de Monplaisir de cette paroisse ou elle avait pris une deffaillance ainsy qu’il conste par le temoignage de deux de ces enfants qui l’accompagnaient lequel temoignage m’a été donné par le procureur fiscal du lieu qui s’est porté sur les lieux pour scavoir les circonstances de cette mort en presence de Sr Jean-Baptiste Durand papetier, de Michel Barbot, de Sebastien Camet et de Claude Sceu son fils, tous papetiers, le dit Camet et Sceu ont signés non les autres temoins illitérés
Michel Barbot et Marie Chanteloube.
A noter que dans le registre du greffe, le prénom de l'époux est bien indiqué "Michel", contrairement à ce qui a été marqué dans l'exemplaire resté dans la paroisse de la Sône

Marie Chanteloube fille d'Antoine et de Françoise Thibert,  était probablement née le 21 mars 1754 à Annonay.

Ce vingt avril 1779 les trois publications faites sans empechement j'ay donné la benediction nuptiale à Michel Barbot fils legitime de Nicolas et de Catherine Purelle d'une part et à Marie Chanteloup fille de Antoine Chanteloup et de Francoise Thibert l'un et l'autre majeurs de vingt cinq ans ainsi que l'a certifié Antoine Chanteloup père de la mariée en presence de quatre temoins sous nommés scavoir Jean Joseph Polvaret oncle de la dite mariée Jean Camet M° papetier de cette paroisse, Michel Olivier ouvrier papetier et de Joseph Mathieu aussi ouvrier papetier qui tous ont signé à l'exception de Jean Camet et de Joseph Mathieu illitérés

Le mariage accompli, le couple alla travailler à la papeterie de Coublevie.

Claude Blanchet et Madeleine Chanteloube

Le couple venait de la papeterie de Rives où il travailla plusieurs années. Installés à la Sône, ils y eurent les enfants suivants : ------------
Jacques Roux et Jeanne Marie Sautiro

Ce douze septembre 1792 j'ay donné la benediction nuptiale à Sr. Jacques Roux papetier fils de feu Pierre et de Jeanne Chomat d'une part et honnete Jeanne Marie Sautiro ouvriere de cette paroisse fille de feu Pierre et de Marie Mary, les trois proclamations faites sans empechement. Presents Sr. Claude Pourchet negotiant de ce lieu, Joseph Girard ouvrier, Joseph Gras, Jean Berra qui ont signés
--------------
Bibliographie et références :

Registres paroissiaux numérisés - Archives départementales de l'Isère