Inventaire des registres de l'église paroissiale de Saint-Nizier d'Ambierle 

du 10 novembre 1762

Aujourd’huy, dixieme jour du mois de novembre 1762, Nous, Jean Gontier Jobert, avocat en parlement, faisant les fonctions de juge du baillage d’Ambierle et dépendances assisté de Maître Jacques Thevenard, procureur fiscal dudit baillage et de M° Louis Antoine Maret, greffier de la justice de Changy, demeurant à Ambierle que nous avons pris pour notre commis greffier, duquel nous avons pris et reçu le serment au cas requis sur la réquisition de M° Jean François Villard, prêtre et curé de la paroisse d’Ambierle, suivant la requête par lui à nous représenté, au bas de laquelle est notre ordonnance du trois du présent serions, assisté comme dessus transporté au domicile où est décédé M° François Sirand, prêtre et curé de la dite paroisse à l’effet de reconnaître les scellés par nous apposés le vingtième décembre 1761 sur les papiers et titres concernant la cure d’Ambierle où étant, aurions trouvé M° Louis Descot, Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, frère dudit défunt, lequel s’était chargé des scellés apposés sur une grande mâle bois sappin où il nous avait déclaré être les papiers et titres concernant la cure dudit Ambierle, lequel nous a dit qu’étant obligé d’aller en campagne, il les aurait fait transporter en présqence dudit Villard, curé dudit lieu et l’avons requis de vouloir venir avec nous pour nous montrer ladite caisse et reconnaître avec nous si lesdits scellés sons sains et entiers et a signé avec nous et les sus-nommés.

Et sommes avec ledit M° Descot transportés chez M° Villard et l’aurions fait connaître l’effet de notre transport et l’aurions requis de venir nous ouvrir la porte de la sacristie où lesdits scellés ont été déposés et étant rentré dans ycelle aurions reconnu effective- ment nos scellés apposés sur la ditte caisse sains et entiers et après qu’ouverture a été faite d’ycelle avec la clef qui était entre les mains de notre commis greffier, ledit Descot nous a réclamé la ditte mâle et le cadenas et la clef fermant ycelle lequel nous lui avons remis du consentement du sieur curé, après que les papiers ont été otés d’ycelle et transportés dans la maison où réside ledit Villard, curé et avons signé avec ledit Villard, le procureur fiscal et notre commis greffier auquel nous avons décharge de la ditte clef et le sieur Descot.

Où étant avec les citoyens nommés, avons procédé à l’inventaire des titres, papiers et registres ainsi qu’il suit :

Un registre sur du papier simple, commençant le premier janvier 1646 par le batême de Marguerite, fille d’Antoine Chevinier et de Claudine Fontane, signé Brosse et finissant par ces mots “paraphé le 7 mars 1673, faisant ma visite d’Ambierle, signé François Pilotte, archiprêtre et curé de Roanne” contenant 142 feuillets que nous avons cotté et parraphé par le premier et le dernier feuillet et inventorié à la lettre A et battoné les blancs, A.

Et avons renvoyé la continuation du présent inventaire après avoir vaqué à là que dessus depuis l’heure de neuf du matin jusqu’à midi sonné à deux heures de relevé et avons fait apposer les scellés sur une garde robbes étant dans la chambre dudit Villard, curé dans laquelle sont lesdits titres et papiers et avons fait fermer ycelle et est le commis greffier déchargé de la clef et avons signé avec le sus nommés.

Et le dit jour, à deux heures de relevé, en présence des sus nommés, avons continué l’inventaire des titres et papiers concernant la cure d’Ambierle ainsi qu’il suit et avons reconnu lesdits scellés, sains et entiers et après qu’ouverture a été faite de la dite garde robbe par le commis greffier avec la clef qu’il avait en son pouvoir, s’y est trouvé les registres suivants :

Celui commencé le 10 février 1661 par le baptistaire de Gilbert, fils de Luc....... et aux années suivantes jusqu’au vingtième Xbre 1671, finissant par l’extrait baptistaire d’Etienne, fils de Claude Benotière de la paroisse d’Ambierle, signé Etienne Vialon, parrain Allier et Nurrin, curé, cotté et parraphé par le premier et dernier feuillet et inventorié à la lettre B, contenant 30 feuillets, B.

Item, un registre de l’année 1672 jusqu’au 24 Xbre 1673, commençant par le baptistaire d’Achille, fils de FRançois Gayet, tailleur d’habits de cette paroisse du 26 janvier 1672, dont le premier feuillet est détaché, contenant 18 feuillets, cottés et parraphés par premier et dernier et finissant par le baptistaire de Claude, fils de Claude Barge et de Claudine Detours du 24 Xbre 1673, signé Grillet et inventorié à la lettre C.

Item, un autre registre de l’année 1674, commençant par l’extrait baptistaire d’Etienne Detours, fils de Gilbert du premier janvier 1674, contenant 14 feuillets et finissant par le baptistaire de Gaspard, fils de Claude Gayet, du 30 Xbre 1674, signé Grillet, cotté à la lettre D,

Item, un autre registre de l’année 1675, commençant par le baptistaire de Claudine, fille de Claude Lavat et de Benoite Martinière du 3ème janvier 1675 et finissant par le mortuaire de Louise Servajean, femme de Thomas Marquet du 3ème janvier 1676 qui a été battonné, cotté et parraphé par le premier et derniers feuillets, contenant 17 feuillets, cotté et inventorié à la lettre E.

Item, un autre registre de l’année 1676, commençant par le mortuaire de Louise Servajean, femme de Thomas Marquet du 3 janvier 1676 et finissant par le baptistaire de Marie David et Claudine Allier du 4 juillet 1678, signé M. Veyrier, prêtre vicaire, cotté et parraphé par le premier et dernier, contenant 37 feuillets, cotté et inventorié à la lettre F.

Item,, la continuation du registre de 1678, commençant par le mariage d’Antoine Servajean, vigneron d’Ambierle et de Louise Bornichon, du 5 juillet 1678, signé Nurrin curé et finissant par le baptistaire de Jeanne Fontanes, fille de Claude et de Petronille Servajean du 19 janvier 1679, cotté et parraphé par premier et dernier, contenant 6 feuillets, cottés et inventoriés à la lettre G.

Item, un autre registre de l’année 1679, commençant par le baptistaire de Claude Duvergé, fils de Christophe, tisserand et de Charlotte Joly du 22 janvier 1679 et finissant par ces mots, “soussigné greffier de la chatellerie de Charlieux, reconnais que le curé m’a remis les actes ci-dessus, ce jourd’huy, dernier décembre 1680, signé Tessard, dont la dernière page du feuillet verso et battonnée et la moitié du recto, cottés et parraphés et inventoriés à la lettre H, contenant 17 feuillets, H.

Et après avoir vacqué à ce que dessus jusqu’à l’heure de cinq sonné avons, du consentement du Sieur Villard, Descot, du Sieur procureur fiscal, renvoyé la continuation du présent inventaire à demain huit heures du matin et avons fait remettre les registres tant inventoriés qu’à inventorier dans une armoire étant dans la chambre que le Sieur curé occupe au bourg d’Ambierle, laquelle nous avons fait fermer avec la clef qui a resté au pouvoir de notre commis greffier et avons fait apposer de nouveaux scellés sur la ditte armoire que nous avons laissé à la charge du Sieur curé et avons signé avec lesdits Sieurs curé, Descot, le procureur fiscal et notre commis greffier,

Et à l’instant est comparu Maître Romain, procureur au baillage d’Ambierle qui a signé la requête à nous présenter par le dit Maître Villard, susdatée qui nous à requis acte de sa comparution et déclaré que dans l’inventaire que nous avons jusqu’à présent fait, il ne se serait pas trouvé les fers à faire et découper les hosties et qui doivent appartenir à la fabrique pour raison de ce que dessus, il fait toutes les protestations que de droit, même de se pourvoir contre et aussi qu’il avisera bon être. Fait les jours et ans que dessus et a signé.

Et le dixième du mois de novembre 1760, en présence des ci-devant nommés, serions transportés au domicile dudit Villard, où étant aurions reconnus les scellés apposés sur une armoire à deux battants étant dans laditte chambre sains et entiers et après ouverture a été faite d’icelle avec la clef qui était entre les mains de notre commis greffier, avons procédé à la continuation de l’inventaire des titres et papiers concernant le bénéfice ainsi qu’il suit :

Un registre en continuation de l’année 1680 dont le premier feuillet est détaché, commençant par le mortuaire de Villette femme à Claude Brosse du premier 8Xbre 1680 et finissant par le baptistaire de Jean Tachon du premier 8bre, dont il y a la moitié du verso, barré, cotté et parraphé par le premier et dernier, contenant 19 feuillets et inventorié à la lettre J.

Item, la continuation du registre de l’année 1682, contenant 10 feuillets, commençant par ces mots “continuation des mortuaires, baptistaires et mariages fait par moi, Claude Nurrin, curé d’Ambierle” et finissant part le mortuaire de Jean Perrin du dernier 9bre 1683, cotté, parraphé et inventorié à la lettre K.

Item, la continuation du registre de 1683 commençant par le mariage de Jean Lespinasse du 16 9bre 1683 et finissant par le mariage de Maurice Merle du 27 février 1683, cotté, parraphé et inventorié à la lettre L, contenant 13 feuillets, L.

Item, un autre registre de l’année 1685, commençant par le mortuaire de Claude Manigaud du 5 mars audit an et finissant par celui de Jean Moutier du dernier Xbre 1685, contenant 12 feuillets que nous avons cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la lettre M.

Item, un autre registre de l’année 1686, commençant par le baptistaire de Marie Soday du 4 janvier audit an et finissant par ces mots “les actes ci-devant décrits ont été remis au greffe royal de Charlieux”, signé Claude Nurrin et contenant 14 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre N.

Item, un autre registre de l’année 1687, commençant par le mortuaire de Martial Tache du 4 janvier audit an et finissant par le baptistaire de Marie Allier du 29 Xbre audit an, contenant 11 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre O

.Item, un autre registre de l’année 1688, commençant par le baptistaire d’Etiennette Charlot du 20 janvier audit an et finissant par le mortuaire de Gaspard Soffirand de la ditte année 29 xbre, contenant 11 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre P.

Item, un autre registre de l’année 1689, commençant par le baptistaire de Marie Allier, au dixseptième janvier audit an et finissant par le certificat délivré par Dechisette, greffier de la chattelerie de Charlieux du 23 janvier 1690, contenant 10 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre Q.

Item, un autre registre de l’année 1690, commençant par le baptistaire de Barthelemy Perrin du premier janvier audit an et finissant par le baptistaire de Marie, fille de Pierre Fleury du 24 may 1690, contenant 6 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre R.

Un autre registre de la continuation de laditte année, commençant par le baptistaire de Claude Benetière du premier juin 1690 et finissant par le mortuaire d’Achille Allier du premier janvier 1691, contenant 6 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre S.

Continuation du registre commencé l’année précédente, commençant par le baptistaire de Claude Brosse du premier janvier 1691 et finissant par le mortuaire de Charlotte Jonnard du 29 Xbre de laditte année, contenant 16 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre T.

Plus un autre registre de l’année 1692, commençant par le mortuaire de Léonor Gontard du 3 janvier 1692 et finissant par le mortuaire de Maurice David du 28 avril de la même année, contenant 8 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre U.

Continuation du même registre de laditte année commençant par le mortuaire de Louis Lagoutte du 29 avril 1692 et en continuant l’année, lequel registre finit par un récépissé signé Paquet, greffier garde et conservateur des registres de baptêmes, mariages et sepultures de la ville de Roanne et autres lieux du 15 mai 1693, contenant 7 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre X.

Continuation du registre de la ditte année 1693, commençant par le mariage de Gilbert Perrin, du second février 1693 et finissant par un certificat du Sieur Bouquet, curé du dernier décembre de la même année, contenant 12 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre Y.

Plus un autre registre de l’année 1694, commençant par le baptistaire de Jean Manigaud du second janvier de la même année et finissant par le baptistaire de Louise Parragot du second février 1695, contenant 12 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre Z.

Plus un autre registre de l’année 1695, commençant par le mortuaire de Claude Servajean du 7 février de laditte année et finissant par le mortuaire de Denise Joly du onze janvier 1696, ledit registre contenant 7 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre &.

Plus un autre registre commençant par le baptistaire de Claude............... du 16 janvier 1696 et finissant par le mortuaire de Benoit Grillon, du 16 avril 1697, contenant 10 feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la lettre double AA

Et attendu qu’il est l’heure de midi sonné, avons remis lesdits registres sous le scellé de la même armoire et avons renvoyé la continuation du présent inventaire à deux heures de relevé et remis la clef de laditte armoire entre les mains de notre commis greffier et avons signé avec le procureur d’Office et notre commis greffier.

Et ledit jour à deux heures de relevée en présence des susnommés, avons continué l’inventaire des titres et papiers concernant la cure d’Ambierle et pour cet effet, nous sommes transportés avec les ci-devant nommés au domicile du Sieur Villard où étant, aurions reconnu les scellés sains et entiers et après qu’ouverture a été faite de laditte armoire avec la clef qui était entre les mains de notre commis greffier, avons continué l’inventaire ainsi qu’il suit :

Le registre de l’année 1697 commençant par le mortuaire de Louis Genot du 21 avril au dit an signé Noailly vicaire, et finissant par le baptistaire de Antoine Blanchard fils d’Achille du 29 janvier qui avait été omis dans le corps du registre contenant sept feuillets, cottés et parraphés à la double lettre BB

Item un autre registre de l’année 1698 commençant par le baptistaire de Claude et Louis jumeaux fils de Philibert Jacquet du 17 janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Jean fils de Guillaume Panniton du 26 Xbre au dit an contenant douze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre CC

Item un autre registre de l’année 1699 commençant par le baptistaire de Louise, fille de Claude Perrin du second de janvier au dit an et finissant par le mariage de Claude Sofferand avec Benoîte Perrin du 26 janvier 1700 contenant douze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre DD

Plus s’est trouvé un registre omis de l’année 1668 et par continuation jusqu’en 1673 commençant par le mariage de Mathieu Game du 14 janvier au dit an et finissant par le mariage de Philippe Duvergier du second Xbre 1673 contenant treize feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre EE

Item un autre registre du 27 janvier 1700 commençant par le baptistaire de Marie Bouchand du 27 au dit an et finissant par le mortuaire de Claude Allier du 7 janvier 1701 contenant huit feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre FF

Item un autre registre de l’année 1701 commençant par le mortuaire de Claude Allier du 7 janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Philibert Merle du 29 Xbre au dit an et contenant huit feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre GG

Item un autre registre de 1702 commençant par le mortuaire d’Antoine Segain du 2 janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Claude Ravier du 27 Xbre de laditte année contenant neuf feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre HH

Item un autre registre de l’année 1703 commençant par le baptistaire de Catherine Noailly du 1er janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Marie Merle fille de Jean du 30 Xbre au dit an contenant neuf feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre JJ

Item un autre registre de l’année 1704 commençant par le baptistaire d’Etienne Bouchard du 6 janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Jean Jonnard fils de Jean et de Louise Cacquet du 30 Xbre au dit an contenant onze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre KK

Item un autre registre de l’année 1705 commençant par le baptistaire de Jean fils de Nicolas Servajan et de Claudine Blanchard du 1er janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Michel fils de Claude Allier et de Catherine Moullier du 31 Xbre au dit an contenant douze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre LL

Item un autre registre de l’année 1706 commençant par le baptistaire de Anne, fille d’Antoine Allier et de Nicole Sofferand du 7 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Denise Decoray du 21 Xbre au dit an contenant neuf feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre MM

Item un autre registre de l’année 1707 commençant par le baptistaire de François, fils de Claude Odin et de Louise Merle du 3 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Barthélémy Pinet du 22 Xbre au dit an contenant douze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre NN

Item un autre registre de l’année 1708 commençant par le baptistaire de Barthélémy fils d’Antoine Dumourier et de Gilberte Royer du 1er janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Charles, fils de Barthélémy Brun et de Louise Lagoutte du 29 Xbre au dit an contenant treize feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre OO

Item un autre registre de l’année 1709 commençant par le baptistaire de Charles, fils de Gilbert Odin et de Marie Detours du 7 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Denise Désormière du 29 Xbre au dit an contenant seize feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre PP

Item un autre registre de l’année 1710 commençant par le baptistaire de Benoîte, fille de Claude Marquet et de Jacqueline Marquet du 3 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Jeanne Mayeux du 24 Xbre au dit an contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre QQ

Item un autre registre de l’année 1711 commençant par le baptistaire de Maurice Dissard, fils de Gaspard et de Marie Meteil du 3 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Melchior Deborde, Bourgeois d’Ambierle du 27 Xbre au dit an 1711 contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre RR

Item un autre registre de l’année 1712 commençant par le baptistaire de Madeleine, fille d’Etienne Gayet et de Clémente Brun du 1er janvier au dit an et finissant par le baptistaire d’Anne , fille de Jean Boutier et de Benoîte Allier du 30 Xbre contenant onze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre SS

Item un autre registre de l’année 1713 commençant par le baptistaire de Virginie, fille de Benoît Dumoulin et de Michèle Dereux du 1er janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Nicole, fille de Claude Rabat et de Antoinette Tixier du 28 Xbre au dit an contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre TT

Item un autre registre de l’année 1714 commençant par le mortuaire de Catherine Laplace du 2 janvier au dit an et finissant par le baptistaire d’Anne Donjon, fille de Claude et d’Anne Faisandier du 30 Xbre au dit an contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre UU

Item un autre registre de l’année 1715 commençant par le baptistaire de Louise, fille de Claude Genot et de Claudine Detours du 4 janvier au dit an et finissant par le baptistaire de Claude, fils de Jean Lucien et de Jeanne Terrier du 4 janvier 1716 contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre XX

Item un autre registre de l’année 1716 commençant par le baptistaire de Anne, fille de Jean Allier et de Claudine Miviere du 6 janvier au dit an et finissant par le mariage de Claude Vetine et de Claudine Brosse du 6 janvier 1717 contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre YY

Item un autre registre de l’année 1717 commençant par le mariage de Léonar Rouchon et de Geneviève Sayrot du 1er février 1717 et finissant par le baptistaire de Claude , fils d’Etienne Chargros et de Madeleine Rambaud du 26 mars 1719 contenant seize feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre ZZ

Item un autre registre de l’année 1719 commençant par le 28 mars 1719 qui est le baptistaire de Jacqueline, fille de Nicolas Allier et de Claudine Servajan et finissant par le baptistaire de Marguerite, fille d’Antoine Gony et d’Honoré Jonnard du 3 juin 1721 signé Sayrot vicaire, contenant dix neuf feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la double lettre &&, ledit registre contant 1720 et partie 1721 &&

Item un autre registre de l’année 1721 jusqu’en 1725 commençant par le baptistaire de Marie, fille de Claude Veillant et de Marie Blanchardon du 6 juin 1721 et finissant par le mariage de Jean Perrin et Marie Allier du 6 février 1725 contenant trente deux feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre AAA

Et après avoir vacqué à ce que dessus depuis l’heure de deux jusqu’à cinq sonné, avons renvoyé la continuation du présent inventaire à demain huit heures du matin et avons fait remettre lesdits registres dans l’armoire à deux battants étant dans le domicile dudit Villard et avons fait fermer ycelle avec la clef qui a restée entre les mains de notre commis greffier et avons fait apposer des scellés sur laditte armoire et avons signé avec ledit Villard, son procureur, du Sieur procureur fiscal, de notre commis greffier et a ledit Descot refusé de venir sur l’interpellation à lui faite par notre commis greffier.

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Et le douzième du mois de 9bre 1763 en continuant l’inventaire des titres et papiers concernant le bénéfice d’Ambierle, nous nous serions transportés assistés du Sieur procureur fiscal et de notre commis greffier en la maison qu’occupe ledit Villard et ledit Romain son procureur et avons en leur présence reconnu les scellés par nous apposés le jour d’hier, sains et entiers et après qu’ouverture a été faite de laditte armoire avec la clef qui était entre les mains de notre commis greffier, se sont trouvés les registres suivants :

premièrement, la continuation de celui de 1721 du 6 janvier au dit an commençant par le mariage de Jacques Gobert, fils de Pierre et de Jeanne Opier, fille majeure, signé Sirand curé et finissant par le mortuaire de Catherine Berthier, femme de Jean Allier du 24 avril 1727 signé Goujon vicaire, ledit registre attaché ensemble contenant trente feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre BBB

Item un autre registre commençant par l’année 1727 et finissant par 1729 au commencement duquel est le baptistaire de Marie Gilberte, fille de Sieur Achille Leroux et de Dmelle Marie Rigollet du 24 avril 1727 signé Goujon vicaire et finissant par le mortuaire de Margueritte Decoulange du 8 7bre 1729 signé Sirand curé, contenant quarante feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre CCC

Item un autre registre de l’année 1729 jusqu’en 1735 dont le premier feuillet verso est tout barré et le recto commençant par le baptistaire d’Antoinette Panneton, fille d’Etienne et de Claudine Brosse du 12 7bre 1729 et finissant par le baptistaire de Marie, fille de Claude Tachon charpentier et de Marie Lhéritier du 8 juillet 1735 signé Fournier vicaire, contenant quatre vingt onze feuillets dont la première page est barrée ledit registre cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre DDD

Et après avoir vacqué à ce que dessus, tant pour ranger lesdits registres que pour les cotter et parrapher depuis l’heure de neuf jusqu’à midi sonné, avons renvoyé la continuation du présent inventaire, du consentement dudit Villard assisté de M Romain son procureur, du Sieur procureur d’office et avons fait remettre lesdits registres dans l’armoire étant dans la chambre dudit Villard et fait fermer ycelle avec la clef qui est restée entre les mains de notre commis greffier et avons fait apposer nos scellés sur laditte armoire et renvoyé la continuation du présent inventaire à une heure de relevé et avons signé avec les ci-devant nommés, le Sieur procureur d’office et notre commis greffier.

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Et ledit jour à une heure de relevé, nous juge susdit sommes transportés avec ledit Sieur procureur d’office, ledit Villard, son procureur et notre commis greffier dans le domicile dudit Villard où étant aurions reconnu les scellés apposés sur laditte armoire, sains et entiers et après qu’ouverture a été faite d’ycelle avec la clef qui était entre les mains de notre commis greffier, se sont trouvés les registres suivants :

premièrement celui de l’année 1736 commençant par le baptistaire de François, fils de Claude Allier et de Louise Allier signé Fournier du 24 avril 1736 et finissant par le baptistaire de Nicolas Allier, fils de Gilbert et de Jeanne Forjeux du 11 janvier 1737 contenant dix feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre EEE

Item un autre registre de l’année 1737 commençant par le baptistaire de Pierre Marquet du 2 janvier fils de Claude et de Claudine Vandas signé Fournier vicaire, au haut duquel est le parraphe de Mr Thillard de Thigny juge de Charlieux qui a cotté ledit registre le 1er janvier 1737 et finissant par le baptistaire de Pierre, fils d’autre Pierre Goyard, maître tisserand et de Louise Sofferand du dernier Xbre 1737 contenant seize feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre FFF

Item un autre registre de l’année 1738 commençant par la sépulture de Marie Martin du 4 janvier 1738 signé Fournier vicaire, au haut duquel est le parraphe dudit registre du 1er janvier au dit an signé Thillard de Thigny et finissant par le baptistaire de Marie Pion, fille de Claude et de Marie Blanchardon du 30 Xbre 1738 signé Sirand curé, contenant dix huit feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre GGG

Item un autre registre de l’année 1739 commençant par le 6 janvier au dit an par la sépulture d’Antoinette Jonnard signé Fournier vicaire et finissant par le baptistaire de Jacques, fils de Benoît Jardin et de Jeanne Marquet du 16 mars 1740 contenant vingt quatre feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre HHH

Item un autre registre de l’année 1740 commençant par le parraphe et la cotte de Mr Thillard de Thigny juge royal de Charlieux au bas duquel il est mis “voyés le registre précédant de 1739, vous y trouverés jusqu’au 10 mars lequel registre ne commence qu’au recto de la sixième page” et ce pour le baptistaire de Jean Benoist du 15 mars au dit an fils de Maurice Murlier et de Denise Colin signé Fournier vicaire et finissant par la sépulture de Pierre Namur du 22 Xbre 1740 contenant quatorze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre JJJ

Item un autre registre de l’année 1741 commençant par la légalisation et parraphe de Mr Thillard de Thigny juge royal de Charlieux commençant par le baptistaire de Jean-Baptiste Royer, fils de Pierre et de Simone Servajan signé Fournier du 1er Janvier au dit an et finissant par le mariage de Pierre, fils de Gilbert Darlet et de Claudine Allier, fille de Maurice du 28 9bre au dit an contenant dix huit feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre KKK, au bas duquel il est dit que le surplus des actes est renvoyé à la seizième page du présent cayet KKK

Item le double du registre de l’année 1741 signé de Mr Thillard de Thigny commençant par le baptistaire dudit Jean Allier ci-devant énoncé et finissant par le baptistaire d’Achille, fils de Claude Allier du 15 janvier 1742 contenant dix huit feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre LLL

Item un autre registre de l’année faisant la continuité de celui 1742 commençant par la sépulture de Jacques Odin du 18 janvier 1742 signé Fournier vicaire et finissant par la sépulture de Claudine Noailly du 17 janvier au dit an signé Fournier vicaire, contenant seize feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre MMM

Item un autre registre servant de double commençant sur le feuillet verso par le mariage de Claude Bouttier, fils de Jean et de Claudine Cappitant et de Benoîte Bouttier, fille de Benoît Bouttier signé Fournier vicaire, du 16 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Jeanne Neveu déceddée le 31 Xbre au dit an lequel extrait mortuaire n’est signé de personne, contenant quatorze feuillets dont le sixième est en blanc jusqu’au onzième où est l’extrait baptistaire de Jeanne-Marie Mourier, fille de Léonar et de Florence de Noailly le surplus du registre étant en blanc jusqu’au dernier feuillet quatorzième verso lequel registre est cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la triple lettre NNN

Item un supplément du registre de 1742 signé par Mr de Thigny du 10 Xbre au dit an commençant par la sépulture de Louise Sayrot du 15 Xbre au dit an et finissant par la sépulture de Dmelle Jeanne Nepveu du 30 Xbre au dit an contenant deux feuillets, cotté,
parraphé et inventorié à la triple lettre OOO

Item un autre registre de l’année 1743 commençant par le mariage d’Antoine Genot et Florence de Noailly du 7 janvier au dit an, au haut duquel est la cotte et parraphe de Mr Thillard de Thigny du 31 Xbre 1742 et finissant par le mariage de Claude Sofferand, fils d’Achille et de Claudine Servajan du 21 janvier 1744 signé Bayle vicaire, contenant dix sept feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre PPP

Item un autre registre de l’année 1744 commençant par le mariage de Benoît Lamure et de Claudine Chausserse du 21 janvier au dit an, signé Bayle, vicaire, et finissant par le baptistaire de Jeanne Allier, fille de Sieur Jacques et de Dmlle Jacqueline Allier, signé Sirand, curé, du 30 avril 1745 contenant vingt quatre feuillets, cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la triple lettre QQQ

Et après avoir vacqué à ce que dessus jusqu’à cinq heures sonnées, avons du consentement des sus-nommés renvoyé la continuation du présent inventaire à demain sept heures du matin et avons fait apposer les scellés sur laditte armoire après que les registres y ont été déposés et après l’avoir fait fermer avec la clef qui a restée entre les mains de notre commis greffier et avons fait signer ledit Villard son procureur, le Sieur procureur fiscal et notre commis greffier.

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Et le 13 9bre 1764 en présence des sus-nommés, avons reconnu les scellés apposés sur l’armoire étant dans laditte chambre dudit Villard, sains et entiers, et après qu’ouverture a été faite d’ycelle avec la clef qui était entre les mains de notre commis greffier s’y sont trouvés les registres suivants :

premièrement ceux de l’année 1745 commençant par le baptistaire de Jeanne .......... fille de Claude Cacquet du 16 may 1745 au tems duquel est la cotte et le parraphe de Mr le juge royal de Martinière et finissant par le baptistaire de Louis, fils de Joseph Odin du 29 Xbre 1746 signé, Sirand, curé, contenant vingt six feuillets, cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la triple lettre RRR

Item un autre registre de l’année 1747 commençant par le mortuaire de Jacques Blanchard du 9 janvier 1745 au haut duquel est la cotte, parraphe de Mr le juge royal de Charlieux et finissant par le mariage de Jean Dumoulin avec Virginie Chevrier du 23 janvier 1748 contenant dix neuf feuillets, cotté, parraphé par premier dont la plupart sont en blanc et écrit à moitié, cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la triple lettre SSS

Item un autre registre servant de double pour l’année 1747 et 1748 commençant par la sépulture dudit Blanchard du 9 janvier 1747 au haut duquel est la cotte et parraphe du Sieur juge de Charlieux et finissant par le mariage du Sieur Chittaud avec Dmlle Claudine Marie Delagrye du 15 janvier 1748 contenant vingt feuillets, cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la triple lettre TTT

Item un autre registre de l’année 1748 commençant par le baptistaire de Marie, fille de Claude Odin du 24 janvier 1748 au haut duquel est le parraphe du Sieur juge de Charlieux et finissant par le baptistaire d’Achille, fils d’Antoine Charrondiere du 24 7bre 1748 contenant huit feuillets, et ayant remarqué que depuis le sixième feuillet jusqu’au dernier il y en a une grande partie qui ne sont pas signés, cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la triple lettre UUU

Item un autre registre de l’année 1748 commençant par le baptistaire de Marie, fille de Claude Odin du 24 janvier 1748 au haut duquel est le parraphe du Sieur juge de Charlieux et finissant par l’enterrement de Marie Donjon, femme de Maurice Allier du 13 Xbre 1748 signé Duchon, vicaire, contenant douze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre XXX

Item un autre registre de l’année 1749 commençant par la sépulture de Philibert Mura du 2 janvier 1749 signé, Sirand, curé, et finissant par le baptistaire de Claudine, fille de Jean Noailly et de Marie Richaland du 12 juillet 1750 lequel registre n’a été ni cotté ni parraphé par aucun juge ycelui contenant vingt quatre feuillets sur du papier marqué au timbre de la généralité de Lyon lequel a été cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre YYY

Item un autre registre servant de double à l’année 1749 sur du papier simple n’étant cotté ni parraphé par aucun juge et commençant par l’enterrement de Philibert Mura du 12 janvier au dit an et finissant par le mortuaire de Claude Plasse du 2 juillet 1750 signé Goutte Baron dont la plupart des actes y contenus ne sont signés de personne contenant vingt cinq feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la triple lettre ZZZ

Item un autre registre servant de supplément à l’année 1750 sur du papier timbré, commençant par le mariage de Barthélémy Moussard et de Jeanne Lhéritier du 14 juillet 1750 et finissant par le baptistaire de Jeanne Antoinette, fille de Philippe Charrondière du 30 Xbre 1750 signé, Goutebaron, vicaire, contenant huit feuillets, ledit registre étant cotté d’aucun juge, cotté, parrraphé et inventorié à la triple lettre &&&

Item un autre registre de l’année 1751 qui n’est ni cotté ni parraphé d’aucun juge, étant sur du papier timbré, commençant par le baptistaire de François, fils de Luc Bougy du 4 de l’année 1751, signé Goutebaron, vicaire, et finissant par le baptistaire de Pierre, fils de Denis Saint-André, journallier du 28 Xbre 1751 contenant dix feuillets cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre AAAA

Item un autre registre de 1752 sur du papier timbré de la généralité de lyon qui n’est également cotté d’aucun juge et commençant par le baptistaire de François, fils de Claude Donjon du 4ème de l’année 1752, signé Goutebaron, vicaire, et finissant par le baptistaire de Claude, fils de Gilbert Virroy du 28 Xbre 1752 contenant dix sept feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre BBBB

Item, un autre registre sur du papier simple non cotté d’aucun juge et commençant par le baptistaire dudit Donjon du 4 de l’an 1752 et finissant par l’extrait baptistaire dudit Claude, fils de Gilbert Virroy, signé Gouttebaron, vicaire du 28 xbre audit an contenant quinze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre CCCC

Item, un autre registre de l’année 1753 qui n’est également cotté d’aucun juge, commençant par le baptistaire de Philibert Pierre, fils de Sieur Claude Bouquet du 3 de l’an 1753, signé Gouttebaron, vicaire et finissant par la sépulture de Gabriel Malgrange du 10 janvier 1754, signé Gouttebaron, vicaire contenant vingt feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre DDDD

Item, un autre registre sur du papier simple, servant de double pour l’année 1753 commençant par le baptistaire dudit Philibert Pierre de Sieur Claude Bouquet du 3 de l’an 1753 et finissant par le baptistaire de Benoit, fils de Gaspard Goyard du 27 Xbre 1753 contenant dix huit feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre EEEE

Item plusieurs registres attachés ensemble qui ne sont cottés ni parraphés d’aucun juge sur du papier timbré au timbre de la généralité de Lyon, commençant par le baptistaire de Claudine, fille de Claude Montat, marchand et de Melchior Grillet du 3 de l’an 1754 signé, Goutebaron, vicaire et finissant par le baptistaire de Jeanne, fille de Jean Jouve et de Marie Volat du 9 janvier 1759, signé Villard, vicaire contenant quatre vingt dix huit feuillets où nous avons remarqué que le verso trente sixième est barré, de même que le feuillet recto de la page trente septième et qu’il y a un acte du verso de la page trente septième qui est également barré qui est le baptistaire de Claude, fils de Michel Allier du 26 8bre 1755 et qu’il y a à la page quarante neuf acte d’Antoine, fils de Claude Clusot qui est barrée quoique signé que celui à la page cinquante huit au verso de Claude, fils de Claude Genot du 2 mai 1756 est également barré quoique signé de Rabot, vicaire, que celui de Jean, fils de Benoît Sauchesse du 18 mars 1657 à la page soixante huit est également barré quoique signé dudit Rabot, que le mortuaire de Gilbert, fils naturel d’Achille Dereux du 21 mars 1755, signé Rabot, vicaire, à la page soixante dix sept recto est également barrée, lesdits registres, cottés, parraphés par premier et dernier à la quadruple lettre FFFF

Item un double sur du papier simple non cotté d’aucun juge commençant par le baptistaire de Claudine, fille de Claude Montat commençant du 3 de l’an 1754 signé, Goutebaron, et finissant par le baptistaire de Claude, fils de Claude Allier et de Marie Paneton du 31 mars 1755, signé Rabot, prêtre, dans lequel il y a un acte de batême rayé à la quatorzième page recto contenant quinze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre GGGG

Item un autre registre sur du papier non cotté d’aucun juge de l’année 1759, commençant par l’enterrrement de Louise Sayrot du 11 janvier 1759, signé Villard, vicaire, et finissant par le baptistaire d’Achille, fils de Blaise Montat du 4 janvier 1760 contenant vingt feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre HHHH

Item un autre registre sur du papier timbré non cotté d’aucun juge au haut duquel il y a continuation des registres de 1761 commençant par la sépulture de Catherine, fille de Jean Pilonchrie du 6 mai 1761 et finissant par le mariage de Paul Pichon fils de Jean et de Louise Marquet, fille de Guy du 9 février 1762 contenant douze feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre JJJJ

Item le registre de 1760 et 1761 sur du papier timbré qui n’est pareillement cotté d’aucun juge commençant par la sépulture de Claude Decoray du 3 janvier 1760 et finissant par le batême de Guillaume, fils de Jean Paneton, du 3 mai 1761 contenant vingt deux feuillets, cotté, parraphé par premier et dernier et inventorié à la quadruple lettre KKKK

Item la continuation du registre de 1762 étant sur du papier timbré non cotté d’aucun juge, commençant par le mariage de Gilbert Bouttier et d’Elisabeth Baret du 10 février 1762 et finissant par le baptistaire de Claude, fils de Guy Jacquet, du 3 mai 1762, signé Villard, curé, contenant trois feuillets, cotté, parraphé et inventorié à la quadruple lettre LLLL

Qui sont tous les registres qui se sont trouvés dans laditte mâle que nous avons laissés en la puissance dudit Villard, curé, assisté de son procureur qui s’en est chargé, et ledit Romain pour lui nous a requis de lui donner acte de ce que dans laditte mâle il ne s’est trouvé aucuns titres concernant tant le bénéfice dudit Ambierle que la fabrique et fondations qui peuvent être affectées à laditte cure et à protester de ce pourvoir contre qui est ainsi qu’il avisera bon être pour avoir lesdits titres lesquels lorsqu’il les aura recouvert et les fera ajouter au présent inventaire pour l’intérêt de sa partie et avons signé avec ledit Villard, son procureur le Sieur procureur d’office et notre commis greffier, après avoir vacqué à ce que dessus jusqu’à onze heures et demi, tant pour cotter lesdits registres qui ont été remis audit Villard, de même que la clef qui était entre les mains de notre commis greffier, s’étant chargé du tout.

Controllé à Saint-Haon le 27 9bre 1762.Taxes des formalités faittes après le décès de Me Siran, curé de la paroisse d’Ambierle.

- 1° A nous, pour l’apposition des scellés £ 4.10 au procureur fiscal, les deux tiers £ 3. au greffier, y compris le papier £ 3.O4
- 2° A nous, pour sept vacations à l’inventaire à £ 4.10 chacune £ 31.10 au procureur fiscal, les deux tiers £ 21.
au greffier, les deux tiers de notre taxe et papier de minutte £ 21.10
- 3° Au procureur de Me Villard, pour six vacations à raison de £ 3. chacune payable par ledit Me Villard £ 18. pour notre ordonnance portant qu’il sera procédé à l’inventaire £ O.10 au procureur fiscal, pour ses conclusions £ O.O6.O8Touttes lesquelles taxes revenantes à la somme de quatre vingt cinq livres dix sols huit deniers sans y comprendre celle du procureur dudit Villard, seront payées par les héritiers de Me Siran, à quoy faire ils seront contraints par toutes voyes de droit et sera passé outre comme pour fait. Sommaire non controllé.

Fait à Ambierle, le 18 avril 1763.

A Monsieur, Monsieur le Bailly ou Monsieur le juge gérant du baillage d’Ambierle et prévôté de Saint-Jacques des Biefs,

Suplie humblement Me Jean-François Villard prestre et curé de la paroisse d’Ambierle et vous remontre,

Qu’immédiatement après le décès de Me François Sirand, son prédécesseur, arrivé le vingtième décembre 1761 le Ministère public vous aurait donné ses remontrances à l’effet de faire apposer les scellés sur tous les meubles et effets dudit deffunt Me François Sirand et nottamment sur les lettres et papiers dépendant du bénéfice de la cure et de la fabrique de laditte paroisse d’Ambierle et comme le suppliant estre pourvu audit bénéfice au lieu et place dudit deffunt et qu’il luy est indispensable de pouvoir se passer desdits titres, papiers, registres de baptistaires et mortuaires, de même que les ferts à faire et découper les hosties qui se trouvent déposés dans les endroits où vos scellés ont été apposés pour en délivrer les expéditions dont il peut être requis, de même que pour veiller à leur soins et conservations.

C’est pourquoy, qu’en sa ditte qualité, il est des mieux fonder de requérir,
A ce qu’il vous plaise, Monsieur, que la prise de possession du bénéfice cure de la paroisse de Saint-Martin d’Ambierle du deux avril mil sept cent soixante deux en bonne et due forme, reçu de Me Allier, notaire royal appostolique, donné au suppliant main levée pure et simple des scellés apposés de votre authorité sur les lettres, registres et papiers de la fabrique de laditte paroisse d’Ambierle, de même que sur les ferts à faire et découper les hosties après néanmoins que lesdits scellés auront été préalablement reconnus sains et entiers par vous Monsieur ou par votre greffier, ordonner en outre qu’il sera passé outre à l’exécution de votre ordonnance à intervenir nonobstant appel ou opposition quelconque comme s’agissant de fait et matière sommaire, et ferez Monsieur justice.

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Aujourd’hui vingtième décembre mil sept cent soixante et un sur les trois heures de relevée est comparu par devant nous Jean Gontier Jobert, avocat en parlement faisant les fonctions de juge civil et criminel du baillage d’Ambierle et dépendances, Maître Jacques Thévenard procureur fiscal dudit baillage et dépendances lequel nous a dit qu’il aurait appris le décès de Mr François Sirand prêtre et curé de la paroisse d’Ambierle arrivé ce jourd’hui sur les quatre heures du matin et que pour que faute ne lui soit imputée requiert à ce qu’il nous plaise nous transporter au domicile où est décédé ledit Mr Sirand à l’effet de faire description sommaire et apposition de scellés sur les effets étant dans la maison où est décédé ledit Mr Sirand tant pour la conservation des titres de l’église que pour les héritiers si aucun il y a d’absents et a ledit Maître Thévenard signé.

A quoi obtempérant, nous avocat faisant les fonctions de juge susdit, serions à l’instant transporté avec ledit Thévenard au domicile où est déceddé ledit défunt Mr Sirand et là, assisté de Mr Louis Antoine Maret greffier de la justice de Changy que nous avons pris pour notre commis greffier en l’absence du nôtre ordinaire et auquel nous avons fait prêter le serment au cas requis et accoutumé,

Où étant, avons en la présence de Mr Louis Descot, Chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint Louis, frère utérin dudit deffunt, proceddé à la description sommaire et apposition de scellés et effets dudit feu Mr Sirand, serions entrés dans une sâle vis à vis la porte d’entrée donnant sur le jardin où nous aurions trouvé le cadavre dudit feu Sirand sans aucuns meubles et après avoir fait notre prière serions entrés avec ledit sieur Descot dans la chambre qu’il occupait et ayant vue sur le jardin,

Où étant, s’y seraient trouvés deux chenets, une paile et une pincette tous fer, un lit garni de sa paillasse coître et coussin de plumes, mattelats, couverte de catalogne et une de soye rouge piqué avec leur draps, les riddeaux vers de cadit garnis de rubans jaunes, deux buffets à verres avec leurs tirroires,

Après qu’ouverture a été faite, il s’est trouvé dans un d’yceux près la cheminée trois douzaines de serviettes et une douzaine de nappes,
Dans les tirroires dudit buffet s’est trouvé une douzaine de collets et dans l’autre deux assiettes de faïence,

Et l’autre buffet à vers servant d’armoire, Mlle Marie Descot, soeur dudit deffunt, nous a dit ledit buffet à vers lui appartenir et dans lequel sont les ardes servant à sa personne,

Plus s’est trouvé sur lesdits buffets un pot à eau d’estaing et un de fayance, un moulin à caffé, un cocquemard de rosette et une soucouppe et chandelier d’estaing et deux bréviaires,

Plus s’est trouvé, deux perruques et un chappeau à l’usage dudit deffunt, un choffelit, une paire de pistolets, un miroir à toilette sur la cheminée, une paire de mouchettes d’assier, un fauteuil en tapisserie rouge et ver, une table bois noyer garni d’un tapis ver, deux chaisses de paille,
Plus s’est trouvé, une grande mâle bois sappin garni de ses fermantes où ledit sieur Descot nous a dit être les papiers concernant le bénéfice sur laquelle nous avons fait apposer nos scellés après qu’elle a été fermée avec un petit cadenat dont la clef a été déposée entre les mains de notre commis greffier.

Plus s’est trouvé, deux benoites d’estaing et une chaise pour tenir ...... qui est tout ce qui s’est trouvé dans laditte chambre.

De là, nous sommes entrés dans un petit cabinet à côté servant de fruitier où il s’est trouvé environ deux ......... pommes terre,

De là, nous sommes allés dans la chambre servant de cuisine où il s’est trouvé une........, une écumoire, une cuillère à port, deux fourchettes, une paile de chenets de fer et une marmite de fonte, deux chandeliers d’estaing et cuivre, un tourne broche, deux tables planches en sappin, cinq mauvaises chaises empaillées, une lanterne de fer blanc, une pandule ou orloge avec ses poids et sa caisse, un buffet à vers servant à mettre des menus linges de laditte Dmelle Descot, ce que nous avons vu après l’ouverture faite dudit buffet,
Un autre buffet servant de garde manger de sappin à deux battants où il s’est trouvé trois douzaines d’assiettes fayance, deux pots à eau et trois bouteilles ver,

Plus s’est trouvé en laditte chambre un lit à la duchasse garni de sa paillasse, coître et traversin de plumes et mattelas, deux draps et une couverte catalogne, des riddeaux vers de caddis garnis de rubans rouges et ses traingles de fer,
Plus s’est trouvé une petite cassette de sappin couverte d’une mauvaise tappisserie que laditte Dmelle Descot a dit lui appartenir, dans laquelle s’est trouvé ses coiffes,

De là, sommes allés dans une petite chambre à côté servant de dépense dans laquelle s’est trouvé une tasse et une casserolle, deux poîles à frire, deux petits chauderons, un seau à tirer de l’eau, trois plats d’étain et quatre assiettes, une demy douzaine d’assiettes fayance qui est tout ce qui s’est trouvé dans laditte chambre,

De là, sommes allés dans un petit cabinet à côté, dans lequel s’est trouvé un mauvais lit de domestique garnis de sa coître et traversins de plumes et deux draps garnis de mauvais riddeaux de bergame, une pattière, deux mauvais tonneaux, une pattière et un pot de fer qui est tout ce qui s’est trouvé dans ledit cabinet ou fournage,

De là, nous sommes descendus à la cave où il s’est trouvé deux pièces de vin et trois tonneaux vuide,

Dans l’écurie, s’est trouvé un cheval sous poil gris que le sieur Descot a dit lui appartenir, plus s’est trouvé une selle garnis de sa bridde avec un bas que ledit sieur Descot a dit être de la succession dudit deffunt,

De là, sommes montés dans une chambre sur celle où est déceddé ledit deffunt et qu’occupe ledit sieur Descot. Où étant se seraient trouvés un lit de cadis rouge garnis de rubban vers à la Duchasse garni de sa paillasse, coître, coussin de plumes, un mattelat, deux draps et couverte de catalogne, cinq mauvaises chaises empaillées, une table pliante et son tappis de cadit ver, les autres effets y étant apartiennent au dit sieur Descot les ayant tous vu et visité,

De là, sommes allés dans une chambre qui à vue sur la cour où il s’est trouvé un lit de cadit jaune, une table et une chaise, ledit lit garni de sa paillasse, coître, coussin de plumes, mattelat, deux draps et une couverte de catalogne qui est tout ce qui s’est trouvé dans laditte chambre, le surplus desdits meubles appartenant au sieur Pierre Gaillot, vicaire.

De là, nous sommes entrés dans un petit cabinet ayant vue sur la cour, où il s’est trouvé plusieurs cages servant à faire nicher des oiseaux et plusieurs robbes à l’usage de laditte Dmelle Descot et une petite malle que laditte Dmelle Descot a dit lui appartenir. Et après qu’ouverture a été faite d’ycelle, il s’y est trouvés des meubles servant à sa personne qui est tout ce qui s’est trouvé dans ledit cabinet.

De là, sommes montés dans le grenier ou gatelas ; il s’y est trouvé une demi douzaine de draps qui ont servis pendant la maladie du deffunt.
Qui est tout ce qui s’est trouvé dans les appartemens de la maison où est déceddé ledit sieur Sirand, tous lesquels effets nous avons laissés à la charge desdits sieur et Dmelle Descot qui ont promis les représenter à la première réquisition,

Lesquels ont déclaré qu’il y a huit couverts d’argent tant en fourchettes qu’en cuillères dont ils sont également chargés, de même que de nos scellés qu’ils ont promis nous représenter sains et entiers et ont lesdits sieur et Dmelle Descot prettés le serment et de nous reçu et ont déclaré n’avoir divertis, scellés aucuns effets de la succession dudit deffunt ny connaissance qu’il n’y en ait été enterré ny divertis aucuns et avons signé avec lesdits sieur et Dmelle Descot, notre procureur fiscal et notre commis greffier.

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Et de là, nous nous serions transportés dans la sacristie de l’église de Saint-Nizier d’Ambierle, assistés de Me Pierre Joseph Gaillot, vicaire de laditte paroisse où étant et en sa présence, avons fait description sommaire des effets appartenant à laditte paroisse,

Premièrement, il s’est trouvé deux calices qu’il nous a exibé avec leurs pataires, plus deux ciboires dont il y en a un dans laditte sacristie et l’autre dans le tabernacle et un soleil ou ostensoire le tout en argent, un assinsoir de cuivre,

Dans un buffet à trois rayons, il s’est trouvé dix chasubles de différentes couleurs garnis de leurs étoles et manipules plus deux chappes noires et une autre de sattin à fleur blanc et rouge plus un rubban d’autel à fleur blanc et rouge, un bois de mixte couleur et laditte chappe de satin,

Plus un missel romain et un autre petits .......................... un antifonaire et graduel, cinq aubes, trois amis et deux cordons, six surplis, huit nappes d’autel, trois essuye mains, quinze purifficatoires, six lavabos, six corporeaux, le porte Dieu d’argent avec la bourse, trois bonnets carrés,
Qui est tout ce qui s’est trouvé dans laditte sacristie qui nous a été mis en évidence par ledit Me Gaillot qui s’en est chargé et qui a signé avec nous, le sieur procureur d’office et notre commis greffier.

Fait le jour et an que dessus, ledit Messire Gaillot s’est chargé de tous les registres de l’année.

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Le dix huit janvier mil sept cent soixante deux est comparu par devant nous, Jean Gontier Jobert, avocat en parlement, faisant les fonctions de juge du baillage d’Ambierle Messire Pierre Joseph Gaillot, prêtre vicaire et deservant le bénéfice de Saint-Nizier d’Ambierle, lequel nous a requis à ce qu’il nous plaise lui délivrer les registres de mil sept cent soixante et un dont une partie est sous le scellé apposé le troisième décembre mil sept cent soixante et un à l’effet de délivrer des extraits baptistaires, et pour cet effet, lui avons remis en présence de Me Duvergier que nous avons pris pour notre procureur fiscal en l’absence de notre ordinaire,

Lesdits registres commençant par le troisième janvier mil sept cent soixante et finissant par le second de may mil sept cent soixante et un, contenant onze feuilles de papier marqué au timbre de la généralité de Lyon que nous avons cottés et parraphés par le premier et dernier, ne variatur desquels il s’est chargé et promis les représenter quand et par qui de justice il en sera requis,

Et avons apposé nos scellés sur laditte caisse qui avaient été trouvés sains et entiers auparant l’ouverture d’ycelle et avons notre commis greffier chargé de la clef et ledit Me Descot ici présent et avons signé avec ledit Me Gaillot, ledit sieur Descot, Chevalier de Saint-Louis, frère dudit deffunt qui s’est chargé desdits scellés et qui nous a promis de les représenter sains et entiers et a ledit Me Duvergier signé avec notre commis greffier les jours, mois et an que dessus.

Archives départementales de la Loire B 1205