Commune de Bouconville


Bouconville, Begonis villa (10° siècle), Becum villa (12° siècle), Boconis villa. - Village de l’ancien Laonnois, bâti dans le haut de la vallée de l’Ailette, au pied d'une colline élevée à 15 k. de Laon, autrefois de la généralité de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon, aujourd’hui du canton de Craonne, arrond. de Laon, diocèse de Soissons. - Patrons, SS Crépin et Crépinien.- Culture en 1760, 6 charrues, 50 arp. de prés, 300 arp. de bois, 60 arp. de vignes. - Population : 1760, 624 h. ; 1800, 602 h. ; 1818, 578 h. ; 1836, 600 h. ; 1856, 502 h.

Il n'est pas sans invraisemblance qu’un nommé Begon, qui épousa Alpaïd, fille de Louis le Débonnaire, et qui possédait Bouconville au 9° siècle, soit le fondateur de ce village et lui est donné son nom. - L’église de ce village fut bâtie en 1198, et consacrée en 1202, par Roger, évèque de Laon. Mme de Narbonne-Lara, dame du lieu, y fonda en 1786, un petit hôpital pour les pauvres, dont elle confia la direction à deux soeurs de la Charité de Paris. Elle établie en outre une troisième soeur pour l'instruction gratuite des jeunes filles pauvres de Bouconville. - Dès 1553, Louis de Proisy, sire de la Bove et de BouconvilIe avait obtenu du roi pour ce dernier village, l'établissement d’une foire annueIIe avec un marché chaque semaine. - Le village de Bouconville ne paraît pas avoir jamais été institué en commune ; mais un certain nombre de ses habitants furent affranchis en 1239, par Gobert, seigneur du lieu.

Seigneurs de Bouconville

- 1148 Raoul, Seigneur de Bouconville,
Ce domaine passa après lui et peut-être par alliance à Guyard de Montaigu, seign. de Neuville, puis aux seign. de Montchâlons, Payen de Montchâlons le laissa indivis entre son gendre, Pierre de Braine, et Clarembaud, son fils aîné ; mais celui-ci racheta ou hérita de la moitié de son beau-frère et donna le tout à son fils puîné.

- 1239. Gobert 1er de Montchâlons, seign. de Bouconville ; femmes :
1° Isabeau, fille de Jean de Cerny, sire de La Bove, qui lui apporta cette terre : 2° Ade ; enfans : Pierre, Gobert.
- 1246, Pierre de Montchâlons, seign. de Bouconville.

- 1259. Gobert II de Montchâlons, sire dudit ; femme, Mathilde, qui lui apporta le domaine de VilIe-sur-Tourbe ; enfans : Jean, Gérard, Isabelle, femme de Gilles de Foencamp.
- Jean de Montchâlons, s. de Bouconville et de La Bove. A partir de lui, Bouconville n'eut plus d'autres seigneurs fille que ceux de la Bove (V. ce mot).

Château de la BoveBOVE (La) - Ferme dépendant de Bouconville. C'était autrefois une seigneurie considérable et l'on y voyait un beau château entouré de vastes parcs d’où l’on dominait les plaines de la Champagne. l’un de ses propriétaires, M. de Caze, y fit au milieu du 18e siècle, des embellissements considérables qui le rendirent l’un des plus beaux de la province. Le château de la Bove attaqué en 1430 par les Anglo-Bourguignons de la garnison de Rethel, sous la conduite de Ternant, fut pris et pillé ; la garnison coupable de s'être défendue , fut attachée au gibet.

La terre de La Bove appartenait d'abord à l’église de Reims ; mais l’un des archevêques de cette ville l’ayant donnée en avouerie au 12e siècle à un seigneur laïc, celui-ci s'en empara et elle fut dès lors perdue pour l’église de Reims. Elle fut érigée en titre de baronie, dans le courant du 16e siècle.

Seigneurs de La Bove.

- 1160. Robert, chev.
- 1185. Enguerrand de La Bove ; femme Elizabeth.
- 1207. Gérard de La Bove, prévôt de Reims.
- Vers 1210. Jean de Cerny, sire de La Bove. Sa fille isabeau porta La Bove en dot à :
- 1213. Gobert de Montchâlons, seign. de Bouconville.
- 1259. Gobert II de Montchâlons leur fils, seig. desd. femme Mahaut, qui lui apporta Ville-sur-Tourbe (Marne) ; enfans : Jean, Gérard, Isabeau, femme de Gilles de Foencamp.
- 1300. Jean de Montchâlons dit Barat, sire de La Bove , Bouconville et Ville-sur-Tourbe ; femme, Marie de Clacy ; enfans : Gobert, Baudoin, capit. de Reims, seign. de Vauclerc et Ville-sur-Tourbe ; Marguerite, femme de Jean V, comte de Roucy ; Marie, femme d'Hugues de Châtillon, seign. de Villesavoye.
- 1337. Gobert III de Montchâlons, seign. desd., Cilly et autres terres, grand bailli de Vermandois en 1351; femme Gillette des Creuttes ; enfans : Jean, Gobert, seign. de Cilly ; Robert, s d'Apremont et prince d'Amblize, Oudard.
- 1359. Jean II de Monchâlons, dit Barat, chev. sire de La Bove, Bouconville, Montchâlons, Ville-sur-Tourbe et Mauregny, capitaine de Reims ; femmes : 1° Jacqueline de Châtillon-Gandelus ; 2° Marie de Coucy-Vervins. Sans enfans. Tous ses biens revinrent à son frère.
- 1401. Gobert IV de Montchâlons. s. de Cilly, de La Bove et autres lieux, par héritage de son frère, bailli d'Amiens et gouverneur de Châlons ; enfans : Jean , Guillaume, chanoine de Reims ; Gobert, seign. de Cilly et Bouconville ; Marguerite. femme : 1° d'Enguerrand de Coucy-Vervins ; 2° de Clarembaud de Proisy.
- 1415. Jean III, Montchâlons, sire de La Bove, Lizy, Ville-sur-Tourbe, etc.
- 1467. Henri de Borsèle, chev., seign. de La Bove, conseiller et chambellan du roi.
- 1470. Philippe de Croy, sire de La Bove, Montchâlons, etc. Louis Xl saisit sur lui en 1477 les terres de La Bove et autres, en punition de
sa révolte et les donna à :
- 1477. Hector de l'Ecluse, écuyer d'écurie, s. par don du roi, de La Bove, Montchâlons, Bouconville, Orgeval, Bièvre, Aubigny et autres terres situées en dehors du département de l'Aisne.
- 14..-89. Robert de Lamarck de Bouillon, prince de Chimay, seign. desdits.
- 1490. Léon, sire de Proisy et de La Bove par acquisition, paraît-il. Il donna cette terre à Jean, son fils puiné.
- 1504. Jean de Proisy, sire de La Bove, tué à Marignan ; femme, Anne de Laval de Chelles, duchesse de Châteaubriand ; sans enfans. Il donna ses biens à son neveu, fils du seign. de Proisy.
- 1525. François de Proisy, seign. de La Bove, chev. de l'ordre du roi, bailli de Vermandois en 1570, l577 et 1586 ; femmes : 1° Anne de Bossut-Longueval dont Louis, Isabeau, femme d'Henri de Mazancourt, chev, seign. du Plessis ; Claudine, femme de Jacques de Châtillon, s. de Marigny ; Anne, religieuse ; 2° Marguerite de Cochet, dont Robert, seig. de Marfontaine, Rogny, etc. ; Anne, femme de Jérôme Cauchon, seign. d'Avize ; Jean, seign. de Marfontaine après son frère ; Marthe, religieuse.
- 1589-1604. Louis 1° de Proizy, baron de La Bove, s. de Montchâlons, Bouconville, Bièvre, Orgeval, Neuville, Oulches, Jumigny, Vassogne, Mauregny, etc.; femme, Louise Legris ; enfans : Louis, Françoise, femme de Nicolas de Bocan ; Madeleine, femme de Claude Huraut, seign. de Reuil ; Marie, épouse de Claude du Châtelet, seig. de Mayencourt, plus 3 autres filles religieuses.
- 1628. Louis II de Proisy, baron de La Bove, seign. de Bouconville et en partie d'Arrancy par sa femme, Marie le Danois. Sa fille unique Françoise porta ses domaines au suivant.
La famille de Proisy portait pour armes : de sable, à 3 lions d’argent armés et lampassés de gueules, posés 2 - I
- 1651. Denis d’Ausbourg, marquis de VlIlembray, d'une ancienne famille originaire de l'Amiénois, dont les armes étaient : d'azur, à trois fasces d'or. Il devint seign. de La Bove par sa femme et en eut plusieurs enfans.
- Vers 1668. Augustin d'Ausbourg, son fils aîné, baron de La Bove, marquis de Villambray, seig. de Montchâlons, Bouconville et Bièvre ; femme, Charlotte-Françoise de Brouilly, enfans : François-Augustin, Augustin-François, dit le chevalier de La Bove, Chiristine, femme de N. Meunier, seign. de Cilly ; Isabelle-Monique, épouse de Louis de Ligonier, lieutenant-colonel du régiment de Touraine ; Catherine.
- 16.. François-Augustin d'Ausbourg, s. desd., colonel d'infanterie ; femme, Madeleine Fougères de Courlandon. Une seule fille, Madeleine, qui épousa Thomas Exupert-Frauçois de Miremont, seign. de Mauregny, baron de Montaigu.
- 1719. Gaspard-Hyacinthe de Caze, écuyer, trésorier des postes et intendant de Champagne, acquit la terre de la Bove pour 500.OOO liv. et un pot de vin de 6.0OO liv. Il portait pour armes : d'azur, au chevron d'or accompagné de deux losanges de même mis en chef, et en pointe d'un lion aussi d'or. De sa femme Henriette Wattelet il eut :
- 1735. Gaspard-Henri de Caze, baron de La Bove, châtelain de MontchâIons, du grand et du petit Juvincourt , seign. de Bouconville.
- Vers 1760. Gaspard-Louis de Caze, son fils, seign. desd., les vendit est 1777 à la duchesse de Narbonne-Lara, dame d'honneur de Madame Adélaïde de France, laquelle possédait encore ces domaines au moment de la révolution.

Gaspard-Hyacinthe de Caze, d'une famille originaire du midi de la France, fut baron de La Bove, seig. du grand et du petit Juvincourt, Montchâlons, Bouconville, Bièvre, Orgeval, Damary et une partie d'Arrancy, Ployart et Mauchamp. Il fit rebâtir le château en entier, et en fit, dit un historien du temps, un palais digne de loger un prince. Les jardins en étaient magnifiques et le parc fort vaste.

De sa femme, Henriette de Wattelet, il eut plusieurs enfans : Louis-NicoIas, mort jeune ; Gaspard-Henri ; Henriette-Madeleine, femme de Jean-Louis Rouillé d'Orfeuil ; Anne-Marie, femme de François de Louet de Murat ; Charlotte, femme de Claude-François Palamède de Forbin ; Thérèse-Henriette ; Anne-Nicolas-Robert, conseiller-secrétaire du roi ; Jean-Louis, lieutenant aux gardes-françaises.

Gaspard-Henri de Caze, baron de La Bove, fut conseiller au parlement de Paris, intendant du commerce et de la généralité de Champagne.

Seigneurs de Bouconville.

- Simon, seigneur de Bouconville en 1160.
- Clerembert de Montchâlons en 1196.
- Gobert de Montchâlons, 2° fils de Clerembert épousa Addé de Bièvres avec laquelle il vendit à l’abbaye de Thenailles un bois assis entre Bouconville et Corbeny par charte de 1243. Il eut un fils et 3 filles.
- Gobert de Montchâlons II succeda à son père dans la seigneurie de Bouconville en 1253. Il fit des dons à Thenailles en 1262. Il épousa la fille de Jean de Cernay, mal nommé par l’allouette de Cimay et eut deux fils et une fille.
- Gobert III de Montchâlons, seigneur de Bouconville et de la Bove. Il épousa Mahaut, héritière de Ville-sur-Tourbe. Il mourut le jour de St Luc, l’an 1300. Il est enterré dans l’abbaye de Vauclair. D’eux, naquirent deux fils et une fille qui prirent le nom de la Bove, savoir, Jean, Berard et Isabeau.
- Jean dit Barat, seigneur de la Bove et de Bouconville épousa Mahaut de Clacy. Il mourut en 1338 laissant Gobert qui suit, Beaudonné et Marie.
- Gobert IV chevalier, seigneur de la Bove et de Bouconville. Epousa Gilles de Crovilly et mourut en 1369 le 10 9bre. Il laissa deux fils, Jean et Gobert.
- Jean dit Barat IIème du nom, chevalier seigneur de la Bove et de Bouconville, de Mons, Chalons et Mauregny. Etait chef d’une compagnie de françois dès l’an 1373. Les échevins et bourgeois de Reims l’élevèrent pour leur capitaine avec gage de 600 francs d’or par an. Il fut mis en possession de cette charge en 1382 par le bailly de Vermandois. Il fut marié deux fois :

1° à Jacqueline de Châtillon, dame de Gandelus, 2° à Marie de Coucy, fille de Thomas, seigneur de Vervins. Il n’eut point d’enfants de ses deux femmes.
- Son frère, Gobert V° du nom hérita de la Bove et Bouconville et autres seigneuries vers 1400. Il fut tué à la bataille d’Azincourt en 1415. Il laissa 3 fils, Guillaume, Seigneur de la Bove.
- Jean de Charat, seigneur de Bézy et de la Bove, seigneur de Cilly et Bouconville.

On ne connait pas la suite de la Bove. La seigneurie de Bouconville tomba dans la suite sur le nom de Proisy.

1776 - nombre de feux : 120, nombre de charrues : 6 - montant de la taille 525 £, - seigneur : M. de Caze

Bouconville autrefois.

En 1558, les habitants de Bouconville vendent une petite ruelle de trois pieds de largeur par le ministère de M° Jacques Normand, notaire audit lieu. En cette même année, autorisation est donnée aux habitants de pouvoir se rassembler en la grande cour du château de la Bove, sous les chênes, basses-cours et creuttes “où ils ont refuge à cause des guerres et misères du temps pour se mettre à l'abri des voleurs” Les habitants pourront vendre leurs immeubles pour subvenir au payement des impôts.

En 1605 un bail de 232 arpents de terre situés à Arrançot est consenti au profit de Guilain Gaudion laboureur à Bouconville, par Marie de Coignet, femme de Philippe Duglas seigneur d'Arrancy.

En 1605, pour cause de santé, Jean Serpe, curé, remet sa cure à René Duparcq, religieux de l'abbaye de Cuissy.

En1611, Decuissy, notaire à Craonne, vend les terres que possèdent à Bouconville, Charles Godard, marchand à Corbeny et Louise Milard, sa femme au sieur Thomas Lefebvre vigneron, audit Bouconville.

En 1631 un bail est consenti à Nicolas Plongeron des redevances de l'abbaye de Vauclerc, à Bouconville par Claude de Qeursalion, abbé de Vauclerc.

En 1634, Pierre Roussel de Reims et Nicaise Briet de Corbeny, maîtres fondeurs, s’engagent à la fonte de trois cloches qui s'accorderont au son de “la” “sol”, “fa” au profit de la paroisse de Bouconville. Pour cette livraison, ils recevront la somme de 178 livres, mais les habitants fourniront les bois nécessaires.

En 1638, Louis Normand, notaire à Beaurieux, établit un accord entre Louis de Proisy, baron de la Bove et son jardinier pour la culture de ses jardins, pendant six ans. Le jardinier recevra 6 cartels de seigle, un petit cochon de deux mois, et le surplus des légumes qui ne seront pas nécessaires au seigneur, plus la moitié des pommes et poires. En cette même année, la chasse aux lapins dans les bois de Louis de Proisy est louée à François Maréchal, voiturier à Bouconville, moyennant 22 livres tournois et six lapins de garenne. Nicolas Leclercq, maçon à Bièvres, reconstruit la grosse tour du château de la Bove qui s’était écroulée.

En 1693, il est procédé au recolement et au martelage des baliveaux du bois de Bouconville, propriété de l’abbaye de Thenailles.

En 1783, Nicolas Béguin, sergent royal à Bouconville et Louis Mahuteau, marguillier, sont l’objet de contravention, pour n’avoir pas observé les réglements concernant les droits de centième-denier, de franc-fief, de sol de contrôle et d’insinuation (!) d’amortissement, de traites et d’aides (?)

1712, Bouconville. - “Donation par le prieur-curé Vignart à l'église d’une relique contenant une parcelle de la vraie croix à lui donnée par Claude Constant, curé et doyen de Vervins et détaché du morceau considérable qui est au dépost dans l'église de Vervins”.

1785.- Extrait d’une lettre de Madame la Duchesse de Narbonne à M. de Blossac, intendant à Soissons. (Bibliothèque de Laon, autographe 12° carton, n° 97 )

14 juillet 1785 ........................................... J’avais obtenu de M. Pelletier il y a déjà longtemps que le chemin décidé pour le compte du roi depuis des années qui conduit de l’Ange-Gardien à la Bove seroit commencé. Les malheurs de l’année dernière ont empêché que l’on put y appliquer des fonds de charité. Je vous demande en grâce, Monsieur, de vouloir bien me dédommager en accordant une somme plus forte et qui mette en état d’y travailler avec fruit. Ce chemin indépendamment du passage de Mesdames qui me font l’honneur de venir chez moi tomberait en d’une si grande utilité pour tout ce pays là, pour la sortie des vins que l’ait encore moins mon intérêt que je considère que la nécessité absolue dont il est. Je vous demande en grâce, Monsieur de vouloir bien me faire rendre compte de tous ce qui a été promis à ce sujet et de donner des ordres pour qu’il n’y ait plus de retard, je vous en aurai la plus grande obligation et vous prie d’être persuadé de ma reconnaissance et des sentiments avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre très obéissante servante.

14 NOVEMBRE 1862.

BOUCONVILLE. - Nous avons la douleur d'annoncer au département la mort à Bouconville (canton de Craonne) de M. Baudelot, président honoraire du tribunal de Vervins, représentant à l'Assemblée - Constituante de 1848, député de l'Aisne depuis quelques années conseiller général pour le canton d'Aubenton, et chevalier de la Légion-d'honneur.

M. Baudelot, dans sa longue carrière publique et politique, avait, par ses qualités privées, par sa loyauté, par son désintéressement, conquis les sympathies générales. Nul homme ne fut plus estimable et plus estimé que lui, et pour avoir eté prévue depuis longtemps, la perte que le pays fait en lui n'en sera pas moins vivement sentie.
Depuis longtemps déjà, M. Baudelot avait dû quitter son poste de député et se retirer dans la famille de sa femme à Bouconville. C'est là qu'il s'est éteint hier à minuit, après une longue et cruelle maladie.

Ses obsèques auront lieu lundi à Bouconville à onze heures. La famille prie les amis du défunt qui n'auraient pas reçu de lettre spéciale de considérer cet avis comme une invitation.

(Voir Vervins pour les funérailles de M. Baudelot.)